Durant la guerre des Malouines opposant le Royaume-Uni et l’Argentine, Margaret Thatcher aurait forcé François Mitterrand à lui fournir les codes désactivant les missiles Exocet que la France avait vendus à l’Argentine, en menaçant sinon de faire usage d’armes nucléaires contre l’Argentine. Cette « demande » faisait suite à l’utilisation de missiles Exocet qui permirent aux Argentins d’attaquer un destroyer anglais.
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Commentaires préférés (3)
J’ai quelques doutes quand à la possibilité de pouvoir "désactiver" à distance ce type de missile, qui sont livrés de base "bon pour le service", ne peuvent que recevoir d’instructions de guidage initiales de la centrale de tir de l’avion que par un raccordement électrique physique avant le lancement, et ne reçoivent et émettent aucune informations extérieur une fois en vol (guidage inertiel + radar actif sur la phase finale)
Je pense que cela tiens plus de l’imaginaire populaire ou tout missile peut se désactiver comme dans les films.
Pour le coup, le journal cite sa source: Ali Magoudi, un psychanalyste parisien sans grand renom.
"L'info" que délivre cette anecdote est tirée du livre "Rendez-vous. La psychanalyse de François Mittérand". Or Mittérand n'a jamais suivi de cure psychanalytique au cours de sa vie, jamais. Ce livre est une FICTION, Magoudi le dit lui-même dans le prologue (qu'aucun journaliste n'a pris la peine de lire, il faut croire).
Magoudi s'est seulement basé sur des entretiens qu'il a eu la chance d'avoir avec le Président. Il dit d'ailleurs qu'aucun secret d'État ne lui a été révélé durant ces entretiens.
www.lemonde.fr/livres/article/2005/11/25/ali-magoudi-dans-l-inconscient-de-mitterrand_714279_3260.html
D'ailleurs, c’était pas le seul matériel français utilisé lors de la guerre des Malouines : les missiles étaient lancé a partir de Super-Étendard, avion de
chasse et d'attaque construit par Dassault, et c'est le radar Agave qui a permis de localiser les bateaux anglais.
Je suis aussi sceptique sur le fait que des codes pour désactiver des exocet aient été utilisés : d’après les deux articles les codes ont été donné le 7 mai, trois jours après l'attaque sur le HMS Sheffield, mais il y a eu d'autres attaques par la suite, comme le navire Atlantic, coulé le 25 mai après avoir reçu deux missiles exocet. Le 12 juin, le HMS_Glamorgan est également touché par des exocet, même si ceux-ci ne suffisent pas a couler ne bateau.
Tous les commentaires (50)
Encore une fois l’anglais nous prouve qu’il n’a pas d’honneur
J’ai quelques doutes quand à la possibilité de pouvoir "désactiver" à distance ce type de missile, qui sont livrés de base "bon pour le service", ne peuvent que recevoir d’instructions de guidage initiales de la centrale de tir de l’avion que par un raccordement électrique physique avant le lancement, et ne reçoivent et émettent aucune informations extérieur une fois en vol (guidage inertiel + radar actif sur la phase finale)
Je pense que cela tiens plus de l’imaginaire populaire ou tout missile peut se désactiver comme dans les films.
"aurait".
Ça permet de comprendre pourquoi l'anecdote en vient à parler de frappes nucléaires et autres codes pour désactiver des missiles à distance.
Malheureusement un journal n'est pas une source. La source légitime serait celle utilisée par le journaliste pour faire son article.
L'anecdote précise que les codes ont été demandés, pas qu'ils ont été utilisés et ont empêché le fonctionnement des missiles.
Ça limite l'intérêt de la demande, mais pour autant ça ne le rend pas négligeable non plus. Il peut s'agir d'une première étape d'un plan d'intervention (si le RU aurait ensuite eu accès à la base de lancement / commande de missile), d'un argument pour négocier (pour bluffer en partie), d'une démonstration de force (nous sommes capables d'obtenir des infos "top secret" sur votre armée, nous sommes une grande puissance diplomatique / de renseignement, nous avons le soutien de la France...). Ce genre d'information est toujours bonne à prendre dans ce type de conflit
Pour le coup, le journal cite sa source: Ali Magoudi, un psychanalyste parisien sans grand renom.
"L'info" que délivre cette anecdote est tirée du livre "Rendez-vous. La psychanalyse de François Mittérand". Or Mittérand n'a jamais suivi de cure psychanalytique au cours de sa vie, jamais. Ce livre est une FICTION, Magoudi le dit lui-même dans le prologue (qu'aucun journaliste n'a pris la peine de lire, il faut croire).
Magoudi s'est seulement basé sur des entretiens qu'il a eu la chance d'avoir avec le Président. Il dit d'ailleurs qu'aucun secret d'État ne lui a été révélé durant ces entretiens.
www.lemonde.fr/livres/article/2005/11/25/ali-magoudi-dans-l-inconscient-de-mitterrand_714279_3260.html
D'ailleurs, c’était pas le seul matériel français utilisé lors de la guerre des Malouines : les missiles étaient lancé a partir de Super-Étendard, avion de
chasse et d'attaque construit par Dassault, et c'est le radar Agave qui a permis de localiser les bateaux anglais.
Je suis aussi sceptique sur le fait que des codes pour désactiver des exocet aient été utilisés : d’après les deux articles les codes ont été donné le 7 mai, trois jours après l'attaque sur le HMS Sheffield, mais il y a eu d'autres attaques par la suite, comme le navire Atlantic, coulé le 25 mai après avoir reçu deux missiles exocet. Le 12 juin, le HMS_Glamorgan est également touché par des exocet, même si ceux-ci ne suffisent pas a couler ne bateau.
Aaaaaaaaaaaaah je me disais aussi "Qu'est ce que c'est que ces dialogues de Mitterand ?" dans les articles en "sources" ...
Aucun intérêt du coup.
Pfffff Allez "Anecdote on enlève, à la plonge"
Encore une fois le français nous fait remarquer qu’il est prêt à dire n’importe quoi sur n’importe quel sujet tant que ça lui permet d’évacuer sa petite frustration.
Oh come on !
C'est une blague sur la vieille rivalité Franco-Anglaise. Faut se détendre et pas sortir les griffes pour si peu.
En attendant, me souviens qu'ils riaient, nos amis anglais. Se faire mettre la pâtée par des (vieilles) technos froggies... Ils nous portaient pas vraiment dans leur cœur, à l'époque... Bon, ok, c'est toujours le cas aujourd'hui, et ça dure depuis Guillaume !!!
C'est pas très Malouin ...
La France est un des principaux fabricants et négociants d'armes dans le monde. Quel client continuerait de se fournir auprès de la France s'il apprenait, même par des sources détournées que son fournisseur transmet des codes de désactivation de ces armes?
Le problème était que les ordinateurs calculent très vite, que l’Exocet est répertorié "missile de l'Otan", qu'il est détecté comme "tir ami" et cette mention gèle les défenses de navires utilisant les logiciels "Otan"
Sinon, les Exocets ne se déplacent pas assez vite pour éviter les contre-mesures, même à l'époque de la guerre des Malouines
Qui a dit ou même fait l'hypothèse que les codes ont été utilisés ? L'anecdote précise qu'ils ont peut-être été transmis, mais même si ça a été le cas, ce n'est pas pour autant qu'ils ont été utilisés.
C'est triste tous ces combats... Ca tue des gens, c'est moche, ca fait du bruit, bref rien pour plaire.
Pourquoi les gens ne préfèrent pas faire des bisous plutôt ?!
Merci pour votre pragmatisme, il nous faut plus de "pieds sur terre" comme vous
Parce que les bisous, c'est mouillé, ça fait du bruit et ça tue les gens de nos jours :)
Tu ne penses pas que le pays vendeur ait installé un programme permettant de neutraliser l’arme avant de la vendre ? Au cas ou l’acquéreur tenterais de l’utiliser contre lui ou un allié? ça me semble très logique
En même temps.. ils en ont acheté 5, ils en ont tiré 5, et 3 ont frappé au but. Donc même s'il avait été possible de les désactiver ça ne s'est pas fait.
Ils ne se déplacent peut-être pas assez vite mais ils sont équipés de contre contre mesures. Je ne sais pas si c'est grâce à ça ou à cause de ce que tu évoques mais 60% de réussite ça parle ^^
Effectivement, on ne peut pas désactiver un missile en rentrant un simple code. Les codes en question devaient servir à calibrer des contres mesures spécifiques afin d’empêcher les missiles de correctement verrouiller les navires. Ainsi les missiles étaient en quelques sortes désactivés puisque rendus inefficace.