McArthur Wheeler et Clifton Earl Johnson furent deux malfrats américains un tantinet stupides : en 1995, ils braquèrent une banque en s'enduisant le visage de jus de citron, pensant qu'ils seraient invisibles sur les caméras de surveillance (par analogie avec l'encre invisible à base de citron). ls furent arrêtés, et inspirèrent les recherches sur l'effet Dunning-Kruger, un biais cognitif qui fait que les personnes les moins compétentes s'imaginent parfois être les plus compétentes.
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Commentaires préférés (3)
Impossible de retrouver la source sur Internet, mais j'avais lu un gag similaire.
Un braqueur, toujours aux USA, avait pénétré dans la banque, nu et entièrement recouvert de pommade à l'oxyde de zinc, qui a une teinte bleutée.
Il pensait ainsi se rendre invisible aux caméras grâce aux oxydes métalliques le recouvrant.
Fait divers du début des années 80.
Deux ‘malfrats’ ? Je pense que le titre de ‘malfrats’ se mérite. Capone était un malfrat. C’est deux la, je les appellerai plutôt 2 nigauds, ou 2 couillons….
Ça rappelle l’épisode « La soucoupe et le perroquet » de l’émission StripTease. Dans cet épisode, un illuminé fabriquait une soucoupe volante en bois et en papier journal mâché, tout en se moquant de l’émission scientifique qui passait sur sa télé…
Culte!
Tous les commentaires (31)
Impossible de retrouver la source sur Internet, mais j'avais lu un gag similaire.
Un braqueur, toujours aux USA, avait pénétré dans la banque, nu et entièrement recouvert de pommade à l'oxyde de zinc, qui a une teinte bleutée.
Il pensait ainsi se rendre invisible aux caméras grâce aux oxydes métalliques le recouvrant.
Fait divers du début des années 80.
www.newspapers.com/article/111378933/lemon-juice-didnt-work-robber-jailed/
Comme disait M. Brassens : Quand on est c....
À noter que l'effet Dunning-Kruger a semble t-il était pas mal remis en question et ne fait pas consensus au sein de la communauté scientifique.
Ce qui est amusant du coup puisque ces dernières années toutes les personnes mettant en avant ce biais de façon incorrecte rentrent eux mêmes dans ledit biais.
De ce que je sais c'est plus les mauvaises interprétations et compréhensions de leurs conclusions que l'existence du biais cognitif qu'ils illustrent qui amène cette remise en question.
Il a fallu les passer quelques instants seulement au grill pour voir apparaître leurs visages ....
Deux ‘malfrats’ ? Je pense que le titre de ‘malfrats’ se mérite. Capone était un malfrat. C’est deux la, je les appellerai plutôt 2 nigauds, ou 2 couillons….
Ça rappelle l’épisode « La soucoupe et le perroquet » de l’émission StripTease. Dans cet épisode, un illuminé fabriquait une soucoupe volante en bois et en papier journal mâché, tout en se moquant de l’émission scientifique qui passait sur sa télé…
Culte!
Un peu comme l'entièreté des biais et de la psychologie en général. Une fois le sujet au courant, il ne réagira plus pareil à l'expérience. De plus, je ne sais plus les chiffres, mais une bonne part des études en psychologie ne sont pas reproductibles... en science, il faut isoler un paramètre et ne pas toucher aux autres pour en voir son effet. Impossible de faire ça en psychologie ou presque. La plasticité cérébrale nous joue des tours...
Je pense qu'ils se sont pris pour du papier
La télé qui vous déshabille
Bonjour, ton premier paragraphe est tout a fait pertinent. Les recherches en psychologie modernes sont désormais façonnées de manière a être de + en + reproductibles (critère majeur pour parler de science ), mais pas sur les mêmes sujets bien sûr. Meme si bien sûr ça ne pourra jamais l'être a 100% comme en science "dure". Par contre cela n'a, je crois, rien à voir avec la plasticité cérébrale qui est la capacité du cerveau à se modifier (sur le plan anatomique et/ou fonctionnel) en fonction des expositions au cours des apprentissages. Mais avec une notion de moyen/long terme , donc pas sur une experience de psychologie unique.
Si un chercheur en psychologie / sciences sociales qui passe par là pouvait confirmer
On a aussi le très classique braqueur/voleur qui décide de faire son coup par une nuit d'hiver où le sol est recouvert de neige.
"Il fait froid à fendre les pierres, les rues sont désertes, personne ne me verra !" Le raisonnement est bon, sauf que y'a tellement personne qui ose sortir par ce temps, que les seules empreontes visibles dans la neige sont celles qui vont du commerce que tu as braqué à ton domicile !
Grand classique:
www.20minutes.fr/faits_divers/2230479-20180302-lyon-trahi-traces-neige-jeune-voleur-fait-coincer
lequotidien.lu/police-justice/le-faux-pas-du-voleur-qui-laisse-ses-traces-dans-la-neige/
Excellent, c'est du haut level!
Dans le genre "crétin intersidéral" j'ai ça a proposer aussi:
video-streaming.orange.fr/comedie-humour/ce-voleur-qui-n-arrive-pas-a-s-echapper-par-une-porte-ouverte-CNT000001am5D8.html
il faut tirer, c'est écrit dessus! ^^
@philippe il manque un I dans la phrase ls furent arrêtés,
Tu as fait ma soirée avec cette vidéo
Effet que l'on peut constater très souvent sur les plateaux de BFM avec les con...sultans
A ton service, mais c'est pas moi qui tenais la caméra.
-Il est con où quoi, ce nico???
-Difficile à dire!
:)
Bonjour,
Oui c'est cela, il existe différents biais en recherche et lors d'une étude il faut faire attention à ne pas en créer. Ce qui est en effet difficile à éviter. Notamment comme vous le dites le fait que le participant finit par connaître " la règle du jeu" sans compter un risque de lassitude. Ainsi on utilise plusieurs types de passations. Déjà aucun individu n'est identique donc on a un risque d'avoir des facteurs extérieurs qui viennent ruiner l'expérimentation. Donc soit on choisit le même groupe qui passera plusieurs fois l'expérience ou soit on en choisit plusieurs. On peut aussi choisir de faire passer les épreuves en mode aléatoire pour éviter les effets de lassitude ou de facilitation à la fin d'une épreuve ou d'un questionnaire.
C'est pour cela qu'on utilise un plan d'expérience avec le nombre de sujets, s'ils passent une ou plusieurs fois les épreuves et dans un ou plusieurs ordres, dans telle ou telle condition. Un plan d' expérience est donc un ensemble de facteurs organisés par des relations de croisement (*) et/ou
d’emboîtement (<>) . C'est la structure du protocole. Le plan exprime les différents facteurs avec une lettre majuscule et le nombre de modalités de
chaque facteur.
Je ne peux pas l'écrire convenablement ici car l'écriture est particulière il y a un trait sous le S qui désigne le nombre de sujets aléatoires par chaque groupe, par exemple : S20 <O2>*M3. 40 sujets divisés en 2 groupes vont passer dans 2 ordres différents 3 épreuves.
Bon j'arrête ici mon cours! Sinon RDV en cours de statistiques en psycho!