Le syndrome de la Havane est l’ensemble des troubles reportés par les membres de la mission diplomatique américaine (diplomates, services secrets etc..) de Cuba en 2015 : étourdissement et perte de connaissance. Parmi les causes potentielles, on compte les ondes électromagnétiques dirigées de manière volontaire, la stridulation d'un grillon ou plus simplement l'utilisation de pesticides.
D’autres cas ont été reportés à Berlin et Vienne plus tard. Le cas est complexe car peu de mesures physiques ont été faites et il y a la crainte d’un mal devenu psychologique.
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On soupçonne d'ailleurs l'utilisation d'ondes acoustiques pour désorienter les diplomates. Il est d'ailleurs possible que plusieurs dispositifs utilisant des technologies différentes soient utilisés (pas seulement acoustiques). Pour les coupables, on peut penser aux services secrets russes mais rien n'est avéré.
Pour les ondes acoustiques, on peut ainsi utiliser des infrasons inaudibles pour l'oreille mais perceptible par les corps humains. L’audition continue de sons à très basses fréquences peut provoquer chez l’humain des diminutions des performances par perturbation de la concentration et des troubles du sommeil. Des expériences ont ainsi été faites sur des sujets sourds et entendants. Elles ont démontré que des changements de l’état de vigilance des sujets étaient bien dus à une
stimulation cochléaire à des niveaux non audibles. À des niveaux énergétiques plus élevés mais toujours inaudibles, les symptômes s’amplifient et peuvent même devenir insupportables si les durées d’exposition sont trop importantes.
La rémanence des symptômes est également avérée et alors que la source est supprimée, les sensations de malaise peuvent perdurer quelque temps. Cette constatation est expliquée par les expériences au cours desquelles la pression artérielle ou le rythme cardiaque des sujets ont été modifiés et perturbés longtemps après l'extinction de la source. Certaines de ces réactions pourraient être dues à la mise en vibration de l’oreille interne mais aussi de certains organes digestifs, cardio-vasculaires, respiratoires, ou bien des globes oculaires.
Dans un genre plus réaliste et moins digne des films d'espions, il a existé des cas où une augmentation des dépressions (et même quelques suicides) avaient été constaté dans un immeuble de bureau. La ventilation avait été justement mise en cause car elle produisait des infrasons permanents.
C'est un peu hors-sujet mais cela concerne à priori de nombreuses personnes sur scmb d'après une vieille anecdote et ses commentaires.
Les attaques acoustiques (plutôt dans les aigus) ou certains métiers à environnement sonore bruyant peuvent aussi provoquer des acouphènes dits permanents. Je crois par exemple que Nico avait parlé d'en avoir. Il existe des dispositifs à mettre dans l'oreille qui sont des générateurs de bruits blancs. Cela ressemble au sonotone et c'est très discret. Quand la corticothérapie ne fonctionne pas, on essaye de "noyer le bruit" des acouphènes dans le cerveau. En générant un bruit blanc permanent de faible intensité, le cerveau intègre l'acouphène dans un son plus global et multi-fréquentielle, ce qui est beaucoup moins désagréable.
J'ai effectivement un fort acouphène. Il est d'une seule note d'environ 7600 hz.
Il me semblait qu'il existait une technique qui permet, en émettant la même fréquence en opposition de phase, d'annuler celle de l'acouphène. C'est d'ailleurs par cette méthode que j'ai pu définir la fréquence de mon acouphène.
Est-ce le bruit blanc dont tu parles ?
L'âge de l'acouphène à aussi, semble-t-il, son importance. Supérieur à 6 mois, on ne peut plus rien faire. Le mien date de plus de 10 ans.
Source : mon otorhino.
Un conseil pour toutes et tous. Dès que vous entendez un acouphène, ne tardez surtout pas à consulter. Car, croyez-moi, c'est l'enfer au quotidien.
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On soupçonne d'ailleurs l'utilisation d'ondes acoustiques pour désorienter les diplomates. Il est d'ailleurs possible que plusieurs dispositifs utilisant des technologies différentes soient utilisés (pas seulement acoustiques). Pour les coupables, on peut penser aux services secrets russes mais rien n'est avéré.
Pour les ondes acoustiques, on peut ainsi utiliser des infrasons inaudibles pour l'oreille mais perceptible par les corps humains. L’audition continue de sons à très basses fréquences peut provoquer chez l’humain des diminutions des performances par perturbation de la concentration et des troubles du sommeil. Des expériences ont ainsi été faites sur des sujets sourds et entendants. Elles ont démontré que des changements de l’état de vigilance des sujets étaient bien dus à une
stimulation cochléaire à des niveaux non audibles. À des niveaux énergétiques plus élevés mais toujours inaudibles, les symptômes s’amplifient et peuvent même devenir insupportables si les durées d’exposition sont trop importantes.
La rémanence des symptômes est également avérée et alors que la source est supprimée, les sensations de malaise peuvent perdurer quelque temps. Cette constatation est expliquée par les expériences au cours desquelles la pression artérielle ou le rythme cardiaque des sujets ont été modifiés et perturbés longtemps après l'extinction de la source. Certaines de ces réactions pourraient être dues à la mise en vibration de l’oreille interne mais aussi de certains organes digestifs, cardio-vasculaires, respiratoires, ou bien des globes oculaires.
Dans un genre plus réaliste et moins digne des films d'espions, il a existé des cas où une augmentation des dépressions (et même quelques suicides) avaient été constaté dans un immeuble de bureau. La ventilation avait été justement mise en cause car elle produisait des infrasons permanents.
C'est un peu hors-sujet mais cela concerne à priori de nombreuses personnes sur scmb d'après une vieille anecdote et ses commentaires.
Les attaques acoustiques (plutôt dans les aigus) ou certains métiers à environnement sonore bruyant peuvent aussi provoquer des acouphènes dits permanents. Je crois par exemple que Nico avait parlé d'en avoir. Il existe des dispositifs à mettre dans l'oreille qui sont des générateurs de bruits blancs. Cela ressemble au sonotone et c'est très discret. Quand la corticothérapie ne fonctionne pas, on essaye de "noyer le bruit" des acouphènes dans le cerveau. En générant un bruit blanc permanent de faible intensité, le cerveau intègre l'acouphène dans un son plus global et multi-fréquentielle, ce qui est beaucoup moins désagréable.
J'ai effectivement un fort acouphène. Il est d'une seule note d'environ 7600 hz.
Il me semblait qu'il existait une technique qui permet, en émettant la même fréquence en opposition de phase, d'annuler celle de l'acouphène. C'est d'ailleurs par cette méthode que j'ai pu définir la fréquence de mon acouphène.
Est-ce le bruit blanc dont tu parles ?
L'âge de l'acouphène à aussi, semble-t-il, son importance. Supérieur à 6 mois, on ne peut plus rien faire. Le mien date de plus de 10 ans.
Source : mon otorhino.
Un conseil pour toutes et tous. Dès que vous entendez un acouphène, ne tardez surtout pas à consulter. Car, croyez-moi, c'est l'enfer au quotidien.
La source en anglais qui m’a donné l’idée de cette anecdote parle d’étude faite par des chercheurs américains sur l’impact des ondes électromagnétiques sur l’homme. D’abord il avait été noté des dérangements par des personnes habitants près des radars pendant la seconde guerre mondiale. Sur cette idée là, Un professeur
a lui même subit des émissions d’ondes dans son labo pour en tirer des conséquences. En fonction des ondes il entendait des bruits différents. Les soviétiques faisaient les mêmes recherches.
www.bbc.co.uk/news/world-58396698
Le principal problème ici, c'est qu'on ne situe pas dans le domaine de l'acoustique mais plutôt de la psychoacoustique. Il me semble qu'il est impossible de masquer un acouphène avec une fréquence inverse comme le ferait un casque électronique anti-bruit car le bruit d'un acouphène n'existe pas à l'extérieur de l'appareil auditif et peut avoir des causes très variés. Il faut donc "diluer le bruit" pour empêcher le cerveau de se focaliser dessus et donc de devenir désagréable.
Avec le temps, cet acouphène est de plus en plus forte. Pourtant, les bruits du quotidien me le font oublier. Dans le même temps, j'ai l'impression que ces mêmes bruits participent à l'augmentation du volume de cet acouphène. C'est le serpent qui se mort la queue. Le bruit blanc dont tu parles ne risque pas le même phénomène ?
Bon, pour l'instant, il ne m'empêche pas de dormir... ;)
Sinon il existe des machines a bruit blanc, quelques dizaines d'euros (au delà, c'est une machine à dépenser des sous), parait que ca peut marcher, faudra que j'essaie, tiens (je suis sérieux)
Les "canons à son", vont, après vérification. jusque dans la bande audible (jusqu'à 2.5kHz), Ils sont un peu directifs pour éviter que le manipulateur en subissent les effets et puisse contrôler ou il dirige son arme (30-60 degrés) et émettent à des niveaux très élevés et produisent des symptômes comme des lésions cérébrales légères, une perte auditive permanente, des acouphènes, une perforation du tympan, des douleurs aux oreilles, des étourdissements et de la désorientation.
(en.wikipedia.org/wiki/Long_Range_Acoustic_Device, la version anglaise est plus complète).
Travailler ou vivre dans un environnement bruyant n'est pas bon pour la santé de manière générale. C'est insidieux car le cerveau s'habitue et filtre ce bruit plus ou moins bien mais il n'en reste pas moins une agression permanente du corps avec de vrais risques comme une augmentation de la tension et des maladies qui en découlent. On s'en rend compte par exemple si on travaille avec une machine bruyante (pas forcement avec des niveaux élevés, une grosse ventilation par exemple) pendant quelques heures, on s'habitue mais quand le bruit s'arrête on ressent ce soulagement. Le bruit en ville devient un problème de santé public.
Ce sont des coûts évitables mais c'est comme l'écologie, on préfère fermer les oreilles sur le sujet.
Stridulation de grillon ?
Or, ce son a été analysé par des scientifiques et identifié comme émis par une espèce de grillon local (distinctive acoustiquement) avec un peu d’écho sur les murs de la pièce de l'enregistrement. L'étude conclut que les sons des grillons ont pu jouer un rôle psychologique et renforcer l'hypothèse d'une attaque sonore sans fondement, et que donc la recherche des causes de ces malaises devrait être approfondie.
www.biorxiv.org/content/10.1101/510834v1
(l'article n'a pas été publié officiellement d'ailleurs, ni revu par des pairs, peut-être de la désinformation des cubains? ;))
Et ça coutera moins cher en électricité, sauvons les ours polaires! ^^