Dans certains abattoirs, on utilise une « chèvre de judas » en référence au traitre de la Bible. Cette chèvre, dressée, guide les animaux du camion jusqu’à l’entrée de l’abattoir. Les autres chèvres, en la voyant, la suivent sans problème et sans stress lié à l’endroit inconnu.
La chèvre de Judas est également utilisée pour retrouver des chèvres perdues en montagne.
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Que les chèvres aient des problèmes, c'est fort probable. Qu'elles soient stressées aussi. L'humain use justement de stratagème décrit dans l'anecdote pour procéder à l'abattage des bêtes sans contrainte lié à l'agitation ou le stress animal lié au lieu.
Je ne crois pas du tout que l'anecdote ait vocation à défendre le fait de manger de la viande ou de tuer les bêtes en abattoir.
Je ne déblatèrerai pas sur la suite de ton commentaire parce que mon petit doigt me dit que ca va finir en pugilat.
Possible ? oui.
Bon pour la santé ? oui.
Bon pour l'environnement ? oui.
Bon pour l'animal ? oui.
Je vais plutôt te poser une autre question qui m'interpelle souvent concernant les gens partageant ton point de vue (je n'en fais pas totalement partie, tu l'auras compris, mais je suis aussi curieux des autres et de leur opinion). Tu sembles accorder une importance forte au bien-être animal dans son ensemble et c'est tout à ton honneur. Mais jusqu'où priorises-tu l'animal à l'humain? Tu as forcément une limite, laquelle est-elle?
Je m'explique : moi par exemple, j'accorde une importance forte aux animaux de manière générale. Je m'oppose aux gens qui traumatisent des animaux pour le plaisir ou le spectacle. Je ne suis pas un gros fan de chasse même si je la juge utile dans certains cas. Mais j'avoue que ma limite s'arrête là. Elever des animaux pour me nourrir ne me choque pas (je ne rentre pas dans le détail des conditions d'élevage). Perturber un corridor de migration pour des travaux d'intérêt généraux, type pont ou route, ne m'empêche pas de dormir non plus (avec certaines conditions d'étude préalable, recherche de solutions... mais encore une fois, ne coupons pas les cheveux en 4).
De ton coté, quelle est cette limite? Comme tu ne sembles pas avoir choisi le suicide (et c'est tant mieux!), tu a forcément un impact négatif sur le règne animal, en te déplaçant, mangeant (même végétalien ou vegan), consommant, etc... Est-ce que ta limite concerne les animaux d'élevage? Est-ce que ta limite est entre la macrofaune et la microfaune? Si tu n'as pas de limites, compenses-tu ton impact négatif par des actions bénévoles pour avoir un "bilan humain" (comme pour le bilan carbone des entreprises) neutre ?
J'ai pris beaucoup de pincettes pour bien montrer que mon commentaire n'est pas sarcastique (pour une fois) mais réellement porté par la curiosité. J'espère que tu auras le temps et l'intégrité pour y répondre sincèrement...
La gnose chrétienne existe.
Après j'emploie peut-être mal ce terme et en comprends mal le sens.
Mais bon, apparemment monsieur a la science infuse et prends de haut les autres.
Toute proportion gardée, c’était un peu le rôle du Sonderkommando : aider à un déshabillage rapide, donner les consignes pour « retrouver ses affaires après la douche », etc. Bref, donner une impression de normalité dans un monde qui avait, déjà, perdu la boule.
Et si d'un coup on interdisait aux gens de manger de la viande, on ferait quoi de tous ces animaux qui ne serviraient plus à rien ? Tu crois qu'on les garderait dans nos pâturages, gentiment,...et qu'on continuerait à s'en occuper alors qu'ils ne serviraient plus à rien ?
Je suis soucieuse du bien être animal, soit dit en passant.