La Nouvelle-Zélande comporte des milliers de "Paper Streets" (rues de papier), qui apparaissent sur les cartes plusieurs années avant d'être construites, et ne sont parfois jamais construites. Elles impactent pourtant les futures constructions qui doivent les prendre en compte dans leur tracé. On estime qu'il existe aujourd'hui 56 000 km de rues de papier en Nouvelle-Zélande.
Commentaires préférés (3)
Comme ces "fausses" routes ont une existence légale et le même statut juridique qu'une route formée, je me demande si elles ont aussi l'obligation d'apparaitre sur les GPS. Si c'est le cas, ça doit être un beau boxon...
-Mais...mais... mais... Je rève où on est dans un champ de patates??? ^^
Ca ne me choque pas que des rues et des routes soient planifiées et que leur emprise au sol soit inconstructible lorsqu'il y a un projet de lotissement, même si elles risquent de ne jamais voir le jour. Il vaut mieux prévoir plus de rues plutôt que tout diviser en parcelles constructibles et ensuite se demander où faire passer une rue supplémentaire et devoir exproprier les habitants quand la ville prend de l'ampleur et qu'il faut élargir les routes ou en créer de nouvelles.
Tous les commentaires (16)
Comme ces "fausses" routes ont une existence légale et le même statut juridique qu'une route formée, je me demande si elles ont aussi l'obligation d'apparaitre sur les GPS. Si c'est le cas, ça doit être un beau boxon...
-Mais...mais... mais... Je rève où on est dans un champ de patates??? ^^
C'est un peu l'équivalent des plans locaux d'urbanisme en france
Il était un petit homme
Pirouette, cacahuète
...
;)
J'ai l'impression, de ce que je comprends des sources, que ces "unformed legal roads" ressemblent davantage à ce que nous appellons "cervitudes de passages", qu'à des routes ou voies répertoriées en attente éventuelle de constructions. On en trouve sur des propriétés privées, comme chez nous, et publiques aussi... Pour ces dernières, cela pourrait s'apparenter à des chemins ruraux, des sentes de villages, des chemins de chasses, etc... Comme chez nous ces "cervitudes de passages" sont notariées, doivent être respectées, non modifiées, et personne ne peut se les approprier.
J'ai écrit "j'ai l'impression" ; pas sûr d'avoir tout compris ;)
La source précise que lorsqu'une maison est construite à coté, le propriétaire peut être tenté d’absorber cette zone pour élargir son jardin vu qu'elle sert a priori a rien... ce qui est interdit car potentiellement, cette zone peut un jour servir de chemin d'accès pour une construction plus loin. C'est peut-etre le lien d'une ressemblance avec une servitude, mais cela reste un cas particulier.
A noter qu'elles bénéficient d'un droit de passage public, comme toute route publique.
Ca ne me choque pas que des rues et des routes soient planifiées et que leur emprise au sol soit inconstructible lorsqu'il y a un projet de lotissement, même si elles risquent de ne jamais voir le jour. Il vaut mieux prévoir plus de rues plutôt que tout diviser en parcelles constructibles et ensuite se demander où faire passer une rue supplémentaire et devoir exproprier les habitants quand la ville prend de l'ampleur et qu'il faut élargir les routes ou en créer de nouvelles.
Le Panama a aussi des papers …
—> []
Et pas que routière en fait. De manière générale, les infrastructures de transport sont souvent pas assez anticipées par rapport au développement de la population locale...
Je ne plaisante pas, je le fais. Au stylo à bille, ca marque bien