A Londres, la station de métro Sloane Square est traversée par une rivière, qui passe au-dessus des voies, guidée par un aqueduc en fer visible des quais. Ce dernier fut installé en 1868, lors de la construction de la gare, dont le site était traversé par la rivière Westbourne. Il est encore en service aujourd'hui.
Commentaires préférés (3)
Vous remarquerez que cet aqueduc en fer est pourvu d’un toit pour éviter de mouiller l’eau qui y passe :-).
On peut remarquer le nom de la ligne affiché sur ce train : 'circle line'. Comme son nom l'indique c'est (ou plutôt c'était) une ligne circulaire sans terminus qui est (était) parcourue par des trains qui font (faisaient) le tour continuellement ! Les Anglais aimaient bien les lignes circulaires, ils n'ont eu de cesse, au cours de la construction de leur métro, de boucler les lignes qu'ils construisaient et prolongeaient. Et ils les appelaient même 'circle' quand elles étaient mises en service sans être circulaires tellement ils étaient sûrs qu'elles seraient prolongées un jour pour devenir circulaires ! Il y a donc eu plusieurs lignes circulaires au cours de l'histoire du métro de Londres, en même temps, plus ou moins concentriques, avec des noms qui permettaient de les distinguer : cercle intérieur, grand cercle extérieur, etc. Malheureusement, les Anglais, même s'ils n'aiment pas faire comme les autres, ont dû se rendre à l'évidence : si les autres ne font pas de lignes circulaires c'est parce que c'est pas pratique ! Ça pose des problèmes pour l'exploitation de ne pas avoir de terminus : si un train prend du retard, ça affecte toute la ligne, et sur plusieurs tours ! Et ce n'est pas non plus facile d'ajouter ou enlever des trains pour s'adapter aux périodes d'affluence au cours de la journée. Les lignes ont donc évolué pour ne plus être en boucle. Et même la dernière, cette 'circle line' qui porte toujours ce nom comme on le voit sur cette photo, n'est plus circulaire, c'est pourquoi j'en parlais au passé : elle emprunte maintenant une extension qui lui sert de terminus ! Les Anglais ont profité que leurs rails sont tous interconnectés pour changer la configuration des lignes de métro de temps en temps, comme on pourrait changer des lignes de bus en parcourant les rues différemment. Et ils ont d'ailleurs des lignes qui parcourent les mêmes voies. Suite à la construction de prolongements, d'autres lignes de métro ont été créés qui utilisent cette ligne 'circle line' sur une partie de leur trajet, si bien qu'elle a fini par partager la totalité de son parcours avec d'autres lignes. Et elle a maintenant un terminus. Il lui reste son nom qu'on garde en souvenir...
À Paris aussi, la ligne 4 du métro qui traverse Paris du nord au sud passe, non pas sous une modeste rivière, mais sous un fleuve: la Seine ! Et ce depuis 1910.
Le défi était de creuser dans une terre extrêmement humide, plus on s'approchait du fleuve et plus c'était boueux. Un temps on envisagea de scinder la ligne en deux tronçons non raccordés entre eux.
Mais les ingénieurs eurent alors l'idée géniale de congeler la terre par injection de saumure. Creuser dans la glace (-24°) est bien plus simple et bien plus précis (et surtout moins risqué) que de le faire dans la boue.
Aujourd'hui encore cette technique est utilisée même si l'azote a remplacé le saumure.
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Vous remarquerez que cet aqueduc en fer est pourvu d’un toit pour éviter de mouiller l’eau qui y passe :-).
L'angoisse pour moi de savoir qu'il y a autant d'eau qui passe au dessus de ma tête....
On peut remarquer le nom de la ligne affiché sur ce train : 'circle line'. Comme son nom l'indique c'est (ou plutôt c'était) une ligne circulaire sans terminus qui est (était) parcourue par des trains qui font (faisaient) le tour continuellement ! Les Anglais aimaient bien les lignes circulaires, ils n'ont eu de cesse, au cours de la construction de leur métro, de boucler les lignes qu'ils construisaient et prolongeaient. Et ils les appelaient même 'circle' quand elles étaient mises en service sans être circulaires tellement ils étaient sûrs qu'elles seraient prolongées un jour pour devenir circulaires ! Il y a donc eu plusieurs lignes circulaires au cours de l'histoire du métro de Londres, en même temps, plus ou moins concentriques, avec des noms qui permettaient de les distinguer : cercle intérieur, grand cercle extérieur, etc. Malheureusement, les Anglais, même s'ils n'aiment pas faire comme les autres, ont dû se rendre à l'évidence : si les autres ne font pas de lignes circulaires c'est parce que c'est pas pratique ! Ça pose des problèmes pour l'exploitation de ne pas avoir de terminus : si un train prend du retard, ça affecte toute la ligne, et sur plusieurs tours ! Et ce n'est pas non plus facile d'ajouter ou enlever des trains pour s'adapter aux périodes d'affluence au cours de la journée. Les lignes ont donc évolué pour ne plus être en boucle. Et même la dernière, cette 'circle line' qui porte toujours ce nom comme on le voit sur cette photo, n'est plus circulaire, c'est pourquoi j'en parlais au passé : elle emprunte maintenant une extension qui lui sert de terminus ! Les Anglais ont profité que leurs rails sont tous interconnectés pour changer la configuration des lignes de métro de temps en temps, comme on pourrait changer des lignes de bus en parcourant les rues différemment. Et ils ont d'ailleurs des lignes qui parcourent les mêmes voies. Suite à la construction de prolongements, d'autres lignes de métro ont été créés qui utilisent cette ligne 'circle line' sur une partie de leur trajet, si bien qu'elle a fini par partager la totalité de son parcours avec d'autres lignes. Et elle a maintenant un terminus. Il lui reste son nom qu'on garde en souvenir...
À Paris aussi, la ligne 4 du métro qui traverse Paris du nord au sud passe, non pas sous une modeste rivière, mais sous un fleuve: la Seine ! Et ce depuis 1910.
Le défi était de creuser dans une terre extrêmement humide, plus on s'approchait du fleuve et plus c'était boueux. Un temps on envisagea de scinder la ligne en deux tronçons non raccordés entre eux.
Mais les ingénieurs eurent alors l'idée géniale de congeler la terre par injection de saumure. Creuser dans la glace (-24°) est bien plus simple et bien plus précis (et surtout moins risqué) que de le faire dans la boue.
Aujourd'hui encore cette technique est utilisée même si l'azote a remplacé le saumure.
De la boue sous pression est injectée à l'avant, entre le bouclier du tunnelier et la paroi à creuser, afin d'éviter que l'eau contenue dans la terre ne s'écoule et fasse s'effondrer le tunnel creusé. Ensuite les parois du tunnel sont posées au fur et à mesure de l'avancement. Immédiatement après le passage du tunnelier, on a un beau tunnel cylindrique net et immaculé.
Ce sont des merveilles de technologie capables de faire plus de 10 mètres par jour.
Sur le prolongement de la ligne 14 par exemple, c'est de l'azote liquide injecté
www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/metro-du-grand-paris-on-congele-pour-creuser-sans-risque-23-03-2018-7625583.php
Avez-vous remarqué ce conducteur qui dort dans son train ?
Désolé mais je ne vois que ça sur la photo :)
Mais ça ne pose pas de problème en cas de cru ?