Le mystère de l'oiseau qui ne sait pas voler sur une île inaccessible

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Le râle atlantis (Atlantisia rogersi) est longtemps resté une énigme pour les ornithologistes ; ce minuscule oiseau est incapable de voler mais il habite uniquement sur "l’île inaccessible", un îlot volcanique de 14 km² perdu en plein océan Atlantique. Personne ne savait comment il y était arrivé, mais grâce à des analyses ADN, des chercheurs ont pu déterminer que l'oiseau était arrivé sur l'île il y a environ 1,5 millions d'années, alors qu'il était encore capable de voler.

L'absence de prédateurs sur l'île a causé la disparition graduelle de la capacité à voler.


Tous les commentaires (38)

a écrit : Lamarck ne peut pas invalider Darwin dans la mesure où ses théories ont été publiées avant. D'ailleurs Darwin "n'existerait pas" sans Lamarck car Darwin a lu Lamarck avec beaucoup d'attention, il a adhéré à ses théories et les a "simplement" rectifiées.
Pour ceux qui ne sont pas
familiers avec ce débat d'idées, voici le résumé:
Lamarck pensait que l'animal s’adaptait à son environnement, que le cou de la girafe grandissait de génération en génération.
Or Darwin a démontré que les plus adaptés à leur environnement survivaient et que les plus inappropriés disparaissaient, et ne se reproduisaient donc pas. Les "cous trop courts" sont morts et ne se sont pas reproduits. Et quand 2 long cous se reproduisent, ça fait quoi ? Un long cou.
D'ailleurs petit hors-sujet: Yao Ming (2,29 m), ce basketteur chinois ayany joué en NBA, est né d'un marraige arrangé, de deux parents particulièrement grands, à la demande du parti communiste chinois.

Pour ceux qui est des oiseaux inaptes au vol, Niconibon a raison: la dépense énergétique et métabolique pour maintenir et développer une fonction qui ne servait à rien a fait que les oiseaux aptes au vol ont disparu, battus dans leur "lutte pour la vie" par les oiseaux marcheurs plus costauds.
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Attention quand même à ne pas croire que ça serait aussi simple. La théorie de Darwin n'explique pas tout et on découvre qu'il y a des caractères acquis qui peuvent se transmettre. Donc tout ne fonctionne pas à coup de gènes dominants ou récessifs. On découvre qu'un individu peut acquérir et transmettre la capacité d'exprimer plus ou moins certains gènes qu'il possède.

C'est un peu comme les théories de Newton qui expliquaient parfaitement tout ce qu'on observait et qui paraissaient donc indubitables, jusqu'à ce qu'on observe un peu mieux et qu'on découvre des phénomènes qu'elles n'avaient pas prévus, et il y a eu Einstein qui a développé des théories qui ne remettent pas en cause la mécanique newtonienne dans le cas général mais entrent davantage dans les détails pour expliquer les particularités observées dans des situations extrêmes.

Donc la théorie de l'évolution de Darwin explique très bien globalement la transmission des caractères et l'évolution des espèces mais on n'exclut pas qu'il y a d'autres mécanismes à l'oeuvre pour expliquer vraiment la réalité dans tous ses détails.

Concernant les giraffes, c'est un peu trop caricatural de dire que celles qui avaient un cou plus court pouvaient bien moins manger et n'ont pas pu se reproduire aussi bien, sinon comment tu expliquerais que les jeunes giraffes survivent entre leur sevrage et le moment où elles atteignent leur taille adulte et l'âge de se reproduire, si les plus grandes giraffes prennent toute la nourriture ? Tu peux toujours dire que les parents les protègent et les aident, mais cette aide ne va pas jusqu'à leur tendre de la nourriture, donc les plus petites giraffes ont bien toutes trouvé à se nourrir, quelle que soit leur taille sinon il n'y aurait pas eu de génération suivante et plus aucune giraffe dans la savane. Et donc les petites giraffes adultes on bien pu se nourrir au moins aussi bien que les juvéniles destinées à devenir plus grandes, alors il y a peut-être la séduction du partenaire qui a pu jouer dans la sélection naturelle, ou encore d'autres choses...

Tout ça pour dire que la théorie de Darwin ne doit pas être appliquée de manière simpliste et qu'elle n'explique probablement pas tout.

a écrit : Je ne suis pas un expert en Darwinisme, mais je crois que l’évolution est souvent mal expliquée. On confond souvent cause et conséquence. Ce n’est pas le fait qu’il n’y ait plus de prédateur qui fait qu’ils ne volent plus.
C’est une évolution génétique liée au hasard qui a fait que certains membres de l’espèces
ont perdu la capacité à voler. Comme il n’y avait pas de prédateur cette « anomalie génétique » a pu se transmettre !


En gros on m’a expliqué plus jeune que ce n’est pas pour manger en hauteur que les girafes ont des longs cous, c’est que celles qui avaient cette anomalie génétique (sur de générations entières) ont mieux survécus car elles avaient un meilleur accès à la nourriture et donc les girafes qui n’avaient pas un long cou on fini par être moins adaptées que leurs consœurs au long cou et cette anomalie a pu se transmettre !
Dites moi si je me trompe mais ça change pas mal de chose à l’histoire ???
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Et les girafes à long coup qui étaient en pleine croissance et donc une taille réduite auraient eu des difficultés à se nourrir également et n’auraient pas survécu ?

Tout cela ne nous dit pas combien de temps met une girafe pour vomir.

a écrit : Tout cela ne nous dit pas combien de temps met une girafe pour vomir. C'était une question piège ! La giraffe ne vomit pas !

En effet tous les animaux ne peuvent pas vomir, par exemple le cheval ne peut pas vomir, car les muscles de son oesophage sont trop puissants, et ça le prive d'un reflexe qui peut sauver les autres animaux (dont nous, les humains) en les faisant vomir quand un empoisonnement ou une indigestion est détectée par leur organisme (ça ne marche pas pour tous les empoisonnements, mais c'est ce qui nous fait vomir en cas d'absorption d'alcool en grande quantité et nous protège du coma éthylique par exemple). Et donc il faut être très vigilant pour éviter les indigestions aux chevaux car c'est pratiquement la mort assurée.

Dans le cas de la giraffe, elle ne vomit pas tout simplement car c'est un ruminant, comme la vache, donc la nourriture remonte pour être remâchée et ce n'est pas un vomissement.

a écrit : Je ne suis pas un expert en Darwinisme, mais je crois que l’évolution est souvent mal expliquée. On confond souvent cause et conséquence. Ce n’est pas le fait qu’il n’y ait plus de prédateur qui fait qu’ils ne volent plus.
C’est une évolution génétique liée au hasard qui a fait que certains membres de l’espèces
ont perdu la capacité à voler. Comme il n’y avait pas de prédateur cette « anomalie génétique » a pu se transmettre !


En gros on m’a expliqué plus jeune que ce n’est pas pour manger en hauteur que les girafes ont des longs cous, c’est que celles qui avaient cette anomalie génétique (sur de générations entières) ont mieux survécus car elles avaient un meilleur accès à la nourriture et donc les girafes qui n’avaient pas un long cou on fini par être moins adaptées que leurs consœurs au long cou et cette anomalie a pu se transmettre !
Dites moi si je me trompe mais ça change pas mal de chose à l’histoire ???
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Je pense aussi que certains attribut peuvent perdurer simplement car ils sont perçu comme "beau" et donnent donc un avantage reproductif.

Ce qui manque dans le débat, je trouve, c’est la notion de pression de sélection. D’accord, les râles qui ne peuvent pas voler se reproduisent, mais pourquoi ils prennent le pas sur la population ?
Le pendant avec les girafes : celles au cou court ont moins accès à la nourriture, meurent de faim, et disparaissent petit à petit (simpliste). Quid des râles ? Pourquoi le fait de savoir voler donne un désavantage compétitif ?

a écrit : Cette anecdote vient me rappeler que j’ai un coccyx..
Disparition graduelle de mon coccyx ok… mais à quoi cette queue pouvait bien me servir il y a 25 million d’années ?
Les ailles du râle finiront-elles en petit bout d’os qui font souffrir quand on se les casses??
Où en pattes avant, qui sait...

Rendez vous dans 10 millions d'années pour faire le point. :)

a écrit : On développe davantage de petits orteils en faisant de la boxe thaï ou il en a deux comme tout le monde ? J'ai pas compris, mais ce que je dis est vrai, tous ses petits orteils sont pétés, les os sont en miette, ils lui servent à rien à part à prendre de la place dans ses groles.
S'il y avait une blague, je ne l'ai pas saisie, désolé.

a écrit : Ce qui manque dans le débat, je trouve, c’est la notion de pression de sélection. D’accord, les râles qui ne peuvent pas voler se reproduisent, mais pourquoi ils prennent le pas sur la population ?
Le pendant avec les girafes : celles au cou court ont moins accès à la nourriture, meurent de faim, et disparaissent
petit à petit (simpliste). Quid des râles ? Pourquoi le fait de savoir voler donne un désavantage compétitif ? Afficher tout
Parce qu'à la base, savoir voler, c'est pour échapper aux prédateurs terrestres.
Pas de prédateurs? Pourquoi s'emmerder à s'envoler.

On peut faire le paradigme avec les poissons volants, cette capacité ne leur permet pas de manger, mais d'éviter d'être mangé.

Là on parle d'ailes qui s'atrophient au fil du temps, n'étant pas une évolution mortelle.
Mais demandons-nous plutôt comment l'évolution a fait apparaître les premières ailes du premier oiseau ou dinosaure ? Parce que ce jeter dans le vide, pour échapper à un prédateur, ne laisse pas le loisir d'attendre des millions d'années que l'aile fonctionnelle soit là.
Même pour un départ du sol, vouloir échapper à un prédateur ne fait pas pousser des ailes, contrairement à l'expression.
Quelque chose m'échappe, la sélection naturelle explique que c'est un avantage qui a pris le dessus, mais n'explique en rien comment ni pourquoi l'organe aille s'est formé...
A moins qu'il y ait eu sur un couple une mutation génétique, qui se serait amélioré de génération en génération ? Peut-être que Lamarck a aussi un peu raison. En plus de Darwin.
Peut être aussi l'adaptation, la sélection et l'évolution répondent à un dessein de diversification Infini de la vie, de complexité, de beauté, en plus de la simple multiplication ?
Quoiqu'il en soit l'homme dit sapiens (sage) moderne et ancien vient contrarié cette belle dynamique du vivant, en détruisant plus qu'il ne préserve . Il est un bien piètre jardinier de l'univers, qui n'a pas encore complètement compris son rôle,, sa place et sa mission. Heureusement quelques spécimens de son espèce, de plus en plus nombreux, montrent l'exemple. Espérons que la sélection naturelle favorise le sapiens protecteur et contemplatif, et élimine l' insatiable saccageur.

a écrit : Je pense aussi que certains attribut peuvent perdurer simplement car ils sont perçu comme "beau" et donnent donc un avantage reproductif. Tout avantage reproductif peut perdurer. Ou un désavantage qui n'est pas assez fort pour permettre une sélection.

a écrit : J'ai pas compris, mais ce que je dis est vrai, tous ses petits orteils sont pétés, les os sont en miette, ils lui servent à rien à part à prendre de la place dans ses groles.
S'il y avait une blague, je ne l'ai pas saisie, désolé.
La blague c'était qu'on a deux petits orteils donc c'est un peu bizarre de dire "tous" ses petits orteils comme s'il en avait beaucoup plus. Ou alors tu parles aussi des autres orteils hormis les deux gros, donc il pourrait en avoir jusqu'à 8 qui sont cassés ?

a écrit : Là on parle d'ailes qui s'atrophient au fil du temps, n'étant pas une évolution mortelle.
Mais demandons-nous plutôt comment l'évolution a fait apparaître les premières ailes du premier oiseau ou dinosaure ? Parce que ce jeter dans le vide, pour échapper à un prédateur, ne laisse pas le loisi
r d'attendre des millions d'années que l'aile fonctionnelle soit là.
Même pour un départ du sol, vouloir échapper à un prédateur ne fait pas pousser des ailes, contrairement à l'expression.
Quelque chose m'échappe, la sélection naturelle explique que c'est un avantage qui a pris le dessus, mais n'explique en rien comment ni pourquoi l'organe aille s'est formé...
A moins qu'il y ait eu sur un couple une mutation génétique, qui se serait amélioré de génération en génération ? Peut-être que Lamarck a aussi un peu raison. En plus de Darwin.
Peut être aussi l'adaptation, la sélection et l'évolution répondent à un dessein de diversification Infini de la vie, de complexité, de beauté, en plus de la simple multiplication ?
Quoiqu'il en soit l'homme dit sapiens (sage) moderne et ancien vient contrarié cette belle dynamique du vivant, en détruisant plus qu'il ne préserve . Il est un bien piètre jardinier de l'univers, qui n'a pas encore complètement compris son rôle,, sa place et sa mission. Heureusement quelques spécimens de son espèce, de plus en plus nombreux, montrent l'exemple. Espérons que la sélection naturelle favorise le sapiens protecteur et contemplatif, et élimine l' insatiable saccageur.
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Je sais pas, demande aux écureuils, y'en a qui planent déjà, un jour ils voleront, je pense. :)

Tu préfère quoi, être dévoré vivant par un ours où sauter de la falaise? ^^
Moi seconde solution, une microchance de survie, c'est probablement parti de là.

a écrit : Attention quand même à ne pas croire que ça serait aussi simple. La théorie de Darwin n'explique pas tout et on découvre qu'il y a des caractères acquis qui peuvent se transmettre. Donc tout ne fonctionne pas à coup de gènes dominants ou récessifs. On découvre qu'un individu peut acquérir et transmettre la capacité d'exprimer plus ou moins certains gènes qu'il possède.

C'est un peu comme les théories de Newton qui expliquaient parfaitement tout ce qu'on observait et qui paraissaient donc indubitables, jusqu'à ce qu'on observe un peu mieux et qu'on découvre des phénomènes qu'elles n'avaient pas prévus, et il y a eu Einstein qui a développé des théories qui ne remettent pas en cause la mécanique newtonienne dans le cas général mais entrent davantage dans les détails pour expliquer les particularités observées dans des situations extrêmes.

Donc la théorie de l'évolution de Darwin explique très bien globalement la transmission des caractères et l'évolution des espèces mais on n'exclut pas qu'il y a d'autres mécanismes à l'oeuvre pour expliquer vraiment la réalité dans tous ses détails.

Concernant les giraffes, c'est un peu trop caricatural de dire que celles qui avaient un cou plus court pouvaient bien moins manger et n'ont pas pu se reproduire aussi bien, sinon comment tu expliquerais que les jeunes giraffes survivent entre leur sevrage et le moment où elles atteignent leur taille adulte et l'âge de se reproduire, si les plus grandes giraffes prennent toute la nourriture ? Tu peux toujours dire que les parents les protègent et les aident, mais cette aide ne va pas jusqu'à leur tendre de la nourriture, donc les plus petites giraffes ont bien toutes trouvé à se nourrir, quelle que soit leur taille sinon il n'y aurait pas eu de génération suivante et plus aucune giraffe dans la savane. Et donc les petites giraffes adultes on bien pu se nourrir au moins aussi bien que les juvéniles destinées à devenir plus grandes, alors il y a peut-être la séduction du partenaire qui a pu jouer dans la sélection naturelle, ou encore d'autres choses...

Tout ça pour dire que la théorie de Darwin ne doit pas être appliquée de manière simpliste et qu'elle n'explique probablement pas tout.
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Concernant le cas très spécifique des girafes, sache que les girafes adultes arrachent des feuilles pour les juvéniles quand ceux-ci sont trop petits, c'est un comportement qui a été observé maintes fois. Tu n'auras aucune difficulté à le vérifier par toi-même.

Quand à la faillibilité de la théorie de Darwin, je ne peux que partager tes observations. La vérité est, comme l'écrit le philosophe Richard Rorty, la meilleure explication dont on dispose "pour le moment" (jusqu'à son remplacement).

a écrit : Concernant le cas très spécifique des girafes, sache que les girafes adultes arrachent des feuilles pour les juvéniles quand ceux-ci sont trop petits, c'est un comportement qui a été observé maintes fois. Tu n'auras aucune difficulté à le vérifier par toi-même.

Quand à la faillibilité de la thé
orie de Darwin, je ne peux que partager tes observations. La vérité est, comme l'écrit le philosophe Richard Rorty, la meilleure explication dont on dispose "pour le moment" (jusqu'à son remplacement). Afficher tout
J'avais pensé à ça puisque j'avais précisé "qu'elles les aident mais pas au point de leur tendre la nourriture", alors je veux bien croire qu'elles les aident au point de leur tendre de la nourriture, mais sûrement pas jusqu'à ce que le jeune deviennent aussi grands que les plus grandes giraffes, donc les plus petites giraffes ne sont pas désavantagées par rapport aux jeunes qui deviendront les plus grandes giraffes mais qui n'ont pas tout à fait fini leur croissance et à qui les parents ont cessé de donner la becquée. Donc je pense quand même que c'est un peu simpliste de croire que les giraffes pluls grandes ne laissent pas assez à manger aux plus petites, et il peut y avoir beaucoup d'autres usages d'un long cou, par exemple dans les rituels de séduction ou les combats entre mâles pour gagner le droit de s'accoupler avec la femelle et là c'est forcément entre adultes donc je veux bien croire que les plus grands et les plus costauds sont avantagés pour pouvoir conquérir des femelles, se reproduire et transmettre leurs gènes à la prochaine génération.

Mais du coup, à quel endroit du cou les girafes doivent porter la cravate ?

a écrit : Ce qui manque dans le débat, je trouve, c’est la notion de pression de sélection. D’accord, les râles qui ne peuvent pas voler se reproduisent, mais pourquoi ils prennent le pas sur la population ?
Le pendant avec les girafes : celles au cou court ont moins accès à la nourriture, meurent de faim, et disparaissent
petit à petit (simpliste). Quid des râles ? Pourquoi le fait de savoir voler donne un désavantage compétitif ? Afficher tout
Ou juste que ne pas savoir voler ne le désavantage pas dans un milieu où il n'a pas de prédateurs.

a écrit : On m'a déjà expliqué plein de fois. Mais ça veut pas rentrer :
Sélection ou adaptation ?

Dans ce cas j'ai l'impression que la théorie de Lamarck trouve sa démonstration (ce qui, a mon sens, n'invalide pas Darwin, deux causes pouvant aboutir au même effet), et pourtant j'ai l&
#039;impression que des gens assez calés m'ont déjà longuement soutenu que seule la théorie de Darwin était valide. Afficher tout
La théorie de Darwin est la théorie admise et irréfutée. Cependant avec les recherches récentes , il se pourrait que la vérité se situent dans un mélange entre la théorie de Darwin et de Lamarck ( avec un preponderance pour la théorie de Darwin ).