On préfère impesanteur à apesanteur pour désigner l'absence de gravité, d'une part pour éviter la confusion avec "la pesanteur" mais également pour ne pas apposer un préfixe grec a- à la racine latine pesare. C'est même une préconisation officielle relative à la terminologie des sciences spatiales.
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"La gravité ramène tout au sol." oui je suis d'accord
"Si ça monte au lieu de descendre c'est soumis à une force qui surpasse la gravité dans le référentiel terrestre." Non pas du tout. Pas à partir du moment où tu étudies le système {balle} après que celui-ci ait quitté la main du lanceur. Le système {balle} est soumis uniquement à son poids et possède une certaine vitesse V0 au départ dont le vecteur est dirigé vers le haut. C'est une vitesse initiale, ce n'est pas une force appliquée à l'objet.
C'est la même chose avec les boulets de canon. Regarde cette exercice :
mdevmd.accesmad.org/mediatek/mod/page/view.php?id=5251
Si on néglige les frottements de l'air et la poussée d'archimède, le boulet n'est soumis qu'à son poids, on se place le cadre d’une chute libre dès la sortie du boulet du canon.
Cette affirmation n'est pas correcte. On peut soit parler d'énergie et de vitesse (ainsi que sa direction), ou parler d'accélération et de force. Parler de force et de vitesse, on se confond facilement.
Le bilan des forces ne fait pas intervenir de vitesse, mais des accélérations.
F= m * a
Du coup, pourvu qu'on ait une vitesse de départ suffisamment élevée, on peut continuer à monter, même si la seule force qui s'applique sur l'objet est la gravité (qui s'oppose au mouvement).
Je la vois comme une voiture qui essayerait de s'arrêter brusquement.
On enleve le pied de l'accélérateur (terme bien choisi). Donc aucune force ne s'applique plus sur la voiture (negligeons les frottements et la gravité ici).
La voiture continuera à rouler.
On écrase la pédale, et ça crée une force, c'est à dire selon la loi de Newton, une accélération dans le sens opposé au mouvement.
Pour autant la voiture continuera à avancer un moment avant de s'arrêter, malgré le fait que la seule force (ou accélération) qui s'applique à elle soit opposée à son mouvement.
Dans le grand 8, on est plaqué au siège lorsque le manège accélère, comme dans toute machine. Lorsqu'il décelere, on a tendance à être projeté vers l'avant, comme une voiture qui freine brusquement.
Lorsque la vitesse est constante, on ne sent rien. Impossible de savoir si on est au repos ou en mouvement.
En phase ascensionnelle, on a plusieurs étapes. D'abord, l'avion met les gaz. On est effectivement plaqué contre le siège. Puis, il coupe les gaz, l'avion continue de monter pendant quelques secondes parce qu'elle avait déjà acquis une vitesse. Mais on n'est plus plaqué vers le siège.
Pour tous ceux qui sont à l'intérieur de l'avion, et même l'avion lui même, la seule force qui s'applique, c'est la gravité (à des exceptions de frottement près).
Ils sont donc tous en impesanteur.
Et cet état d impesanteur dure jusqu'au moment où la vitesse devient nulle et que l'avion entame sa descente.
C'est vrai qu'à la relecture, la fin de mon message est naze.
J’aurai pas dis mieux moi même…! ;)