Le pilotage automatique d'un avion ne concerne pas que le vol, mais peut aussi avoir lieu lors de l'atterrissage : certaines pistes sont équipées du système ILS (Instrumental Landing System) qui guide l'avion lors de l'atterrissage. Sous certaines conditions météorologiques (fort brouillard), l'ILS CAT IIIc est un atterrissage totalement géré par le pilote automatique.
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Me faut la meme chose quand jrentre bourré !!
Y'a t'il un pilote dans l'avion?
Il faut un minimum de visibilité quand même pour atterrir même en ifr. Et les pilotes ne disparaîtront pas c'est sur car comme dit plus haut ils peuvent prendre des décisions en une seconde qu'on ordinateur ne pourrait prendre. Une autre raison également très importante vient du fait que psychologiquement l'homme refuserait de monter dans un avion sans pilote.
Concernant les facteurs humains, je dirais plutôt qu'ils entrent en jeu dans la grande majorité des incidents. Mais il est abusif de dire qu'ils en sont la principale cause. Avant qu'une situation à risque débouche sur un incident réel, il faut que plusieurs nettoyées de sécurité soient franchies ; souvent, la barrière constituée par l'Homme en général est franchie, mais ce n'est pas une nécessité, et surtout, ce n'est généralement pas suffisant pour aboutir à un incident.
Petite faute sur mon précédent message : lire «barrières» à la place de «nettoyées». Désolé, mon téléphone me joue des tours et je ne peux pas éditer mon message..
De plus dans beaucoup de situations l'homme pourra prendre une décision rapide selon plus de facteurs en jeu que ne le ferait une machine. Et même si le facteur humain est la cause majeure des accidents il ne faut pas oublier qu'à la base la plupart du temps elle vient d'une information erronée et/ou d'une situation jamais vue et donc non anticipée.
Il n'y a jamais qu'une seule cause à une catastrophe aérienne.
Et de plus malgré le pilote automatique il reste quand même suffisamment de boulot pour occuper tout ce petit monde, il ne faut pas les imaginer en train de dormir ou de se tourner les pouces pendant les longs vols :-).
Cela n'empêche pas que le pilote doit être 100% opérationnel et maîtriser la man?uvre en manuelle quoi qu'il arrive mais après une longue mission, la fatigue physique, mentale et l'éventuel charge militaire restante ça apporte quand même une sécurité non négligeable à la manoeuvre qui n'est pas sans danger même pour les "vieux moustachus".
Cette anecdote est en double!