Même si cela parait contrintuitif, supprimer une autoroute urbaine ou une voie diminue le trafic routier. Ce phénomène est appelé l’évaporation du trafic. À l'inverse, créer une nouvelle autoroute ou une nouvelle voie augmente le trafic.
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Même si cela parait contrintuitif, supprimer une autoroute urbaine ou une voie diminue le trafic routier. Ce phénomène est appelé l’évaporation du trafic. À l'inverse, créer une nouvelle autoroute ou une nouvelle voie augmente le trafic.
Tous les commentaires (75)
Et sinon c'est très gentil de ne pas vouloir opposer les catégories d'usagers, mais en pratique le choix d'une voiture ou d'une moto dans Paris est bien un choix égoïste (sauf cas particuliers évidemment) qui crée une nuisance forte aux autres catégories, que ce soit justifié ou non.
Donc l'opposition entre les catégories est bien créée par ceux qui ont un comportement prédateur, c'est a dire les motorisés sur la route (ou les trottinettes électriques sur les trottoirs).
Laisser chacun faire ce qu'il veut, c'est avaliser cette domination de fait.
Ah la voiture ….. on ne s’en sert que 3% du temps qu’on la possède et tout le reste du temps elle est sagement garée. Si on ramène ce qu’elle nous coûte rapport au temps qu’on l’utilise ça fait mal.
Avant, avoir SON carrosse, c'était hyper luxueux, les gens, même aisés, se déplaçaient en fiacre (en taxi, quoi) une bagnole, ca coute pas cher, ca coute rien quand elle est sur sa place de parking privée, faut juste pas laisser le plafonnier allumé ^^
D'ailleurs dans les grandes villes, quels que soient les aménagements routiers, les gens sont tellement dégoutés de la bagnole qu'on rase les parkings à étages, parce qu'ils ne font plus recette, à la fin des années 90, un ami me disais déjà: A Paris, qu'on soit riche où pauvre, il faut être fou pour avoir SA bagnole! QUand on est riche, on prend un taxi (on se fait pas chier à chercher une place) et quand on est pauvre, on prend le métro où le bus, la bagnole coûtait déjà un rein... alors aujourd'hui... je n'imagine pas l'enfer...
Sinon pour rejoindre l'anecdote, quand je vivais à Carpentras centre, il m'est souvent arrivé, quand je voulais aller au supermarché a 1 kilomètre de me dire "je préfère y aller à pied" parce qu'entre les bouchons et le temps de retrouver une place pour faire deux kilomètres aller retour, j'aurai plus vite fait à pied. C'est ça, l'évaporation du trafic, et Carpentras, c'est 30 000 habitants, on est loin d'une mégapole. :)
Quand je pense que ma maison (25 ans de crédit, 8 ans de mes revenus) n'est utilisée que pendant 50% de mon temps, entre le boulot, le weekend et les congés, et que mon vélo n'est pas sorti de la grange depuis 10 ou 12 ans...
je gaspille trop
Le bobo en deux roues (de quel côté va-t-il se casser la g#eule?) est un prédateur pour les gens motorisés
Au fait, la définition de "égoïste" N'est PAS "quelqu'un qui ne pense pas à moi"
Ils existent aussi des automobilistes qui klaxonnent dès qu'un cycliste qui pour le coup respecte le feu rouge ne démarre pas assez vite. Ils existent des automobilistes qui font attention à leurs angles morts et qui laisse passer les piétons et puis d'autres qui tournent sans clignotant et surtout sans vérifier si il y a quelqu'un sur la piste cyclable prioritaire qui arrive. Quand je suis en moto ou en vélo, je vois aussi beaucoup d'automobilistes (la Majorité comme tu le dis si bien) les yeux rivés sur leur téléphone (en moto ou en vélo, beaucoup moins).
Il existe aussi des piétons qui marchent inconsciemment sur la piste cyclable ou des voitures et des livreurs qui se garent dessus.
Alors oui beaucoup de cyclistes ne respectent pas le Code de la route c'est certain. Mais beaucoup d'usagers de la route ne respectent pas les zones allouées aux cyclistes (pistes cyclables, box vélo.... non on a pas le droit en voiture d'attendre au feu rouge dessus....).
C'est donc surtout un problème d'infrastructure et il faut des zones bien délimitées (empêcher les voitures de se garer n'importe où, empêcher les piétons de marcher n'importe où et empêcher les cyclistes de rouler n'importe où).
Alors soit on fait comme en Allemagne dans certains centres-villes. On supprime trottoirs et pistes cyclables et tous les marquages et c'est à chacun de faire attention à l'autre et en priorité les plus gros.
Soit on fait des zones bien délimitées sans mixage entre les catégories. On laisse les grands axes aux voitures et on laisse les centres villes à la mobilité douce.
En attendant, la plupart des situations existantes sont dangereuses et la plupart des torts sont pour tous le monde et en particulier pour les municipalités.
Je suis partagé.
D un côté le fait de congestionner davantage le traffic en supprimant une voie va inciter des gens à un autre moyen de transport.
De l autre, si les solutions alternatives n existent pas, cela ne ferai qu aggraver le problème (ou contredirait l indication selon laquelle le traffic serait moins bon lors de la création d’une voie).
Par exemple, la création de voies sur Marseille (la L2) qui constitue un second contournement de la ville a limité les bouchons qui existait sur l A50 qui constituait auparavant la seule voie de contournement.
Il en est de même pour les autoroutes de contournement de Lyon.
Ou alors je n ai pas compris l anecdote
Beaucoup de routes qui convergent en 1 point, ca coince. Et le problème est amplifié parce que beaucoup de routes appellent beaucoup de voitures.
Peu de routes convergentes facilite le trafic au point de convergence. De plus, la garantie d'un trajet lent/long dissuade certains usagers.
Il y a un nombre de voies/routes optimal pour la fluidification du trafic. Il dépend de la configuration de l'agglomération et des quantités/largeurs de voies. Plus de voies peut amener à moins de trafic si on envisage mal le problème. Un trafic lent et continue est souvent préférable à un rapide saccadé pour optimiser le débit horaire/journalier.
Je n avais pas envisagé les choses ainsi.
Ça donne à réfléchir