Le poisson trépied doit son nom à son étonnante manière de se tenir. Vivant à 6 000 m de profondeur, il lui faut déployer ses nageoires d'un mètre de long pour se stabiliser et se nourrir.
Nos applications mobilesFacebookTwitterFeeds16394 anecdotes - 194 lecteurs connectés
Le poisson trépied doit son nom à son étonnante manière de se tenir. Vivant à 6 000 m de profondeur, il lui faut déployer ses nageoires d'un mètre de long pour se stabiliser et se nourrir.
Commentaires préférés (3)
Il a du se prendre un sacré flash lors de la photo !
J'étais perturbé par la tournure "il FAUT déployer ses nageoires...", laissant suggérer que ses appendices non stabilisés l’empêchait de se nourrir (je l'ai compris comme ça).
En fait, dixit la source 2, la seule à aborder cette question, le poisson déploie ses "pieds" pour se stabiliser et profiter des courants marins qui lui apportent la nourriture. Étant aveugle (de toute façon, niveau lumière à -6000m, faut repasser), il "sent" ses proies grâce à ses nageoires.
#c'était vraiment très intéressant
Tous les commentaires (44)
Il marche ? Il se nourrit sous le sable ? Ou ses nageoires sont une défense contre les ennemis cachés sous le sable ? Quel poisson étonnant. La planète est magnifique.
Il a du se prendre un sacré flash lors de la photo !
Et que ça se mange ? ;p
Avec la pression folle à cette profondeur, ces minuscules nageoires sont encore plus impressionnantes.
J'étais perturbé par la tournure "il FAUT déployer ses nageoires...", laissant suggérer que ses appendices non stabilisés l’empêchait de se nourrir (je l'ai compris comme ça).
En fait, dixit la source 2, la seule à aborder cette question, le poisson déploie ses "pieds" pour se stabiliser et profiter des courants marins qui lui apportent la nourriture. Étant aveugle (de toute façon, niveau lumière à -6000m, faut repasser), il "sent" ses proies grâce à ses nageoires.
#c'était vraiment très intéressant
En dirait une araignée aquatique bizarre
La deuxième source précise :
"Les chercheurs ont suggéré que des fluides sont pompés à l’intérieur lorsque le poisson veut se retrouver en position "debout" pour les rendre plus rigides. Lorsqu’il nage, les longues nageoires se ramollissent et flottent doucement, en dessous du poisson."
Voici une vidéo :
youtube.com/shorts/szKGN2Jz1X0?feature=shared
D’après la source ci-dessous, à mesure que la profondeur augmente, les poissons osseux se font rares, ce sont plutôt des espèces gélatineuses, même si celui de l’anecdote ne me semble pas flasque.
Il est clair que si le poisson reste en vie c’est que tous ses « constituants » résistent à la pression à cette profondeur.
Pour moi le problème se pose plutôt dans le cas où le poisson change de profondeur de façon importante.
Il paraît que les espèces marines des abysses ont abandonné la vessie natatoire classique, remplie de gaz, par une vessie remplie de graisse ou de cire (JMCMB).
Je ne sais pas si c’est le cas de celui-ci.
Mais, même avec une vessie natatoire «classique», remplie de gaz, je dirais que si le poisson n’évolue pas en vertical ou s’il ne le fait pas trop vite afin de pouvoir contrôler la dilatation des gaz, ça devrait aller pour lui.
Maintenant, que se passerait il si on le ramenait de -6000m à la surface très vite ? Il exploserait comme un ballon de baudruche ?
www.conservation-nature.fr/ecosysteme/abysses/
On peut lire dans une source que le raidissement des "pieds" (qui sont habituellement flasques quand il nage) pourrait être dû, selon certains scientifiques à un changement de pression dans un corps creux : le poisson pomperait du liquide pour mettre sous pression les tiges qui lui servent de pieds qui seraient creuses (comme une bouée qui est flasque quand elle n'est pas gonflée et qui devient raide une fois gonflée (c'est un exemple avec de l'air, j'avais un autre exemple en biologie de corps qui devient raide quand il est soumis à la pression d'un liquide, le sang en l'occurrence, et qu'on appelle corps caverneux pour cette raison, mais il n'est pas adapté à tous les lecteurs)). Alors là on aurait effectivement une pression biologique, mais de l'ordre de quelques bars, et à laquelle serait opposée la résistance de la paroi de la tige, pas la pression hydrostatique extérieure, et ça n'a rien à voir avec la profondeur : le même système pourrait fonctionner aussi bien pour un poisson de surface. Et ça serait bien la pression interne qui causerait la raideur, pas une prétendue raideur causée par l'écrasement entre deux pressions hydrostatiques opposées.
Pour les poissons sans vessie natatoire dont tu parlais, ils n'ont pas de gaz à l'intérieur mais ils seront tués quand même par un accident de décompression, comme les plongeurs qui ne respectent pas les palliers de décompression : les gaz dissous dans les liquides vont dégazer sous forme de petites bulles (comme quand on ouvre une bouteille de champagne) et non seulement ça pourrait boucher les vaisseaux sanguin comme dans l'accident de plongée classique, mais de plus, je pense que si on remonte d'un coup de 6000 m de profondeur, ça peut même faire exploser les cellules (pas comme un ballon de baudruche mais suffisamment pour qu'elles soient irréversiblement endomagées).
Avec un simple commentaire discret de 2 lignes tu viens de me faire partir dans le "rabbit hole" de la TMAO….