Les Mayas avaient leur propre réseau de routes, couvrant des centaines de kilomètres, dont certaines portions sont encore utilisées aujourd'hui. Ces "sacbeob", surélevés et bordés de murets, sont revêtus d'un mortier blanc résistant à la pluie. Aujourd'hui, de nombreuses portions sont restaurées, et certaines ont servi de base pour la construction de routes et de chemins de fer.
Commentaires préférés (3)
Le mot sacbeob utilisé dans l'anecdote est un pluriel, si vous voulez en parler au singulier, il faut dire sacbé.
L’application extrêmement populaire en ce moment est Polycam qui permet de faire tout ça très facilement. Il me semble qu’elle peut aussi fonctionner sans LiDAR de façon moins précise sur des objets ponctuels (sans en être absolument certain). Je ne sais pas si j’ai répondu à ta question ^^
(Après il faut pas leur enlever que déjà avoir des choses qui tiennent jusqu'à aujourd'hui c'est du beau boulot)
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Ils savaient construire à l'époque ! C'était fais pour durer !
Les scientifiques ont utilisé la technologie « LiDAR » pour les étudier voire découvrir depuis le ciel (la même qui équipe certains téléphones aujourd’hui), la végétation rendant la route invisible. Je l’ai sur mon téléphone c’est vrai que c’est impressionnant ce que c’est capable de faire.
Le mot sacbeob utilisé dans l'anecdote est un pluriel, si vous voulez en parler au singulier, il faut dire sacbé.
L’application extrêmement populaire en ce moment est Polycam qui permet de faire tout ça très facilement. Il me semble qu’elle peut aussi fonctionner sans LiDAR de façon moins précise sur des objets ponctuels (sans en être absolument certain). Je ne sais pas si j’ai répondu à ta question ^^
(Après il faut pas leur enlever que déjà avoir des choses qui tiennent jusqu'à aujourd'hui c'est du beau boulot)
Pour l'anecdote, ce sont surtout les tracés qui ont été retrouvés (un peu comme les voies romaines chez nous), et il n'est pas étonnant que des infrastructures modernes aient été construites aux mêmes endroits, pas par facilité, mais parce que les tracés ont été savamment étudiés à l'époque.
Ceci dit, ma remarque restait vraie : les routes des Mayas aussi pouvaient présenter des fissures qui pouvaient s'agraver et aboutir à une dégradation de la route. Ce qu'on a retrouvé ce ne sont pas des autoroutes parfaitement carrossables, mais des vestiges qui ne ridiculiseraient pas les vestiges de nos routes si on les laissait aussi longtemps à l'abandon. La mythique "route 66" aux USA a été abandonnée sur des grands tronçons mais elle est toujours là, il y a juste un peu d'herbe et même quelques buissons qui poussent dessus, mais si elle n'est pas démolie par des engins de chantiers, il y aura encore des vestiges pendant des millénaires.
Les Mayas, ainsi que les Incas, connaissaient la roue. En attestent des jouets pour enfants où des roues servaient à les faire mouvoir.
Cependant, un chariot ou une charette ne leur aurait pas été bien utile, car ils n'avaient pas les animaux de bat pour les tracter, tels des bœufs, ânes, chevaux, etc...
Source: "los Mayas conocían la rueda" qui vous enseigneront des photos de jouets sur roue.
Ce choix peut aussi s'expliquer par le fait que le territoire des civilisations précolombiennes (Mayas, Aztèques, Incas...) était accidenté et plutôt montagneux, rendant l'utilisation des véhicules à roues compliquée, même s'ils avaient eu des animaux de trait.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle aujourd'hui beaucoup de forces armées développent des robots quadrupèdes (pour les missions de reconnaissance notamment), beaucoup plus agiles que les robots à roues en terrain accidenté, et beaucoup plus discrets que les drones.
Enfin, on peut rappeler que certains civilisations ont utilisé la roue pour l'abandonner ensuite. C'est le cas des civilisations nomades du désert saharien. En effet, les animaux de trait (chevaux, ânes et bœufs) souffraient trop de la soif en tractant et l'entretien des chariots et des bêtes de trait était trop coûteux. Raison pour laquelle ils sont revenus au dromadaire.
Conclusion: ce n'est pas parce que les autres ne font pas comme nous, qu'ils le font moins bien.
Les sacbeob, surélevés de 50 cms à 1 mètre au-dessus du terrain avoisinant, permettait une évacuation/drainage des eaux durant la saison des pluies. Ceci était un avantage indéniable, car il permettait de maintenir le trafic commercial entre les villes des Basses-Terres, entre juillet et décembre (période des pluies).
Il était indispensable aux Mayas d'avoir ce réseau de routes, car les terres les plus fertiles, propices à l'Agriculture, se situaient en endroits concrets qui étaient souvent des zones inondables ou marécageuses, mises en valeur.
L'archéologie révèle que des villages et des villes, parfois associées à des sites religieux mineurs, se trouvaient parsemés le long des sacbeob. Cette dimension religieuse a probablement joué un rôle important dans l'œuvre de génie civil que constituait la construction et le maintien de celui-ci.
La couleur blanche, issue du stuc, avait probablement une deuxième fonction. Les Mayas pouvaient effectuer de longs trajets à pied, la nuit, afin que les excès du soleil et de la chaleur ne les affectent pas. Sous la lumière de la lune, le blanc avait un relatif pouvoir réfléchissant, permettant aux voyageurs à pied de se déplacer à vue, sans grande difficulté.
Des vestiges, nous sommes d'accord, mais pas plus.
Quand on voit à quoi ressemble une route goudronnée sans entretien, c'est au pinceau où au LIDAR qu'on saura dans 15 siècles qui il y a eu une route à cet endroit.
www.lemonde.fr/planete/article/2019/07/22/en-normandie-le-fiasco-de-la-plus-grande-route-solaire-du-monde_5492044_3244.html
Par contre la fameuse route solaire n'aura pas duré longtemps elle...