Pour dissimuler son usine de bombardiers B-17 durant la Seconde Guerre mondiale, Boeing ne fit pas les choses à moitié : le toit fut complètement transformé en quartier résidentiel, avec des fausses maisons et des décors de jardins. Boeing recruta même des figurants pour déambuler dans le décor.
Commentaires préférés (3)
On ne se rend évidemment pas compte que c’est un toit - sinon c’est grillé (Hans, que fé cé pafillon sur le toit d’ein hangar ?).
La vidéo fait fortement penser à certains vieux épisodes de la Quatrième dimension.
Dans la première source, il y a une photo aérienne, c'est bluffant! Si on a pas vu les photos prises au sol, je défie quiconque de repérer l'usine.
Mieux, les photos sont en noir et blanc et la définition de l'époque laisse un peu à désirer, donc ils ont appelle des pilotes qui ne connaissaient pas le coin et leur ont demandé de survoler la zone pour déceler à l'œil ces usines, aucune n'a été notifiée dans les rapports.
Balaises Hollywood!!!
En 1939, les Forces Armées des États-Unis possèdent 3000 avions.
Bien qu'ils ne rentrent pleinement dans la Seconde Guerre Mondiale qu'en décembre 1941, le développement et fabrication de nouveaux types d'avions militaires s'initie.
Ensuite, à partir de 1942, tout change: il faut fabriquer des avions à la chaîne. À la fin du Conflit Mondial, les efforts conjugués des 134 millions d'américains, ont fabriqué... 300 000 avions !
En 1944, année record de fabrication, de tous les jours que D.ieu fit, 263 avions sortent des chaînes de montage.
Pour fabriquer autant d'exemplaires, les Américains donnent au cours des Scrap Drives, une moyenne annuelle de 5 millions de tonnes de ferraille !
Insuffisant, bien évidemment, le secteur minier se dédie casi exclusivement à pourvoir l'immense Machine de Guerre. On ne fabrique plus de jouets en acier, ni épingles à cheveux, ni réveils...
Comme il faut encore plus, les États-Unis achètent du minerai au Brésil, au Chili, à l'Argentine...
L'immense fabrique de matériel militaire que sont les États-Unis, engloutit 37% du PIB. 15 millions d'emplois sont créés. Même les Afro-Americains sont employés à des postes et dans des entreprises où ceci aurait été impensable, une année auparavant. Oui, la Guerre conduit également à des changements sociaux.
Fabriquer ? Oui, mais encore faut-il transporter partie de ces avions vers l'Europe... ce sont, entre autres tâches, celle que vont effectuer les WASP, une Organisation para-militaire Féminine de pilotes civiles, les faisant voler d'Ouest en Est, avant d'être embarqués.
Au nombre de 1000, ces femmes se chargeront aussi des vols officiels, et de former les nouveaux pilotes masculins qui font défaut.
Refusées au statut de militaires par une hiérarchie misogyne, celles qui décèderont dans l'exercice de leurs fonctions, n'auront pas droit à leurs funérailles payées par la Fédération, ni pourront voir le drapeau Américain recouvrir leur cercueil.
Le WASP sera dissout en décembre 1944. Les pilotes Américains masculins commençant à revenir au pays, jalousent et se plaignent des postes occupés par des Femmes...
Il faudra des décennies pour que le rôle de ces Femmes soit officiellement reconnu.
La Seconde Guerre Mondiale terminée, il y a un surplus extraordinaire d'avions. On ne sait plus qu'en faire.
Par milliers, ils sont abandonnés sur les lieux de bataille d'Asie, où jetés à la mer. Le coût de transport retour est trop élevé.
On ne prend pas plus la peine de les démonter. C'est toujours trop cher.
Alors, il seront revendus aux particuliers, les offrant à 100$... Certains deviendront des poulaillers dans les granges.
Si l'on effectue le cumul d'exemplaires fabriqués par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Reich Nazi, L'URSS, le Japon Impérial, l'Italie et la France, la Seconde Guerre Mondiale fut "le Conflit des 800 000 avions".
Un autre jour, on pourra parler de la Fabrique Navale que furent les États-Unis...
Ou encore les fabriques de voitures devenues chaînes de montage de tanks, de jeeps...
Tous les commentaires (14)
On ne se rend évidemment pas compte que c’est un toit - sinon c’est grillé (Hans, que fé cé pafillon sur le toit d’ein hangar ?).
La vidéo fait fortement penser à certains vieux épisodes de la Quatrième dimension.
Dans la première source, il y a une photo aérienne, c'est bluffant! Si on a pas vu les photos prises au sol, je défie quiconque de repérer l'usine.
Mieux, les photos sont en noir et blanc et la définition de l'époque laisse un peu à désirer, donc ils ont appelle des pilotes qui ne connaissaient pas le coin et leur ont demandé de survoler la zone pour déceler à l'œil ces usines, aucune n'a été notifiée dans les rapports.
Balaises Hollywood!!!
En 1939, les Forces Armées des États-Unis possèdent 3000 avions.
Bien qu'ils ne rentrent pleinement dans la Seconde Guerre Mondiale qu'en décembre 1941, le développement et fabrication de nouveaux types d'avions militaires s'initie.
Ensuite, à partir de 1942, tout change: il faut fabriquer des avions à la chaîne. À la fin du Conflit Mondial, les efforts conjugués des 134 millions d'américains, ont fabriqué... 300 000 avions !
En 1944, année record de fabrication, de tous les jours que D.ieu fit, 263 avions sortent des chaînes de montage.
Pour fabriquer autant d'exemplaires, les Américains donnent au cours des Scrap Drives, une moyenne annuelle de 5 millions de tonnes de ferraille !
Insuffisant, bien évidemment, le secteur minier se dédie casi exclusivement à pourvoir l'immense Machine de Guerre. On ne fabrique plus de jouets en acier, ni épingles à cheveux, ni réveils...
Comme il faut encore plus, les États-Unis achètent du minerai au Brésil, au Chili, à l'Argentine...
L'immense fabrique de matériel militaire que sont les États-Unis, engloutit 37% du PIB. 15 millions d'emplois sont créés. Même les Afro-Americains sont employés à des postes et dans des entreprises où ceci aurait été impensable, une année auparavant. Oui, la Guerre conduit également à des changements sociaux.
Fabriquer ? Oui, mais encore faut-il transporter partie de ces avions vers l'Europe... ce sont, entre autres tâches, celle que vont effectuer les WASP, une Organisation para-militaire Féminine de pilotes civiles, les faisant voler d'Ouest en Est, avant d'être embarqués.
Au nombre de 1000, ces femmes se chargeront aussi des vols officiels, et de former les nouveaux pilotes masculins qui font défaut.
Refusées au statut de militaires par une hiérarchie misogyne, celles qui décèderont dans l'exercice de leurs fonctions, n'auront pas droit à leurs funérailles payées par la Fédération, ni pourront voir le drapeau Américain recouvrir leur cercueil.
Le WASP sera dissout en décembre 1944. Les pilotes Américains masculins commençant à revenir au pays, jalousent et se plaignent des postes occupés par des Femmes...
Il faudra des décennies pour que le rôle de ces Femmes soit officiellement reconnu.
La Seconde Guerre Mondiale terminée, il y a un surplus extraordinaire d'avions. On ne sait plus qu'en faire.
Par milliers, ils sont abandonnés sur les lieux de bataille d'Asie, où jetés à la mer. Le coût de transport retour est trop élevé.
On ne prend pas plus la peine de les démonter. C'est toujours trop cher.
Alors, il seront revendus aux particuliers, les offrant à 100$... Certains deviendront des poulaillers dans les granges.
Si l'on effectue le cumul d'exemplaires fabriqués par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Reich Nazi, L'URSS, le Japon Impérial, l'Italie et la France, la Seconde Guerre Mondiale fut "le Conflit des 800 000 avions".
Un autre jour, on pourra parler de la Fabrique Navale que furent les États-Unis...
Ou encore les fabriques de voitures devenues chaînes de montage de tanks, de jeeps...
À mettre en relation avec :
secouchermoinsbete.fr/203-des-tanks-en-carton-durant-la-seconde-guerre-mondiale
secouchermoinsbete.fr/68378-le-nom-des-tanks-etait-destine-a-tromper-les-espions
Loin de moi les thèses complotistes mais imaginez un seul instant de plus gros moyens encore pour des enjeux tout aussi importants si ce n'est plus et vous obtenez un vol lunaire avec le premier pas sur notre satellite naturel
Je vais encore vous parlez de Belfast, mais lors de la seconde guerre mondiale, le bâtiment du parlement à été totalement peint en noir pour ne plus être aussi visible du ciel.
www.niassembly.gov.uk/assembly-business/office-of-the-speaker/80th-anniversary-open-day/parliament-buildings-facts/
Stormont est maintenant entouré d'un magnifique parc où je passe pas mal de mes weekends en famille.
A mon avis, tu aurais même pu en faire usage, pour rédiger une anecdote...
NB: ouvrez le lien pour lire (traduit ou non), ce qui a été utilisé à mode de peinture. Surprenant !
Je plaisante, hein mais j'imagine Saturn 5 au décollage en contreplaqué et en carton... ^^
Je me demande comment il ont eu l'idée de mélanger ça...
Je pense qu'il serait intéressant d'avoir une anecdote rédigée par la main de @Daviv, pour en savoir plus.
@Daviv, es-tu là ?....
@epoxy
J'ai essayé de me renseigner ce soir et en vrai il y à très très peu d'informations concrètes.
D'ailleurs j'ai lu pas mal de fois (tout les sites semblent avoir les mêmes sources) que le fait que le bâtiment ait été peint fut démenti pendant pas mal de temps, personne n'ayant de preuve à l'époque. Ça en est devenu une légende urbaine jusqu'à trouvé cette photo d'un bus passant devant..
Pour le choix de la "peinture", pas trouvé grand chose, mais j'imagine qu'ils ont pris ce qui était disponible en temps de guerre. Belfast en été sent le fumier, alors que c'est une ville de ~650 000 habitants, mais je fais 10km et je suis dans une campagne ressemblant à notre Corrèze.
Il y avait aussi l'idée que cette peinture soit "lavable" et donc pas besoin de repeindre par dessus. Apparemment le lavage ayant pris 7ans, repeindre aurait peut-être été une bonne idée.
La peinture traditionnelle fût sûrement utilisé pour la marine a Belfast.
Dans une baraque, on peut replâtrer après, mais sur un monument en pierre de taille...
Je ne fais que supposer mais c'est peut être une explication.
Les sites enterrés, c'est encore plus discret. Des forts en france étaient sous terre durant la 1ere guerre. A lyon le mont verdun abrite un QG de l'aeronaval militaire.
....Ou pour le moins, tout concorde.
Le torchis est composé de sable, d'argile et d'eau, auquel l'on rajoute de la paille ou de l'herbe séchée et broyée, pour donner de la cohésion, telles des barres de fer dans du béton armé.
On y rajoute également de la bouse d'herbivore (de là, la précision de "fumier de vache") car elle sert de liant. On peut le remplacer par du sang ou encore de l'urine..
L'ajout de goudron, c'est pour impermeabiliser le torchis. J'en trouve référence dans des liens expliquant son emploi, quand l'enduit de torchis est extérieur, et qu'il ne sera pas protégé des intempéries par un ample auvent du toit.