Berlin n'a jamais retrouvé sa population d'avant-guerre. La ville a connu deux brusques chutes démographiques durant les deux guerres mondiales mais contrairement à ce qu'il s'était passé après la Première Guerre mondiale (la ville avait doublé sa population), elle ne s'est jamais remise de la Seconde : alors que Berlin comptait environ 4,5 millions d'habitants en 1939, la ville n'est remontée qu'à environ 3,5 millions habitants aujourd'hui.
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Suite à l'issue de la Première Guerre mondiale, Berlin s'est muée en un véritable épicentre de l'effervescence culturelle et du renouveau économique, attirant en son sein tout un tas de gens en quête d'innovation et de prospérité. Il y avait fut un bouillonnement artistique et intellectuel sans précédent (voir le film Cabaret), conférant à la cité une aura de métropole cosmopolite. En revanche, les sévices infligés par la Seconde Guerre mondiale ont engendré une réalité bien plus morose pour Berlin, laissant derrière eux une beaucoup plus meurtrie par les conséquences du conflit, notamment par l’ampleur bien plus importante des destructions , la prise de conscience pour beaucoup de l’horreur des agissements de leur pays et la scission idéologique qui mènera à la Guerre froide. Ça explique pourquoi la 2e fois, ce fut bien plus compliqué à s’en remettre.
Il ne faut pas oublier la guerre froide et la séparation par le mur jusqu'en 1989, ça n'a quand même pas dû aider.
Si vous n'avez pas vu le film "Allemagne, année zéro" (1948), de Roberto Rossellini, je vous le recommande. Il fait partie des "Trümmerfilm" (Film de décombres).
C'est à partir du printemps 1942, qu'une bonne partie de la population du Reich, va commencer à comprendre que ce Conflit Mondial va mal se terminer, ...pour eux-mêmes. La répression Nazie sur le Peuple devient plus dure, conduisant les personnes à une certaine résignation et une sorte de "sauve qui peut". Timidement, les civils des grandes villes du Reich, cherchent à s'installer dans celles de moindre importance, et même dans le monde Rural. En 1943, le mouvement s'accentue, bien qu'il faille attendre 1944, pour qu'il prenne de l'importance. Les Élites Nazies vont d'ailleurs émettre des consignes, pour tenter d' interdire ces mouvements de population.
En 1945, Berlin a tout simplement perdu 1,5 million d'habitants, et ceci aurait encore pu aller à pire, si les Soviétiques n'avaient pas désigné Berlin comme capitale de la RDA (Allemagne de l'Est) impulsant au possible, la reconstruction.
Il ne semble pas, contrairement au reste du territoire des deux Allemagnes, que Berlin fut un endroit privilégié pour reloger les près de 13 millions de Germanophones qui furent expulsés des territoires non Souverains Allemands. Non seulement les Allemagnes avaient besoin de se reconstruire, mais encore fallait-il arriver à absorber et intégrer toute cette population arrivée, alors que les conditions n'étaient pas propices du tout.
La particulière situation géographique de Berlin, durant toute l'époque de la RDA, va également jouer en sa défaveur. La ville sera certes une destination jusqu'au moment de la construction du Mur à l'été 1961, mais elles n'est qu'une ville de transit, où, un millier d'Est-Allemands s'y rentrent quotidiennement, pour ensuite rejoindre la RFA (Allemagne de l'Ouest).
Il est actuellement certain que l'Allemagne actuelle (dont Berlin) ne retrouvera jamais su numéro d'habitants d'antan. Depuis le début des années 70, la chute de la Natalité se fait sentir, et sans la forte immigration que l'Allemagne reçoit annuellement depuis 1/2 siècle, le pays serait en train de se dépeupler depuis longtemps. De toute manière, ceci n'est qu'une étape pour l'Allemagne: les projections tablent sur une baisse de plus ou moins 15 millions d'habitants, dans quatre décennies.
La France n'est pas en reste d'un même scénario, mais ce ne sera qu'à partir de 2040-50.
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Suite à l'issue de la Première Guerre mondiale, Berlin s'est muée en un véritable épicentre de l'effervescence culturelle et du renouveau économique, attirant en son sein tout un tas de gens en quête d'innovation et de prospérité. Il y avait fut un bouillonnement artistique et intellectuel sans précédent (voir le film Cabaret), conférant à la cité une aura de métropole cosmopolite. En revanche, les sévices infligés par la Seconde Guerre mondiale ont engendré une réalité bien plus morose pour Berlin, laissant derrière eux une beaucoup plus meurtrie par les conséquences du conflit, notamment par l’ampleur bien plus importante des destructions , la prise de conscience pour beaucoup de l’horreur des agissements de leur pays et la scission idéologique qui mènera à la Guerre froide. Ça explique pourquoi la 2e fois, ce fut bien plus compliqué à s’en remettre.
Ich bin ein Berliner.
Ça fait donc 3 500 001 habitants. Je fais remonter le nombre d'habitants.
Il ne faut pas oublier la guerre froide et la séparation par le mur jusqu'en 1989, ça n'a quand même pas dû aider.
Et le caractère totalement excentré de la ville avec la disparition de la Prusse et comme évoqué, sa partition durant la Guerre froide plus son enclavement en DDR , ça n'a pas aidé en effet.
Plus le fait que les villes à l'ouest ont bénéficié de la reconstruction et de la prospérité.
Berlin en 1988 fallait vouloir.
Ach, la Guerre GroSS Malheur !
J’ai failli écrire « une partie de la population est partie en fumée » (rapport aux bombardements intensifs) mais je me suis ravisé, vu le risque que ce soit mal interprété …
Si vous n'avez pas vu le film "Allemagne, année zéro" (1948), de Roberto Rossellini, je vous le recommande. Il fait partie des "Trümmerfilm" (Film de décombres).
C'est à partir du printemps 1942, qu'une bonne partie de la population du Reich, va commencer à comprendre que ce Conflit Mondial va mal se terminer, ...pour eux-mêmes. La répression Nazie sur le Peuple devient plus dure, conduisant les personnes à une certaine résignation et une sorte de "sauve qui peut". Timidement, les civils des grandes villes du Reich, cherchent à s'installer dans celles de moindre importance, et même dans le monde Rural. En 1943, le mouvement s'accentue, bien qu'il faille attendre 1944, pour qu'il prenne de l'importance. Les Élites Nazies vont d'ailleurs émettre des consignes, pour tenter d' interdire ces mouvements de population.
En 1945, Berlin a tout simplement perdu 1,5 million d'habitants, et ceci aurait encore pu aller à pire, si les Soviétiques n'avaient pas désigné Berlin comme capitale de la RDA (Allemagne de l'Est) impulsant au possible, la reconstruction.
Il ne semble pas, contrairement au reste du territoire des deux Allemagnes, que Berlin fut un endroit privilégié pour reloger les près de 13 millions de Germanophones qui furent expulsés des territoires non Souverains Allemands. Non seulement les Allemagnes avaient besoin de se reconstruire, mais encore fallait-il arriver à absorber et intégrer toute cette population arrivée, alors que les conditions n'étaient pas propices du tout.
La particulière situation géographique de Berlin, durant toute l'époque de la RDA, va également jouer en sa défaveur. La ville sera certes une destination jusqu'au moment de la construction du Mur à l'été 1961, mais elles n'est qu'une ville de transit, où, un millier d'Est-Allemands s'y rentrent quotidiennement, pour ensuite rejoindre la RFA (Allemagne de l'Ouest).
Il est actuellement certain que l'Allemagne actuelle (dont Berlin) ne retrouvera jamais su numéro d'habitants d'antan. Depuis le début des années 70, la chute de la Natalité se fait sentir, et sans la forte immigration que l'Allemagne reçoit annuellement depuis 1/2 siècle, le pays serait en train de se dépeupler depuis longtemps. De toute manière, ceci n'est qu'une étape pour l'Allemagne: les projections tablent sur une baisse de plus ou moins 15 millions d'habitants, dans quatre décennies.
La France n'est pas en reste d'un même scénario, mais ce ne sera qu'à partir de 2040-50.
Ne vous inquiétez pas!!!!
L'Europe à déjà prévu une solution à la baisse de la natalité...