Qu'on les parle rapidement comme l'espagnol (7,82 syllabes / seconde) ou lentement comme l’allemand (5,97 syllabes / seconde), il apparaît que les langues délivrent l'information au même rythme, à une vitesse optimale de traitement pour le cerveau humain.
En effet, une langue qui délivrerait davantage d'informations par seconde serait difficile à comprendre et une langue qui en délivrerait moins demanderait un effort supplémentaire de mémorisation pour le locuteur.
Commentaires préférés (3)
Le Japonais fait encore mieux -Oh de très peu: deux centièmes de syllabes en plus par seconde- avec 7,84.
J'ignore si le nombre de phonèmes à quelque chose à voir avec cette particularité.
Le Japonais n'en compte que 19, l'Espagnol 24, le Français 36, l'Angkais 44 et pour l'Allemand, aucun lien Net ne s'accorde quant au nombre (de 48 à 68). Mais la Palme d'Or revient incontestablement au Xóõ (également appelé Taa): 141 !!!
Le Xóõ (Taa) est une langue Koïshan de Namibie et du Botswana, considérée comme la langue la plus difficile du monde à apprendre.
À l'extrême opposé, la langue Hawaïenne n'en comporte que 12.
Il existe également une très intéressante étude quand au volume parlé d'une langue. Effectuée sur plus de 5000 langues, les statistiques sont claires: plus vous vous rapprochez de l'équateur, plus le volume est élevé, plus bruillantes.
Ceci est dû à la température moyenne de l'environnement local, où certaines lettres, prononcées par vibration des cordes vocales (b,d,z) ont plus de difficulté à être prononcées dans un lieu froid et sec.
Un autre fait démontré par cette étude, est la répartition voyelles/consonnes au sein d'une langue donnée. Cette répartition tend à être plus équilibrée, à mesure que l'on se rapproche de l'équateur.
Si la latitude et la température moyenne ont une influence sur le parler d'une langue, il y encore d'autres paramètres, telle l'orographie de la région, ...ainsi que sa densité de végétation.
Comme il y a quand même des exceptions, celles-ci peuvent s'expliquer par les migrations de population, au fil des siècles. Certains phonèmes propres à des lieux frais ou froids, perdurent dans des régions plus tempérées ou chaudes.
Selon mon opinion, ceci explique pourquoi (en partie), il n'y aura probablement jamais une langue universelle sur notre planète.
www.dw.com/es/por-qu%C3%A9-los-idiomas-son-m%C3%A1s-ruidosos-en-el-sur-y-m%C3%A1s-silenciosos-en-el-norte/a-67785630
C’est pas grave on a compris !
Tous les commentaires (38)
Et bien... j aurais penché pour la langue asiatique (en général)
Bordel quand ils parlent déjà on dirait qu ils sont énervé alors que c est juste pour demander l heure. XD
Mais aussi en tout cas pour moi j ai l impression que ça fuse à une de ces vitesse...
Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, les grands orateurs qui parlent vite et distinctement, ont finalement moins de charisme que ceux qui mettent des pauses au bon moment.
Effectivement l’information passe moins.
Une personne qui illustre cela, est par exemple Christophe barbier, c’est un journaliste politique que personnellement, j’admire, mais qui donne trop d’informations, trop vite, c’est propre et agréable à écouter… mais finalement on retient pas grand-chose et on est plus attiré par la forme que le contenu

Quand on débute, on fait plus appel à notre mémoire des règles et du vocabulaire, en attendant d'avoir les réflexes.
Le Japonais fait encore mieux -Oh de très peu: deux centièmes de syllabes en plus par seconde- avec 7,84.
J'ignore si le nombre de phonèmes à quelque chose à voir avec cette particularité.
Le Japonais n'en compte que 19, l'Espagnol 24, le Français 36, l'Angkais 44 et pour l'Allemand, aucun lien Net ne s'accorde quant au nombre (de 48 à 68). Mais la Palme d'Or revient incontestablement au Xóõ (également appelé Taa): 141 !!!
Le Xóõ (Taa) est une langue Koïshan de Namibie et du Botswana, considérée comme la langue la plus difficile du monde à apprendre.
À l'extrême opposé, la langue Hawaïenne n'en comporte que 12.
Il existe également une très intéressante étude quand au volume parlé d'une langue. Effectuée sur plus de 5000 langues, les statistiques sont claires: plus vous vous rapprochez de l'équateur, plus le volume est élevé, plus bruillantes.
Ceci est dû à la température moyenne de l'environnement local, où certaines lettres, prononcées par vibration des cordes vocales (b,d,z) ont plus de difficulté à être prononcées dans un lieu froid et sec.
Un autre fait démontré par cette étude, est la répartition voyelles/consonnes au sein d'une langue donnée. Cette répartition tend à être plus équilibrée, à mesure que l'on se rapproche de l'équateur.
Si la latitude et la température moyenne ont une influence sur le parler d'une langue, il y encore d'autres paramètres, telle l'orographie de la région, ...ainsi que sa densité de végétation.
Comme il y a quand même des exceptions, celles-ci peuvent s'expliquer par les migrations de population, au fil des siècles. Certains phonèmes propres à des lieux frais ou froids, perdurent dans des régions plus tempérées ou chaudes.
Selon mon opinion, ceci explique pourquoi (en partie), il n'y aura probablement jamais une langue universelle sur notre planète.
www.dw.com/es/por-qu%C3%A9-los-idiomas-son-m%C3%A1s-ruidosos-en-el-sur-y-m%C3%A1s-silenciosos-en-el-norte/a-67785630
@Epoxy : "bruillantes" ???
TOUT change au moment où l'apprenti commence à rêver dans cette nouvelle langue, car à partir de ce moment-là, il devient de moins en moins indispensable de penser ce qui va être dit ( en langue maternelle), puis mentalement traduit à la langue adoptive avant de parler. Même si le manque de vocabulaire est encore un handicap, il se compense au fil des années.
Bien évidemment, ce que je décris plus haut, ne correspond pas, en durée, chez un enfant, où cet apprentissage, sons inclus, fait partie du même "paquet linguistique". Il ne parle pas deux langues, mais "une seule" composée des deux.
D'autres paramètres entrent également en jeu, tel celui de l'assiduité (ou le plaisir) d'une personne à la dominer, les relations sociales (Communautarisme ou Intégration), fréquence d'usage de tout support de communication ( journaux, radio, télévision, internet) de la langue adoptive, facilitant -ou non- son apprentissage.
Ça ne se dit pas comme ça en Français ?
C’est pas grave on a compris !
Merci
( elle est compliquée la Langue Française)
Je conseille d'ailleurs à toux ceux qui apprennent une langue d'écouter les discours politiques. C'est clair, posé, avec le pauses au bon endroit et le débit est souvent lent et contrôlé.
On peut citer parmi tant d'autres les discours de Che Guevara en espagnol, de Martin Luther King en anglais, de Mussolini en italien (il a plein de défauts mais il articule très bien)...