Un tatouage comme souvenir du défunt

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Si vous êtes très fier de vos tatouages, vous pouvez faire en sorte qu'ils vous survivent aux Etats-Unis. Une association propose en effet de prélever et d'embaumer la peau tatouée d'un défunt, afin qu'un proche puisse la conserver. Il est même possible de faire encadrer sous verre les tatouages, pour les faire trôner par exemple au-dessus de la cheminée.


Commentaires préférés (3)

Ça ajoutera une nuance supplémentaire à l'expression : "J'aurai ta peau !"

En effet ça rappelle ce film, et donc ce n'est pas "glauque". Ce qui était glauque c'étaient les femmes des officiers allemands qui, dans les camps d'extermination, passaient en revue les déportés avant qu'ils soient tués, pour réserver les tatouages qui leur serviraient d'abat-jours ou de reliures de livres !


Tous les commentaires (34)

Ça ajoutera une nuance supplémentaire à l'expression : "J'aurai ta peau !"

Cela existe déjà au Japon depuis plus d’un siècle (source : l’excellent livre Irezumi).

a écrit : Cela existe déjà au Japon depuis plus d’un siècle (source : l’excellent livre Irezumi). Je ne connaissais pas ce livre merci pour le conseil :)
A noter que le tatouage a longtemps été perçu au Japon comme un lien direct avec la criminalité (notamment les Yakuzas) et le gouvernement a même décidé d’encadrer la pratique en 2016 en imposant aux tatoueurs professionnels de disposer d’un diplôme de médecine, sous réserve d’être condamné pour pratique illégale de la médecine.
Cependant la cour suprême a donné raison en 2020 à un tatoueur accusé de ce fait donc la loi reste peu appliquée.

Déjà que conserver des cendres sur la cheminée me parait bizarre, alors conserver le tatouage de pépé encadré...
Mais bon qui sommes nous pour juger ? Il y a bien des peuples qui sortent les cadavres pour faire la fête avec eux ou les copains de Tupac qui ont fumé ses cendres avec du cannabis (anecdote qui a inspiré le film How High).

Le point positif c'est que c'est une association qui propose ça, donc c'est à but non-lucratif.
Je me demande toutefois si ces peaux tatouées tombent sous le principe d'indisponibilité du corps humain en France et sous les lois interdisant le commerce du corps humains dans les autres pays.
Je pense à ça car à partir du moment où c'est considéré comme de l'art c'est possible qu'il y ait des interprétations différentes.
On peut dire ce qu'on veut mais permettre de vendre sa peau après sa mort peut mener à des dérives importantes.

Le Modigliani tatoué ds le dos de Jean Gabin que Louis de Funès convoite ds le film " le tatoué " c'est glauque même pour un Modigliani mdr

En effet ça rappelle ce film, et donc ce n'est pas "glauque". Ce qui était glauque c'étaient les femmes des officiers allemands qui, dans les camps d'extermination, passaient en revue les déportés avant qu'ils soient tués, pour réserver les tatouages qui leur serviraient d'abat-jours ou de reliures de livres !

a écrit : Déjà que conserver des cendres sur la cheminée me parait bizarre, alors conserver le tatouage de pépé encadré...
Mais bon qui sommes nous pour juger ? Il y a bien des peuples qui sortent les cadavres pour faire la fête avec eux ou les copains de Tupac qui ont fumé ses cendres avec du cannabis (anecdote qui a ins
piré le film How High).

Le point positif c'est que c'est une association qui propose ça, donc c'est à but non-lucratif.
Je me demande toutefois si ces peaux tatouées tombent sous le principe d'indisponibilité du corps humain en France et sous les lois interdisant le commerce du corps humains dans les autres pays.
Je pense à ça car à partir du moment où c'est considéré comme de l'art c'est possible qu'il y ait des interprétations différentes.
On peut dire ce qu'on veut mais permettre de vendre sa peau après sa mort peut mener à des dérives importantes.
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Quel peuple que déterre ses cadavres pour les fêter ?
Pour le commerce de peau, quelles sont les dérives possibles ? Je ne pense pas que les greffes soient aisées, et la peau ne doit pas avoir des propriétés exceptionnelles. À part peut-être pour le spiritisme (satanistes), je ne vois pas quel marché peut justifier un commerce, mais je peux me tromper.

a écrit : Quel peuple que déterre ses cadavres pour les fêter ?
Pour le commerce de peau, quelles sont les dérives possibles ? Je ne pense pas que les greffes soient aisées, et la peau ne doit pas avoir des propriétés exceptionnelles. À part peut-être pour le spiritisme (satanistes), je ne vois pas quel marché peut justifi
er un commerce, mais je peux me tromper. Afficher tout
"Quel peuple que déterre ses cadavres pour les fêter ?"

Les Torajas, en Indonésie, c'est pour les honorer, faire la fête avec eux comme s'ils étaient encore là. C'est spécial mais c'est par amour et respect aux anciens qu'ils le font. On pourrait comparer cette coutume à nettoyer une tombe d'un proche et la fleurir, ca se fait en France, y'en a même qui ont fondé une entreprise spécialisée pour ça.

Pour l'anecdote, moi aussi je trouve ça glauque, avoir un morceau de Pépé encadré sur la cheminée, m'enfin si c'est légal et que Pépé était d'accord... je n'y vois pas d'objections.
Le problème serait d'en faire commerce, et je pense que c'est pour ça que c'est une association à but non-lucratif qui propose ce service.

a écrit : Je ne connaissais pas ce livre merci pour le conseil :)
A noter que le tatouage a longtemps été perçu au Japon comme un lien direct avec la criminalité (notamment les Yakuzas) et le gouvernement a même décidé d’encadrer la pratique en 2016 en imposant aux tatoueurs professionnels de disposer d’un diplôme de médec
ine, sous réserve d’être condamné pour pratique illégale de la médecine.
Cependant la cour suprême a donné raison en 2020 à un tatoueur accusé de ce fait donc la loi reste peu appliquée.
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C'était également le cas en France où les tatouages se pratiquaient surtout en prison. Puis ça s'est diffusé aux petits voyous avant de finir en papillon sur le derche de Brenda, 14 ans, collégienne à Paris 16 ^^
On a eu le même phénomène avec la mode des baggys.

a écrit : "Quel peuple que déterre ses cadavres pour les fêter ?"

Les Torajas, en Indonésie, c'est pour les honorer, faire la fête avec eux comme s'ils étaient encore là. C'est spécial mais c'est par amour et respect aux anciens qu'ils le font. On pourrait comparer cette coutume à
nettoyer une tombe d'un proche et la fleurir, ca se fait en France, y'en a même qui ont fondé une entreprise spécialisée pour ça.

Pour l'anecdote, moi aussi je trouve ça glauque, avoir un morceau de Pépé encadré sur la cheminée, m'enfin si c'est légal et que Pépé était d'accord... je n'y vois pas d'objections.
Le problème serait d'en faire commerce, et je pense que c'est pour ça que c'est une association à but non-lucratif qui propose ce service.
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Merci Nico pour le rappel du nom de la tribu. Du coup, j'ai pu retrouver l'anecdote en lien pour Gguil81 :
secouchermoinsbete.fr/31236-la-fete-indonesienne-ou-on-danse-avec-les-morts

a écrit : Quel peuple que déterre ses cadavres pour les fêter ?
Pour le commerce de peau, quelles sont les dérives possibles ? Je ne pense pas que les greffes soient aisées, et la peau ne doit pas avoir des propriétés exceptionnelles. À part peut-être pour le spiritisme (satanistes), je ne vois pas quel marché peut justifi
er un commerce, mais je peux me tromper. Afficher tout
Le marché de l'art semble le plus logique, on l'on vendrait des tatouages comme des toiles. Les tatouages de gens connus ou de tatoueurs connus se vendant très cher.

Bien sûr, il est possible de tatouer une peau de cochon par exemple (je crois que c'est comme ça que les tatoueurs s’entraînent au début?) mais bon est-ce que ça aurait le même cachet qu'un tatouage qui a été "porté"? Je précise que je ne cautionne pas.

"Oh? Vous avez un Picasso au dessus de votre cheminée? Moi j'ai Picasso au dessus de la cheminée" :)

Et si l'on prétend que les tatouages ont des propriétés magiques/médicales, il pourrait devenir un ingrédient de poudre de perlimpinpin.

a écrit : Quel peuple que déterre ses cadavres pour les fêter ?
Pour le commerce de peau, quelles sont les dérives possibles ? Je ne pense pas que les greffes soient aisées, et la peau ne doit pas avoir des propriétés exceptionnelles. À part peut-être pour le spiritisme (satanistes), je ne vois pas quel marché peut justifi
er un commerce, mais je peux me tromper. Afficher tout
De mémoire, un peuple d'Amérique du Sud ou d'Amérique centrale, mes souvenirs sont lointains et imprécis par contre.

a écrit : Déjà que conserver des cendres sur la cheminée me parait bizarre, alors conserver le tatouage de pépé encadré...
Mais bon qui sommes nous pour juger ? Il y a bien des peuples qui sortent les cadavres pour faire la fête avec eux ou les copains de Tupac qui ont fumé ses cendres avec du cannabis (anecdote qui a ins
piré le film How High).

Le point positif c'est que c'est une association qui propose ça, donc c'est à but non-lucratif.
Je me demande toutefois si ces peaux tatouées tombent sous le principe d'indisponibilité du corps humain en France et sous les lois interdisant le commerce du corps humains dans les autres pays.
Je pense à ça car à partir du moment où c'est considéré comme de l'art c'est possible qu'il y ait des interprétations différentes.
On peut dire ce qu'on veut mais permettre de vendre sa peau après sa mort peut mener à des dérives importantes.
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Cette pratique est totalement interdite en France où le corps d'un défunt est assimilé à celui d'un vivant, donc démembrement interdit. Il en est de même pour les cendres d'une personne crématisée que l'on ne peut partager.

a écrit : Quel peuple que déterre ses cadavres pour les fêter ?
Pour le commerce de peau, quelles sont les dérives possibles ? Je ne pense pas que les greffes soient aisées, et la peau ne doit pas avoir des propriétés exceptionnelles. À part peut-être pour le spiritisme (satanistes), je ne vois pas quel marché peut justifi
er un commerce, mais je peux me tromper. Afficher tout
Les dérives ? Je pensais dans le domaine artistique. L'univers de l'art tel qu'il est aujourd'hui génère de gros sous, les gros sous ça attire les appétits.
Des personnes dans la misère acceptant de se faire tatouer sur une petite surface de peau qu'on lui retire ensuite pour la vendre.
Ou bien accepter de l'argent pour se faire tatouer et donner sa peau à sa mort.
Ou bien la collection de peaux tatoués pouvant mener à des exhumations sauvages, du traffic etc.

a écrit : Déjà que conserver des cendres sur la cheminée me parait bizarre, alors conserver le tatouage de pépé encadré...
Mais bon qui sommes nous pour juger ? Il y a bien des peuples qui sortent les cadavres pour faire la fête avec eux ou les copains de Tupac qui ont fumé ses cendres avec du cannabis (anecdote qui a ins
piré le film How High).

Le point positif c'est que c'est une association qui propose ça, donc c'est à but non-lucratif.
Je me demande toutefois si ces peaux tatouées tombent sous le principe d'indisponibilité du corps humain en France et sous les lois interdisant le commerce du corps humains dans les autres pays.
Je pense à ça car à partir du moment où c'est considéré comme de l'art c'est possible qu'il y ait des interprétations différentes.
On peut dire ce qu'on veut mais permettre de vendre sa peau après sa mort peut mener à des dérives importantes.
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Keith Richards aurait sniffé les cendres de son père, mélangées à de la cocaïne

a écrit : Quel peuple que déterre ses cadavres pour les fêter ?
Pour le commerce de peau, quelles sont les dérives possibles ? Je ne pense pas que les greffes soient aisées, et la peau ne doit pas avoir des propriétés exceptionnelles. À part peut-être pour le spiritisme (satanistes), je ne vois pas quel marché peut justifi
er un commerce, mais je peux me tromper. Afficher tout
Au Vanuatu, certaines tribus conservent les morts dans de la terre glaise pendant quelques mois avant de les sortir et les manger. C’était leur façon de fêter les morts…
Source : le musée de Port-Vila

Triste monde.
Je préférerais que nos bonnes actions et valeurs soient véhiculées au delà de notre existence: Avec nos enfants, nos amis, notre époux/épouse, des inconnus.

a écrit : Le marché de l'art semble le plus logique, on l'on vendrait des tatouages comme des toiles. Les tatouages de gens connus ou de tatoueurs connus se vendant très cher.

Bien sûr, il est possible de tatouer une peau de cochon par exemple (je crois que c'est comme ça que les tatoueurs s’entraînen
t au début?) mais bon est-ce que ça aurait le même cachet qu'un tatouage qui a été "porté"? Je précise que je ne cautionne pas.

"Oh? Vous avez un Picasso au dessus de votre cheminée? Moi j'ai Picasso au dessus de la cheminée" :)

Et si l'on prétend que les tatouages ont des propriétés magiques/médicales, il pourrait devenir un ingrédient de poudre de perlimpinpin.
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C'est justement une des dérives qui me vient à l'esprit. S'il est légalement possible d'avoir un morceau de peau tatouée, il doit être légalement possible d'avoir un morceau de peau non tatouée non ? Et pourquoi pas un autre morceau du corps ?
Et dans ce cas, les dérives peuvent être d'un côté ceux qui resteraient avec des morceaux plus ou moins grand de leur proches décédés, ce qui aurait certainement des conséquences psychologique.
D'un autre côté, la chasse serait-elle ouverte au récupération de morceaux d'artistes, acteur etc... Pour la vendre au plus offrant.
Après les restes de grands Saints bibliques se baladent bien un peu partout sur la planète donc pourquoi pas

a écrit : Quel peuple que déterre ses cadavres pour les fêter ?
Pour le commerce de peau, quelles sont les dérives possibles ? Je ne pense pas que les greffes soient aisées, et la peau ne doit pas avoir des propriétés exceptionnelles. À part peut-être pour le spiritisme (satanistes), je ne vois pas quel marché peut justifi
er un commerce, mais je peux me tromper. Afficher tout
Il existe en effet des coutumes funéraires consistant à exhumer les défunts quelques années après l'inhumation, pour procéder à des rites spécifiques sur les restes. Le cas le plus connu est celui du famadihana (traduit en français par "retournement des morts") encore très couramment pratiqué sur les Hautes Terres de Madagascar.