Le poisson trépied doit son nom à son étonnante manière de se tenir. Vivant à 6 000 m de profondeur, il lui faut déployer ses nageoires d'un mètre de long pour se stabiliser et se nourrir.
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Le poisson trépied doit son nom à son étonnante manière de se tenir. Vivant à 6 000 m de profondeur, il lui faut déployer ses nageoires d'un mètre de long pour se stabiliser et se nourrir.
Tous les commentaires (44)
Pour étayer les explications précédentes je me permets de partager l’article du lien ci-dessous.
Je trouve que c’est expliqué de façon scientifique et en même temps assez sympathique :
fr.khanacademy.org/science/physique-a-l-ecole/x6e8a541a302cdab5:physique-a-l-ecole-3e-annee-secondaire-1h/x6e8a541a302cdab5:physique-a-l-ecole-3e-1h-pression-ds-fluide/a/pressure-article
Sinon, pour essayer de l’illustrer autrement, on pourrait imaginer une carte de crédit qui flotte horizontalement à la surface de l’eau.
Toute la colonne d’air qui se trouve au-dessus de la carte de crédit (jusqu’à la fin de l’atmosphère) a un poids.
Ce poids divisé par la surface de la carte donne la valeur de la pression que l’air exerce sur chaque point de la surface de la carte (pression atmosphérique).
Si tu mets la carte en position verticale, tous les points se trouvant sur la ligne de l’intersection de la carte avec la surface de l’eau sont soumis à la même valeur de pression que dans la position précédente.
Maintenant tu mets la carte sous l’eau en position horizontale à une profondeur P.
La colonne d’eau qui se trouve entre la carte et la surface de l’eau a un poids. Ce poids divisé par la surface de la carte donne la valeur de la pression que l’eau exerce sur chaque point de la surface de la carte (pression hydrostatique).
Si tu pivotes la carte jusqu’à la verticale de telle façon que le centre géométrique de la carte reste exactement à la même profondeur P que dans la position précédente, la pression exercée par l’eau sur ce point est la même que tout à l’heure.
Si tu déplaces la carte sous l’eau de sorte que le centre géométrique de celle-ci reste toujours exactement à la même profondeur P, la pression hydrostatique sur ce point sera toujours la même.
Il ne faut pas buter sur la taille de la surface considérée et de la colonne de fluide au-dessus. C’est la façon d’expliquer le fondement physique de la pression au sein d’un fluide. On peut imaginer une surface extrêmement réduite, infinitésimale, peu importe, la valeur de la pression dépend de la profondeur, pas de la taille de la surface.
Quelques points importants à retenir :
La valeur de la pression dans un point précis au sein d’un fluide (gaz ou liquide) sur Terre dépend de :
- la constante g (accélération de la pesanteur 9,8 m/s^2).
- la masse volumique du fluide.
- la profondeur à laquelle se trouve ce point par rapport à la surface libre du fluide.
Peu importe le chemin plus ou moins « labyrinthique » qu’il faudra parcourir depuis ce point jusqu’à la surface libre du fluide, ce qui compte est la distance en vertical du point jusqu’à la surface.
La différence de pressions hydrostatiques entre deux points A et B au sein d’un liquide est directement proportionnelle à la différence de profondeurs entre A et B, peu importe si pour aller de A à B il faut remonter, descendre puis et remonter ou de je ne sais pas quelle taille au-dessus de la tête.
Pour la pression atmosphérique il suffit de se rendre compte qu’il s’agit en réalité d’une couche de gaz (fluide) enveloppant la totalité du globe terrestre, et que le sol n’est que «le fond» de cette couche de fluide. La pression atmosphérique au sol (au fond de la couche de fluide) est de 1 bar et la pression à une certaine altitude est en réalité la pression à une «profondeur» moins importante que celle du sol.
Lorsqu’il y a plusieurs « couches » de fluides superposées, la pression absolue dans un point est la somme des pressions relatives. C’est le cas sous l’eau : la pression absolue est la somme de la pression atmosphérique et de la pression hydrostatique.
Pour finir, une conséquence surprenante et fondamentale pour le développement de l’Humanité :
Prends un corps solide, par exemple un cube (hexaèdre) en bois massif.
Tu l’immerges dans l’eau.
La face inférieure du cube, parallèle à la surface sera à une profondeur plus importante que la face supérieure. Donc, comme vu plus haut, la pression hydrostatique sur chaque point de la face inférieure du cube sera plus importante que la pression hydrostatique sur chaque point de la face supérieure du cube.
Les surfaces du cube étant identiques, sur la face inférieure, s’exercera une force ascendante qui sera donc plus importante que la force descendante exercée sur la face supérieure.
La résultante de ces deux forces sera une force ascendante qui pousse le cube vers la surface et dont la valeur est égale au poids d’un volume d’eau équivalent au volume du cube.
C’est la poussée d'Archimède.
- Si cette poussée est plus importante que le poids du cube, celui-ci flotte, avec une partie émergée.
- Si c’est exactement de la même valeur le cube reste immergée et stable à la profondeur où on le place.
- Si elle inférieure, le cube finit au fond.
On comprend mieux pourquoi un gros paquebot flotte, merci Archimède
Je confond bêtement pression et force de pression. Merci pour les explications de tous.