Faut-il dire impesanteur ou apesanteur ?

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On préfère impesanteur à apesanteur pour désigner l'absence de gravité, d'une part pour éviter la confusion avec "la pesanteur" mais également pour ne pas apposer un préfixe grec a- à la racine latine pesare. C'est même une préconisation officielle relative à la terminologie des sciences spatiales.


Tous les commentaires (49)

a écrit : Non je suis dans le référentiel terrestre, qui est galiléen à l'échelle de ce dont on parle. C'est quand même pas si compliqué a comprendre !?? La gravité ramène tout au sol. Si ça monte au lieu de descendre c'est soumis à une force qui surpasse la gravité dans le référentiel terrestre. L'impesanteur ou "chute libre" intervient en fin de phase ascensionnelle.

Vous êtes déjà monté dans un grand 8 ou un avion !? On est plaqué au siège tant que ça monte puis comme en impesanteur lorsque la descente rapide commence.

Argumenter qu'on est en impesanteur pendant la phase ascensionnelle ou on est plaqué sur son siège ne vous dérange pas un peu !?
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On est en impesanteur à partir du moment où la balle ne touche plus la main et ou l'avion coupe les gaz (dans le cadre du vol 0g), les passagers décollent du sol et ne sont plus en contact avec l'avion. Durant cette phase, la balle continue de monter et l'avion continuer de monter.

"La gravité ramène tout au sol." oui je suis d'accord
"Si ça monte au lieu de descendre c'est soumis à une force qui surpasse la gravité dans le référentiel terrestre." Non pas du tout. Pas à partir du moment où tu étudies le système {balle} après que celui-ci ait quitté la main du lanceur. Le système {balle} est soumis uniquement à son poids et possède une certaine vitesse V0 au départ dont le vecteur est dirigé vers le haut. C'est une vitesse initiale, ce n'est pas une force appliquée à l'objet.

C'est la même chose avec les boulets de canon. Regarde cette exercice :
mdevmd.accesmad.org/mediatek/mod/page/view.php?id=5251
Si on néglige les frottements de l'air et la poussée d'archimède, le boulet n'est soumis qu'à son poids, on se place le cadre d’une chute libre dès la sortie du boulet du canon.

a écrit : Non microgravité est incorrect comme expliqué dans la 1ere source. Le terme est réservé aux situations où on est loin d'un objet massif, donc pas en orbite. Je répondais au dernier paragraphe de Tybs qui disait qu'on pouvait parler d'absence de gravité si on est TRÈÈÈ...ÈÈS éloigné de la source. Évidemment, plus on s'en éloigne, plus cette intensité gravitationnelle va diminuer, mais ne sera jamais égale à 0. D'où l'idée de parler de nanogravité ;)

a écrit : Non je suis dans le référentiel terrestre, qui est galiléen à l'échelle de ce dont on parle. C'est quand même pas si compliqué a comprendre !?? La gravité ramène tout au sol. Si ça monte au lieu de descendre c'est soumis à une force qui surpasse la gravité dans le référentiel terrestre. L'impesanteur ou "chute libre" intervient en fin de phase ascensionnelle.

Vous êtes déjà monté dans un grand 8 ou un avion !? On est plaqué au siège tant que ça monte puis comme en impesanteur lorsque la descente rapide commence.

Argumenter qu'on est en impesanteur pendant la phase ascensionnelle ou on est plaqué sur son siège ne vous dérange pas un peu !?
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"si ça monte au lieu de descendre, c'est soumis à une force qui surpasse la gravité dans le référentiel terrestre".

Cette affirmation n'est pas correcte. On peut soit parler d'énergie et de vitesse (ainsi que sa direction), ou parler d'accélération et de force. Parler de force et de vitesse, on se confond facilement.

Le bilan des forces ne fait pas intervenir de vitesse, mais des accélérations.
F= m * a

Du coup, pourvu qu'on ait une vitesse de départ suffisamment élevée, on peut continuer à monter, même si la seule force qui s'applique sur l'objet est la gravité (qui s'oppose au mouvement).


Je la vois comme une voiture qui essayerait de s'arrêter brusquement.
On enleve le pied de l'accélérateur (terme bien choisi). Donc aucune force ne s'applique plus sur la voiture (negligeons les frottements et la gravité ici).
La voiture continuera à rouler.
On écrase la pédale, et ça crée une force, c'est à dire selon la loi de Newton, une accélération dans le sens opposé au mouvement.
Pour autant la voiture continuera à avancer un moment avant de s'arrêter, malgré le fait que la seule force (ou accélération) qui s'applique à elle soit opposée à son mouvement.


Dans le grand 8, on est plaqué au siège lorsque le manège accélère, comme dans toute machine. Lorsqu'il décelere, on a tendance à être projeté vers l'avant, comme une voiture qui freine brusquement.

Lorsque la vitesse est constante, on ne sent rien. Impossible de savoir si on est au repos ou en mouvement.

En phase ascensionnelle, on a plusieurs étapes. D'abord, l'avion met les gaz. On est effectivement plaqué contre le siège. Puis, il coupe les gaz, l'avion continue de monter pendant quelques secondes parce qu'elle avait déjà acquis une vitesse. Mais on n'est plus plaqué vers le siège.
Pour tous ceux qui sont à l'intérieur de l'avion, et même l'avion lui même, la seule force qui s'applique, c'est la gravité (à des exceptions de frottement près).
Ils sont donc tous en impesanteur.
Et cet état d impesanteur dure jusqu'au moment où la vitesse devient nulle et que l'avion entame sa descente.

a écrit : Et Space Moutain alors ?? :-)
On ne ressent rien qu’a partir du moment ou les objets en chute libre à côté de nous se comportent de la même façon.
Tu t’assieds dans un train, un autre démarre.. a ba non, c’est ton train qui a démarré !
Tu n’as ressenti aucune force, c’est la relativité!( oui les trai
ns démarrent avec douceur)
J’imagine que tu connais cette vidéo
youtu.be/M86YM6QA4-M
D’ou mon exemple du train !
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Attention, l’exemple du train porte à confusion parce que ça illustre la relativité « restreinte » et non la relativité « générale » dont il est question dans l’anecdote.

a écrit : "si ça monte au lieu de descendre, c'est soumis à une force qui surpasse la gravité dans le référentiel terrestre".

Cette affirmation n'est pas correcte. On peut soit parler d'énergie et de vitesse (ainsi que sa direction), ou parler d'accélération et de force. Parler de force
et de vitesse, on se confond facilement.

Le bilan des forces ne fait pas intervenir de vitesse, mais des accélérations.
F= m * a

Du coup, pourvu qu'on ait une vitesse de départ suffisamment élevée, on peut continuer à monter, même si la seule force qui s'applique sur l'objet est la gravité (qui s'oppose au mouvement).


Je la vois comme une voiture qui essayerait de s'arrêter brusquement.
On enleve le pied de l'accélérateur (terme bien choisi). Donc aucune force ne s'applique plus sur la voiture (negligeons les frottements et la gravité ici).
La voiture continuera à rouler.
On écrase la pédale, et ça crée une force, c'est à dire selon la loi de Newton, une accélération dans le sens opposé au mouvement.
Pour autant la voiture continuera à avancer un moment avant de s'arrêter, malgré le fait que la seule force (ou accélération) qui s'applique à elle soit opposée à son mouvement.


Dans le grand 8, on est plaqué au siège lorsque le manège accélère, comme dans toute machine. Lorsqu'il décelere, on a tendance à être projeté vers l'avant, comme une voiture qui freine brusquement.

Lorsque la vitesse est constante, on ne sent rien. Impossible de savoir si on est au repos ou en mouvement.

En phase ascensionnelle, on a plusieurs étapes. D'abord, l'avion met les gaz. On est effectivement plaqué contre le siège. Puis, il coupe les gaz, l'avion continue de monter pendant quelques secondes parce qu'elle avait déjà acquis une vitesse. Mais on n'est plus plaqué vers le siège.
Pour tous ceux qui sont à l'intérieur de l'avion, et même l'avion lui même, la seule force qui s'applique, c'est la gravité (à des exceptions de frottement près).
Ils sont donc tous en impesanteur.
Et cet état d impesanteur dure jusqu'au moment où la vitesse devient nulle et que l'avion entame sa descente.
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L'état d'impesanteur continue même après le passage à l'apex, jusqu'au moment où le pilote remet les gaz, alors que l'avion est en descente. Tout le monde et le matériel, avion compris, tombent en même temps, à la même vitesse.

a écrit : L'état d'impesanteur continue même après le passage à l'apex, jusqu'au moment où le pilote remet les gaz, alors que l'avion est en descente. Tout le monde et le matériel, avion compris, tombent en même temps, à la même vitesse. Exact. J'avais écrit initialement que cet état aurait duré jusqu'à l'écrasement de l'avion si le pilote ne remettait pas les gaz, mais je touvais mon message déjà trop long, donc j'ai supprimé.

C'est vrai qu'à la relecture, la fin de mon message est naze.

a écrit : Et on préfèrera également le terme de micropesanteur pour qualifier l'état dans lequel sont les astronautes de l'ISS car la pesanteur n'est pas exactement nulle.

D'ailleurs stricto sensu, l'impesanteur n'existe pas.

On pourrait également préciser que pour nos astr
onautes, impesanteur et pesanteur sont les conséquences de la même force gravitationnelle. La seule chose qui change, c'est la présence ou non d'un obstacle. Parler d'absence de gravité dans l'anecdote me parait erronée car on peut très bien être en impesanteur (ou micropesanteur) dans l'ISS et la gravité terrestre est bien présente. De la même manière, si vous sautez de la Tour Eiffel, vous serez en impesanteur quelques secondes (8 secondes).

L'absence de gravité (ou plutôt une présence infime car les champs gravitationnels sont infinis, oui je suis chiant) ne se produit que dans une zone extrêmement éloignée de tout objet dans l'espace.
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Et 2 forces gravitationnelles qui s'annulent en un (ou plusieurs) points ?

a écrit : Exact. J'avais écrit initialement que cet état aurait duré jusqu'à l'écrasement de l'avion si le pilote ne remettait pas les gaz, mais je touvais mon message déjà trop long, donc j'ai supprimé.

C'est vrai qu'à la relecture, la fin de mon message est naze.
À savoir que l'Airbus A310 Zéro-G est capable de créer une pesanteur située entre 0 et 2g, ce qui permet de faire des expériences en simulant une pesanteur martienne, lunaire, ...

J’aurai pas dis mieux moi même…! ;)