Pourquoi se casse-t-on la binette ?

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Les perruques excentriques et imposantes que portaient les nobles pour cacher leur calvitie s'appelaient des binettes en référence à Benoît Binet, célèbre coiffeur du roi Louis XIV. Associé au mot figure, ce terme donnera les expressions : "avoir une drôle de binette" et "se casser la binette".


Commentaires préférés (1)

Louis XIV fut "à un cheveu" de trépasser.

Calais, 11 juillet 1658. Louis XIV se remet in extremis d'une fièvre typhoïde, soignée à l'antimoine... Un poison qui peut soigner ou tuer, si la posologie très précise n'est pas respectée.

Mais l'antimoine lui fera néanmoins perdre partie de sa belle tonsure... et sa confiance en soi, hésitant maintenant à se pavaner ou danser en public.
.... d'où l'idée de la perruque.

Durant les 15 années suivantes, le Souverain porte des "perruques à fenêtres", laissant passer les mèches de ses cheveux.
La mode de la perruque est lancée dans toute la Noblesse de France, et s'étend même aux autres cours Européennes.
En 1673, Louis XIV adopte la perruque complète, pouvant peser plus d'un kilo...qui lui donne des maux de tête et de cou.

D'une élaboration complexe, nécessitant autour de 80 heures pour la confectionner, et d'un prix d'achat équivalent à 15 000 € actuels, la perruque devenue à la mode, passe également à être un bien qui se vole à l'arraché.

Suite à la mort de Louis XIV, la perruque devient plus sobre, pour finalement disparaître à la Révolution.


Tous les commentaires (5)

Aujourd’hui avec les implants, on se fait casser le champ de poireaux

Louis XIV fut "à un cheveu" de trépasser.

Calais, 11 juillet 1658. Louis XIV se remet in extremis d'une fièvre typhoïde, soignée à l'antimoine... Un poison qui peut soigner ou tuer, si la posologie très précise n'est pas respectée.

Mais l'antimoine lui fera néanmoins perdre partie de sa belle tonsure... et sa confiance en soi, hésitant maintenant à se pavaner ou danser en public.
.... d'où l'idée de la perruque.

Durant les 15 années suivantes, le Souverain porte des "perruques à fenêtres", laissant passer les mèches de ses cheveux.
La mode de la perruque est lancée dans toute la Noblesse de France, et s'étend même aux autres cours Européennes.
En 1673, Louis XIV adopte la perruque complète, pouvant peser plus d'un kilo...qui lui donne des maux de tête et de cou.

D'une élaboration complexe, nécessitant autour de 80 heures pour la confectionner, et d'un prix d'achat équivalent à 15 000 € actuels, la perruque devenue à la mode, passe également à être un bien qui se vole à l'arraché.

Suite à la mort de Louis XIV, la perruque devient plus sobre, pour finalement disparaître à la Révolution.

a écrit : Louis XIV fut "à un cheveu" de trépasser.

Calais, 11 juillet 1658. Louis XIV se remet in extremis d'une fièvre typhoïde, soignée à l'antimoine... Un poison qui peut soigner ou tuer, si la posologie très précise n'est pas respectée.

Mais l'antimoine lui fera né
anmoins perdre partie de sa belle tonsure... et sa confiance en soi, hésitant maintenant à se pavaner ou danser en public.
.... d'où l'idée de la perruque.

Durant les 15 années suivantes, le Souverain porte des "perruques à fenêtres", laissant passer les mèches de ses cheveux.
La mode de la perruque est lancée dans toute la Noblesse de France, et s'étend même aux autres cours Européennes.
En 1673, Louis XIV adopte la perruque complète, pouvant peser plus d'un kilo...qui lui donne des maux de tête et de cou.

D'une élaboration complexe, nécessitant autour de 80 heures pour la confectionner, et d'un prix d'achat équivalent à 15 000 € actuels, la perruque devenue à la mode, passe également à être un bien qui se vole à l'arraché.

Suite à la mort de Louis XIV, la perruque devient plus sobre, pour finalement disparaître à la Révolution.
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« Quel est le comble pour un chauve ?
Ne pas manquer de toupet ! »

Merci Marius.

a écrit : « Quel est le comble pour un chauve ?
Ne pas manquer de toupet ! »

Merci Marius.
Non, c’est de manquer de toupet !

a écrit : « Quel est le comble pour un chauve ?
Ne pas manquer de toupet ! »

Merci Marius.
Il faut savoir que Benoît Binet est l’aïeul de Binet, le dessinateur des Bidochons !