Il est possible d'écouter les échanges radios entre les pilotes d'avion et les tours de contrôle de beaucoup de grands aéroports internationaux depuis votre PC. En effet, ces fréquences sont libres d'accès à l'écoute, mais il est interdit bien sûr d'émettre dessus. Un site recense les échanges des plus grands aéroports du monde.
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Restons dans le sujet svp pour les quelques commentaires que j'ai dû modérer.
Les raisons de la modulation AM en aviation civile sont tout d’abord historiques, les premiers aéronefs utilisant une radio VHF remontent à l’après-guerre. Pour des raisons de maintien des appareils, cette modulation n’a jamais vraiment changé. Il faut savoir que dans l’aviation civile en général, le matériel doit être éprouvé avant d’être mis en service : c’est souvent ce qui nous conduit à ne pas forcément avoir le dernier matériel à la pointe de la technologique mais quelque chose de très fiable.
Seconde raison et sûrement la plus importante, comme tu as pu le mentionner, la modulation AM permet de porter bien plus loin qu’une modulation FM. Et ce, au détriment de la qualité. Mais la qualité n’est pas forcément important dans l’aviation, ou toute les consignes ATC (Air Traffic Control) sont collationnées par le pilote.
De plus, en AM deux émissions sur la même fréquence résultent en une interférence complète, pas d’effet de capture. Le contrôleur peut alors redemander aux pilotes de parler, il sait qu’il y a eu deux émission en même temps. En FM, on à cet effet de capture qui fait que si deux communications sont effectuées en même temps, seulement l’une peut être entendue si elle est plus puissante. On risquerait donc de rater une communication sans le savoir.
Pour en revenir à la qualité de la communication, un facteur qui joue la dessus est la dimension spectrale des canaux utilisés. Jusqu’à peu, on avait des canaux de 25kHz ; on est maintenant sur des canaux de 8,33kHz. Plus de canaux, donc plus de fréquences possibles mais une qualité moins bonne avec un largeur de spectre plus réduite.
Voilà voilà, effectivement c’est assez sympa à écouter, et encore plus quand on a l’occasion d’avoir l’écran radar devant les vieux comme je peux l’avoir ;)
Edit : j'pensais que la discussion sur les jolies voix avait été supprimée. Mais en fait non. Je ne sais donc pas ce qui a été supprimé.
Quand on commence son PPL (licence de pilote privé), il est vrai que la communication radio est déroutante. Mais au fur et à mesure que l'on vole, que l'on s'entraîne, que l'on parle, on fini par tout comprendre.
Il faut également prendre en compte le fait que lors d'une communication "normale" entre le pilote et l'aiguilleur du ciel, il y a la phraséologie qui cadre ces échanges, donc on sait déjà à peu près quelles informations on aura ainsi que l'ordre d'arrivée, il suffit juste de les noter au fur et à mesure. Demander de répéter n'est pas rare.
Le fait de tout collationner permet à tout le monde d'être sûr d'être compris.
Dernier point, la qualité du casque joue beaucoup. Entre un casque basique à 150€ et un casque ANR (réduction du bruit active) à 900€, la différence est flagrante, l'aisance de compréhension aussi et la fatigue auditive ne s'en porte que mieux !
Est-il plus difficile à vivre d'être séduisante et courtisée ou de ne pas être séduisante et d'être ignorée ?
Pour moi "la question elle est vite répondue" comme dirait l'autre.
C’est vrai que c’est assez déroutant comme manière de parler et je dois avouer que c’est vraiment une question d’habitude je pense.
Ton job a l'air trop cool.
Pour avoir le droit de piloter hors de l’hexagone, un pilote français doit passer un examen justifiant un minimum de maîtrise de l’anglais aéronautique notamment en traduisant et donnant les bonnes réponses à l’écoute de bandes sons enregistrées.
Selon le niveau de maîtrise, la licence anglaise est donnée pour une durée variable.
La maîtrise parfaite par exemple d’un bilingue permet d’acquérir par contre une licence permanente contre 3 ou 5 ans pour des niveaux moindres.
J’ai eu l’occasion d’écouter une de ces bandes parlée avec un anglais de type américain à chewing-gum, et bien j’en ai vite conclu que la France était un terrain de jeu suffisant.
Pour info, il est amusant de savoir que théoriquement, un pilote bilingue franco espagnol ne peux survoler l’Espagne s’il ne parle pas anglais.
Lavons-nous donc tous la bouche avec du gel hydroalcoolique avant de parler aux personnes du sexe opposé.
A la base, le pilote a quand même fait sourire le modérateur de cette appli. Je dis ça, je ne dis rien...
Vu qu’on parle de radio, j’en profite pour mentionner que lorsqu’on dit « je vous reçoit cinq sur cinq », on ne parle pas d’une note allant de 0/5 à 5/5.
Le premier chiffre est en fait l’intensité du signal, et le deuxième la clarté. On peut donc en théorie avoir une transmission radio reçue « cinq sur quatre », un fort signal mais pas très clair (problème de micro par exemple).
Du genre "tu as 5 sur 4 : tes calculs sont justes mais tu ne les expliques pas suffisamment".
L’espagnol étant l’une des cinq langues de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) je crois qu’elle est utilisable par deux personnes la maîtrisant sur une fréquence. Les allemands par exemple n’ont pas cette chance et doivent se parler anglais entre eux.
Du coup, eux ont un bon niveau d’anglais !