L'album de Karl Höcker, officier SS, est un témoignage unique sur le camp de concentration d'Auschwitz. Retrouvé en 2006, il contient plus d'une centaine de photographies qui incriminent directement nombre de dignitaires nazis, prouvant qu'ils avaient visité le camp et qu'ils avaient connaissance des exactions.
Commentaires préférés (3)
Si tu pars de l'hypothèse que ces jeunes étaient favorables à la solution finale, aucune contradiction à leur état d'esprit joyeux sur la photo.
Si tu pars de l'hypothèse que ça les dégoutaient, il n'y a pas de contradiction à ce qu'ils s’octroyaient des moments de répit, pour penser à autre chose, s'évader intellectuellement. Ils étaient peut-etre saouls ou en vacances ou amoureux.
Bref, pas de surinterprétation et +1 à knuf ^^
Si tu regardes la photo, tu vois que tous les personnages sont des militaires, aussi bien les hommes que les femmes, par contre on ne voit pas où cette photo a été prise - pas forcement dans un camp de concentration - ni dans quel corps de quelle armée (il y a quelques ailes sur certaines manches) servaient ces gens... Si quelqu’un reconnait ces uniformes
On a beaucoup de témoignages sur l'horreur de ces camps dont seuls quelques attardés nient l'existence
Quand j'ai commencé à bosser, ma chef de service était une ancienne déportée, et son mari aussi, ils faisaient encore des cauchemars plus de 30 ans après leurs libérations
En 1958 lors de l'exposition universelle à Bruxelles, des noires étaient montré dans des cages. En 1958 (je répète pour bien capté le truc) !! Ça veut dire que mes parents à qui j'ai présenté ma femme africaine ont pu en admirer derrière des barreaux.
Aux USA, il n'y pas si longtemps les blancs ne s'asseyaient pas avec les noires.
Il n'y a pas que les papis et mamis allemands qui doivent un peu se sentir mal à mon avis.
Tous les commentaires (35)
Regardez la photo de la 1ère source ; immonde... des militaires allemands, beaucoup de femmes, qui travaillaient dans le camp... Hilares sur la photo, un accordéon, on danse presque...
On entend souvent dire que "toute l'Allemagne n'était pas nazi" ; peut-être ! mais on ne me fera pas croire que ces gens là ignoraient ce qui se passait... Nazis ou pas, tout allait bien ! :(
J'imagine la tête des descendants de ces personnes qui regardent cette photo... l'image de papy ou Mamie en prend un sérieux coup.
Les sources informent très, très peu sur cet album. Il est juste dit que Hocker s'en serait débarrassé en 1946 (au conditionnel) puis que l'album est arrivé (par la poste je suppose) au mémorial de l'Holocauste de Washington.
Si quelqu'un a plus d'infos, je serai preneur !
Si tu pars de l'hypothèse que ces jeunes étaient favorables à la solution finale, aucune contradiction à leur état d'esprit joyeux sur la photo.
Si tu pars de l'hypothèse que ça les dégoutaient, il n'y a pas de contradiction à ce qu'ils s’octroyaient des moments de répit, pour penser à autre chose, s'évader intellectuellement. Ils étaient peut-etre saouls ou en vacances ou amoureux.
Bref, pas de surinterprétation et +1 à knuf ^^
En précisant pas album-photos, au début j'ai cru que ça parlait d'un album musical
Si tu regardes la photo, tu vois que tous les personnages sont des militaires, aussi bien les hommes que les femmes, par contre on ne voit pas où cette photo a été prise - pas forcement dans un camp de concentration - ni dans quel corps de quelle armée (il y a quelques ailes sur certaines manches) servaient ces gens... Si quelqu’un reconnait ces uniformes
On a beaucoup de témoignages sur l'horreur de ces camps dont seuls quelques attardés nient l'existence
Quand j'ai commencé à bosser, ma chef de service était une ancienne déportée, et son mari aussi, ils faisaient encore des cauchemars plus de 30 ans après leurs libérations
En 1958 lors de l'exposition universelle à Bruxelles, des noires étaient montré dans des cages. En 1958 (je répète pour bien capté le truc) !! Ça veut dire que mes parents à qui j'ai présenté ma femme africaine ont pu en admirer derrière des barreaux.
Aux USA, il n'y pas si longtemps les blancs ne s'asseyaient pas avec les noires.
Il n'y a pas que les papis et mamis allemands qui doivent un peu se sentir mal à mon avis.
Même de nos jours il y a encore régulièrement des genocides ou « nettoyages ethniques », donc pourquoi nier que l’homme en est capable ?
secouchermoinsbete.fr/91661-le-village-de-bamboula-a-vite-ferme via @moinsbete
Alors bien sûr, on a dû y montrer des choses abominables, dont des noirs en cages sûrement, puisque tu le dis, par exemple... mais c'était pour montrer l'horreur ! Pour faire en sorte qu'elle ne se reproduise plus... Pas, comme tu sembles le dire, pour "admirer" la chose. Un peu comme on peut nous montrer des photos des camps dont on parle aujourd'hui, ou dans des visites de sites à divers endroits où on voit les conditions dans lesquels étaient traités les esclaves, ou encore d'autres musées, que sais-je, il y a tellement d'aboninations à montrer dans l'histoire de l'Humanité.
Je te rassure : tes parents n'ont aucune honte à avoir visité cette exposition ;)
L'Homme a une incroyable capacité à accepter la stigmatisation de populations. Et encore plus de facilité à fermer les yeux et sa bouche. Pas besoin d'aller pointer nos parents, nous y arrivons encore et tous les jours. !
Qu'on soit clair : je n'excuse pas les atrocités de la Shoah (idem pour handicapés et tziganes à ne pas oublier...), pas plus que je ne dis qu'on ne peut pas critiquer le régime nazi. Mais avant d'invectiver tout le peuple allemand, ayons eu peu de recul et d'introspection...
Ils commémorent au mois de juin
Un débarquement d'Normandie
Ils pensent au brave soldat ricain
Qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui
Ils oublient qu'à l'abri des bombes
Les Francais criaient, 'Vive Pétain'
Qu'ils étaient bien planqués à Londres
Qu'y avait pas beaucoup d'Jean Moulin
Ca me rappelle aussi un débat en cours de philosophie au lycée où j'avais pris une douche de critique car j'étais le seul à dire que l'on ne pouvait pas s'imaginer ce qu'avaient vécu les habitants de France, Allemagne etc... qu'il était donc impossible de savoir comment on se serait comporter pendant l'occupation et que probablement/statistiquement une bonne partie de notre groupe aurait été des collaborateurs, ou aurait à minima détourner le regard. La quasi totalité de mes camarades me soutenaient qu'ils auraient été résistant... Ils n'avaient pas dû avoir de grand-parents leur racontant les horreurs de l'époque et de ce qu'on faisait subir aux résistants qui se faisaient attraper (ce fut le cas de quelques membres de ma famille).
Non seulement la population du Reich était au courant de l'Holocauste, mais ceci dès l'automne 1941, suite à l'Offensive Allemande contre l'URSS. La première phase de l'Holocauste, fut la "Shoah par balles", opérée dans la zone occupée Soviétique.
Quand l'historien Britannique Nicolas Stargardt à fait le choix d'étudier la correspondance postale de soldats Allemands, existant dans les archives municipales et régionales, il a pu en tirer la synthèse que non seulement ceux-cis étaient témoins ou acteurs directs des milliers de massacres commis, mais qu'ils en parlaient avec leur familles du Reich.
Les soldats Espagnols de la División Azul, ont également cité cette Shoah par balle, quand ils retournaient blessés en Espagne, ou durant leur permission. L'information à remonté jusqu'à l'entourage politique de Franco (vers Noël 1941), qui a même fait convoquer certains de ces soldats à Madrid, pour testifier devant le Caudillo. Les Ambassades Alliées de la Capitale, furent informées des horreurs commises sur le Front de l'est.
Dès l'hiver 1941 et printemps 1942, le Pouvoir du Reich va noter une montée de la contestation du Peuple, contre son Élite. La confiance n'est plus de mise, et les Pouvoirs Nazis locaux et régionaux du Reich, commencent à recevoir des questions relatives à l'extermination des Juifs, exigeant des réponses.
Martin Bormann, haut dignitaire Nazi et conseiller de Hitler, va en substance répondre à ces Autorités subalternes: " Confirmez ! Dites-leurs que nous n'aurons peut-être pas une autre occasion pour le faire". C'est à partir de cette époque, qu'une vague de répression contre le propre Peuple du Reich, prend place.... et qu'il se note de subtils changements comportementaux dans la société civile Allemande, où chacun "essaie maintenant de sauver sa peau" et de rester en vie jusqu'à la fin de cette guerre. Nous sommes en 1942.
En 1943, alors que l'Holocauste continue, "tout le monde le sait, mais personne n'en parle", une façon de se distancier des atrocités commises par ses semblables.
Dans l'immédiate après-guerre, où tout était à reconstruire, il s'est opéré en Allemagne, une Victimisation de la part de sa propre population, face à toutes les horreurs commises au nom du Nazisme.
Il faut attendre le procès de Adolph Eichmann en Israël, en 1960, pour que l'Holocauste revienne sur le devant de la scène internationale.
Si longtemps après ce n'est pas spécialement accusateur mais plutôt pour se libérer la conscience en mon sens.
Là, le pont avait peut-être déjà été référencé au camps ou à la solahütte, le petit club med de ces ...
Ps: Ce n'est pas tant les atrocités que les nazies ont commis qui est intenable mais la dynamique derrière, l'industrie meurtrière, c'est pensé et repensé, ça n'a pas duré une nuit, une semaine ou un mois, c'était plus de 10 ans d'escalade et de déshumanisation et même si tous n'étaient pas nazi, ils ont été élu démocratiquement alors que dès le début ça sentait pas vraiement le peace and love.
Il y a bien eu la reconstitution d’un village congolais (en mode foutage de gueule, je te l’accorde), et les figurants ont dû arrêter d’y travailler à cause de l’attitude déplorable des visiteurs ET de la polémique que déjà ça créait, justement à cause ce de côté « zoo humain ».
Mais des noirs exposés en cage à la façon d’animaux, ça me semble mensonger, tu as plus d’informations à donner ?