Jean Pierre Blanchard et John Jeffries furent les premiers à traverser la Manche par voie aérienne. Leur ballon gonflé à l'hydrogène était équipé d'un gouvernail et d'une hélice. Durant le périple, ils perdirent de l'altitude et durent jeter presque tout le matériel de navigation et même une partie de leurs vêtements.
Ils décollèrent du château de Douvres et se posèrent en forêt de Guînes, à quelques 10 km des côtes au bout d'un voyage de 2 heures environ.
Commentaires préférés (3)
Dommage qu’il n’y est pas la date de la traversée, le 7 janvier 1785. Qu’elle aventure ça a dû être!
Il aurait fallu écrire « quelque 10 km » et non quelques 10 km (mais on aurait pu écrire quelques km). Si on peut remplacer « quelque » par « environ », c’est un adverbe, donc invariable.
Je vais encore me faire critiquer pour une remarque liée à l’orthographe, mais tant pis…
Comme l'ont remarqué certains, cette prouesse a lieu très peu de temps après le premier vol habité qui se déroule fin 1783 par les célèbres frères Montgolfier.
Plusieurs aventuriers se lancent alors dans une course aux diverses traversées qui verront l'histoire retenir leur nom et celui de leurs mécènes respectifs.
Celle de la manche, décrite dans l'anecdote est en réalité un duel avec un certain Jean François Pilâtre de Rozier qui tente également la même traversée mais à partir du côté français cette fois et qui se solde par un échec dramatique.
Après avoir parcouru à peine quelque :) 5 km, un accident survient, mouvement du ballon ou défaillance de la chaudière déchire le ballon qui perd rapidement de l'altitude et vient s'écraser sur les falaises de la côte. Les 2 occupants sont tués, faisant d'eux les premières "victimes de l'air".
Pour en revenir à JP Blanchard, lui même continuera ses démonstrations aux 4 coins du monde : des pays Bas jusqu'aux États-Unis durant 4 ans où il réalise un vol devant le premier président.
Testant notamment les premiers essais en parachute avec des animaux, il finit par périr des suites d'une chute survenue lors de son 70 ème vol.
Son épouse mène également une incroyable carrière d'aérostière : première femme pilote de ballon depuis 1784 (et non la première passagère), elle se lance les représentations qu'elle continue à la mort de son mari et se spécialise dans les feux d'artifice tirés depuis un ballon et sillonne également l'Europe avec ses spectacles révolutionnaires.
Ministre de Napoléon (pour lequel elle imagine un plan pour envahir l'Europe en ballon. .. un sujet à creuser !!), elle survole le champ de mars pour son mariage avec Marie Louise d'Autriche puis pour distribuer des faire parts à la naissance de leur fils. Elle sera également
"aérostière officielle de la restauration" nommée par Louis XIII.
De nombreux vols sont périlleux et elle périt elle aussi dans un accident de ballon en 1819 au dessus des jardins de Tivoli lorsqu'elle accroche malencontreusement un arbre qui modifie l'angle d'une fusée et embrase le ballon lors de sa mise à feu. Sa chute lui sera fatale.
Inhumée au cimetière du père lachaise sous un monument représentant tristement un ballon en flamme.
Pour conclure ce "petit" mot trop souvent funeste dans ce milieu extrême sur une note plus positive, dans la belle forêt de Guînes (mon beau pays) vous pouvez venir voir la colonne Blanchard érigée à l'emplacement exact du point d'arrivée de cette rocambolesque traversée.
Tous les commentaires (17)
Je trouve ça juste incroyable pour l’époque !
Dommage qu’il n’y est pas la date de la traversée, le 7 janvier 1785. Qu’elle aventure ça a dû être!
Oubli réparé, merci. Mais pour ce genre d’anecdote, il devrait y avoir obligation d’indiquer la date de l’exploit : on se coucherait encore moins bête !!!
Il aurait fallu écrire « quelque 10 km » et non quelques 10 km (mais on aurait pu écrire quelques km). Si on peut remplacer « quelque » par « environ », c’est un adverbe, donc invariable.
Je vais encore me faire critiquer pour une remarque liée à l’orthographe, mais tant pis…
Comme l'ont remarqué certains, cette prouesse a lieu très peu de temps après le premier vol habité qui se déroule fin 1783 par les célèbres frères Montgolfier.
Plusieurs aventuriers se lancent alors dans une course aux diverses traversées qui verront l'histoire retenir leur nom et celui de leurs mécènes respectifs.
Celle de la manche, décrite dans l'anecdote est en réalité un duel avec un certain Jean François Pilâtre de Rozier qui tente également la même traversée mais à partir du côté français cette fois et qui se solde par un échec dramatique.
Après avoir parcouru à peine quelque :) 5 km, un accident survient, mouvement du ballon ou défaillance de la chaudière déchire le ballon qui perd rapidement de l'altitude et vient s'écraser sur les falaises de la côte. Les 2 occupants sont tués, faisant d'eux les premières "victimes de l'air".
Pour en revenir à JP Blanchard, lui même continuera ses démonstrations aux 4 coins du monde : des pays Bas jusqu'aux États-Unis durant 4 ans où il réalise un vol devant le premier président.
Testant notamment les premiers essais en parachute avec des animaux, il finit par périr des suites d'une chute survenue lors de son 70 ème vol.
Son épouse mène également une incroyable carrière d'aérostière : première femme pilote de ballon depuis 1784 (et non la première passagère), elle se lance les représentations qu'elle continue à la mort de son mari et se spécialise dans les feux d'artifice tirés depuis un ballon et sillonne également l'Europe avec ses spectacles révolutionnaires.
Ministre de Napoléon (pour lequel elle imagine un plan pour envahir l'Europe en ballon. .. un sujet à creuser !!), elle survole le champ de mars pour son mariage avec Marie Louise d'Autriche puis pour distribuer des faire parts à la naissance de leur fils. Elle sera également
"aérostière officielle de la restauration" nommée par Louis XIII.
De nombreux vols sont périlleux et elle périt elle aussi dans un accident de ballon en 1819 au dessus des jardins de Tivoli lorsqu'elle accroche malencontreusement un arbre qui modifie l'angle d'une fusée et embrase le ballon lors de sa mise à feu. Sa chute lui sera fatale.
Inhumée au cimetière du père lachaise sous un monument représentant tristement un ballon en flamme.
Pour conclure ce "petit" mot trop souvent funeste dans ce milieu extrême sur une note plus positive, dans la belle forêt de Guînes (mon beau pays) vous pouvez venir voir la colonne Blanchard érigée à l'emplacement exact du point d'arrivée de cette rocambolesque traversée.
-DIABLERIE!!! ^^
Peut-être que la restauration c’est avec Louis XVIII et non XIII , je plaisante mon clavier « oubli » des trucs lui aussi, belle anecdote !
J'ai beau relire mais il y a tjs une ou deux coquilles qui passent ... bien vu ;)
-SACRILEGE! AU BUCHER! ^^
En se remettant dans le contexte, l'apparition d'une telle sphère le matin dans un ciel d'hiver par ici à cette époque... il était sans doute prudent de s'armer des outils qu'ils avaient sous la main pour aller voir le fin mot de cette histoire.
D'autant plus si l'un des 2 occupants parlait anglais !!!
(Il y a comme un "Petit" passif local avec cette nationalité :-D)
Mais a priori, la rencontre s'est vite apaisée :
www.musee-guines.fr/blanchard-jefferies.htm
En creusant d'un personnage à l'autre, on trouve des parcours de vie incroyables !
1) subjonctif
2) ça s'entend si vous prononcez "ai" comme le son "è" de chaise
Quelle aventure
1) qu'il aventure marche moyennement
être !
Il faut un espace en français pour les ponctuations ayant deux morceaux ! ? :
Alors, autant je peux comprendre la critique de l'orthographe d'une anecdote, autant celle des commentaires, où on préfère la forme plutôt que le fond, me dépasse.