Sur le premier globe terrestre, pas d'Amérique

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Petit rappel pour dire qu'au moyen-age, a peu près tout le monde (y compris l'Eglise) considérait que la terre était ronde, et pas plate. Le débat a surtout eu lieu durant l'antiquité et était clos durant le moyen age, et le seul débat qui restait vraiment actif était celui de la taille de la Terre. En effet, si on se rappelle aujourd'hui de l'estimation faite par Eratosthène, d'autres savant comme Posidonios ou Ptolémée avaient fait d'autres estimations donnant un rayon plus petit. Au contraire, d'autres savants comme Al-Biruni ont réussi a être encore plus précis.
En plus de la circonférence de la Terre, une autre variable était la taille du continent Eurasien, mal évalué.
Le globe en question tombe dans ce piège, il se base justement sur les estimations de Ptolémée/Posidonios et surévalue la taille de la méditerrané et de l'Asie, ce qui fait que l'océan Atlantique est assez petit.

a écrit : Petit rappel pour dire qu'au moyen-age, a peu près tout le monde (y compris l'Eglise) considérait que la terre était ronde, et pas plate. Le débat a surtout eu lieu durant l'antiquité et était clos durant le moyen age, et le seul débat qui restait vraiment actif était celui de la taille de la Terre. En effet, si on se rappelle aujourd'hui de l'estimation faite par Eratosthène, d'autres savant comme Posidonios ou Ptolémée avaient fait d'autres estimations donnant un rayon plus petit. Au contraire, d'autres savants comme Al-Biruni ont réussi a être encore plus précis.
En plus de la circonférence de la Terre, une autre variable était la taille du continent Eurasien, mal évalué.
Le globe en question tombe dans ce piège, il se base justement sur les estimations de Ptolémée/Posidonios et surévalue la taille de la méditerrané et de l'Asie, ce qui fait que l'océan Atlantique est assez petit.
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Celui de la taille de la terre et aussi celui de la position de la terre dans l'univers. Et la c'était compliqué car trois modèles différents se livraient bataille. Le modèle que l'on sait aujourd'hui juste n'étant passe plus instinctif.
Il y a ceux qui voyait la terre au centre de l'univers et tout qui tourne autour.
Il y a ceux qui voyait un hypothétique centre de l'univers loin de nous et la terre tournant autour du soleil perdue quelque part (ça c'est nous bien qu'il n'y ait en fait pas de centre a l'univers).
Et il y a ceux qui voyait le soleil au centre de l'univers et tout qui tourne autour, terre comprise. Et ce modèle avait l'avantage d'expliquer facilement le fait que les étoiles ne bougent pas les unes par rapport aux autres comme le font les planètes, contrairement à la réalité qui implique de considérer des distances juste inimaginable pour des scientifiques à une époque où aller au marché a 10km prenait la journée.

a écrit : Petit rappel pour dire qu'au moyen-age, a peu près tout le monde (y compris l'Eglise) considérait que la terre était ronde, et pas plate. Le débat a surtout eu lieu durant l'antiquité et était clos durant le moyen age, et le seul débat qui restait vraiment actif était celui de la taille de la Terre. En effet, si on se rappelle aujourd'hui de l'estimation faite par Eratosthène, d'autres savant comme Posidonios ou Ptolémée avaient fait d'autres estimations donnant un rayon plus petit. Au contraire, d'autres savants comme Al-Biruni ont réussi a être encore plus précis.
En plus de la circonférence de la Terre, une autre variable était la taille du continent Eurasien, mal évalué.
Le globe en question tombe dans ce piège, il se base justement sur les estimations de Ptolémée/Posidonios et surévalue la taille de la méditerrané et de l'Asie, ce qui fait que l'océan Atlantique est assez petit.
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Et pour compléter les idées reçues, Galilée a travaillé sur l'hypothèse de la terre n'étant pas le centre de l'univers et le fait que la Terre tourne sur elle-même et non pas sur si oui ou non la terre est ronde.

L'Eglise n'a d'ailleurs jamais attaqué Galilée sur la base de ses travaux ou ses théories, il était un grand ami du pape Urbain VIII et de plusieurs grands religieux. Si l'Eglise et les autres adversaires scientifiques de Galilée l'ont attaqué c'est parce que Galilée était un peu provocateur et a voulu écrasé ses adversaires avec "Le Dialogue" en demandant l'imprimatur ; la validation de ses travaux par l'Eglise elle même.
Sauf que Galilée est conscient que certains de ses arguments sont un peu provocateurs (le personnage de Simplicio) et/ou manque de preuve, du coup notre scientifique ne montre au cardinal chargé de donner ou non l'imprimatur que la préface et la conclusion.
L'Eglise se sent trahi et joué lors de la publication par une personne qu'elle protégeait et qui ridiculise l'attribution de l'imprimatur. Le Pape, lui aussi, se sent trahi mais va tout de même essayer d'éviter un procès devant les juges, hélas il n'y parviendra pas.

Toutes les peines de Galilée seront commuées en des peines très douces, par exemple son obligation de récitation des psaumes de la pénitence une fois par semaine pendant un an, sera effectuée par sa fille religieuse. Des religieux continueront d'ailleurs de l'aider comme le père Ambrogetti qui écrira certains de ses ouvrages (Galilée étant aveugle).
De plus l'Eglise lui maintient ses deux pensions qu'elle lui versait… Alors, hein, ils ont été irrationnels/sévères sur certains points mais aussi beau joueur.


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Petit rappel pour dire qu'au moyen-age, a peu près tout le monde (y compris l'Eglise) considérait que la terre était ronde, et pas plate. Le débat a surtout eu lieu durant l'antiquité et était clos durant le moyen age, et le seul débat qui restait vraiment actif était celui de la taille de la Terre. En effet, si on se rappelle aujourd'hui de l'estimation faite par Eratosthène, d'autres savant comme Posidonios ou Ptolémée avaient fait d'autres estimations donnant un rayon plus petit. Au contraire, d'autres savants comme Al-Biruni ont réussi a être encore plus précis.
En plus de la circonférence de la Terre, une autre variable était la taille du continent Eurasien, mal évalué.
Le globe en question tombe dans ce piège, il se base justement sur les estimations de Ptolémée/Posidonios et surévalue la taille de la méditerrané et de l'Asie, ce qui fait que l'océan Atlantique est assez petit.

a écrit : Petit rappel pour dire qu'au moyen-age, a peu près tout le monde (y compris l'Eglise) considérait que la terre était ronde, et pas plate. Le débat a surtout eu lieu durant l'antiquité et était clos durant le moyen age, et le seul débat qui restait vraiment actif était celui de la taille de la Terre. En effet, si on se rappelle aujourd'hui de l'estimation faite par Eratosthène, d'autres savant comme Posidonios ou Ptolémée avaient fait d'autres estimations donnant un rayon plus petit. Au contraire, d'autres savants comme Al-Biruni ont réussi a être encore plus précis.
En plus de la circonférence de la Terre, une autre variable était la taille du continent Eurasien, mal évalué.
Le globe en question tombe dans ce piège, il se base justement sur les estimations de Ptolémée/Posidonios et surévalue la taille de la méditerrané et de l'Asie, ce qui fait que l'océan Atlantique est assez petit.
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Celui de la taille de la terre et aussi celui de la position de la terre dans l'univers. Et la c'était compliqué car trois modèles différents se livraient bataille. Le modèle que l'on sait aujourd'hui juste n'étant passe plus instinctif.
Il y a ceux qui voyait la terre au centre de l'univers et tout qui tourne autour.
Il y a ceux qui voyait un hypothétique centre de l'univers loin de nous et la terre tournant autour du soleil perdue quelque part (ça c'est nous bien qu'il n'y ait en fait pas de centre a l'univers).
Et il y a ceux qui voyait le soleil au centre de l'univers et tout qui tourne autour, terre comprise. Et ce modèle avait l'avantage d'expliquer facilement le fait que les étoiles ne bougent pas les unes par rapport aux autres comme le font les planètes, contrairement à la réalité qui implique de considérer des distances juste inimaginable pour des scientifiques à une époque où aller au marché a 10km prenait la journée.

Ils ont essayé de regarder de l'autre côté ?

a écrit : Celui de la taille de la terre et aussi celui de la position de la terre dans l'univers. Et la c'était compliqué car trois modèles différents se livraient bataille. Le modèle que l'on sait aujourd'hui juste n'étant passe plus instinctif.
Il y a ceux qui voyait la terre au centre de l'
;univers et tout qui tourne autour.
Il y a ceux qui voyait un hypothétique centre de l'univers loin de nous et la terre tournant autour du soleil perdue quelque part (ça c'est nous bien qu'il n'y ait en fait pas de centre a l'univers).
Et il y a ceux qui voyait le soleil au centre de l'univers et tout qui tourne autour, terre comprise. Et ce modèle avait l'avantage d'expliquer facilement le fait que les étoiles ne bougent pas les unes par rapport aux autres comme le font les planètes, contrairement à la réalité qui implique de considérer des distances juste inimaginable pour des scientifiques à une époque où aller au marché a 10km prenait la journée.
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Comme le référentiel actuel de base est notre planète, il est convenu de dire que la terre est au centre de notre univers "observable". Soit un rayon de 13,8 milliards d'années-lumière. A ne pas confondre avec l'univers, ou horizon, cosmologique qui, du fait de l'expansion de l'Univers, est de l'ordre d'un rayon de 46,5 milliards d'années-lumière.
Il suffit de déplacer le référentiel de base et chaque nouvel endroit (pourquoi pas Mars) deviendra à son tour un centre de l'univers observable.

Nul... on ne peux même pas l'éclairer en le branchant à une prise...

a écrit : Ils ont essayé de regarder de l'autre côté ? Tu ne peux pas savoir si tu as été de l'autre côté tant que tu n'as pas fait le tour. C'était à l'époque de Christophe Colomb. Peu de navigateurs avaient tenté l'expérience et ils n'étaient pas revenus pour en parler. Il faut croire que les conditions de navigation étaient moins confortables à l'époque.

a écrit : Petit rappel pour dire qu'au moyen-age, a peu près tout le monde (y compris l'Eglise) considérait que la terre était ronde, et pas plate. Le débat a surtout eu lieu durant l'antiquité et était clos durant le moyen age, et le seul débat qui restait vraiment actif était celui de la taille de la Terre. En effet, si on se rappelle aujourd'hui de l'estimation faite par Eratosthène, d'autres savant comme Posidonios ou Ptolémée avaient fait d'autres estimations donnant un rayon plus petit. Au contraire, d'autres savants comme Al-Biruni ont réussi a être encore plus précis.
En plus de la circonférence de la Terre, une autre variable était la taille du continent Eurasien, mal évalué.
Le globe en question tombe dans ce piège, il se base justement sur les estimations de Ptolémée/Posidonios et surévalue la taille de la méditerrané et de l'Asie, ce qui fait que l'océan Atlantique est assez petit.
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Et pour compléter les idées reçues, Galilée a travaillé sur l'hypothèse de la terre n'étant pas le centre de l'univers et le fait que la Terre tourne sur elle-même et non pas sur si oui ou non la terre est ronde.

L'Eglise n'a d'ailleurs jamais attaqué Galilée sur la base de ses travaux ou ses théories, il était un grand ami du pape Urbain VIII et de plusieurs grands religieux. Si l'Eglise et les autres adversaires scientifiques de Galilée l'ont attaqué c'est parce que Galilée était un peu provocateur et a voulu écrasé ses adversaires avec "Le Dialogue" en demandant l'imprimatur ; la validation de ses travaux par l'Eglise elle même.
Sauf que Galilée est conscient que certains de ses arguments sont un peu provocateurs (le personnage de Simplicio) et/ou manque de preuve, du coup notre scientifique ne montre au cardinal chargé de donner ou non l'imprimatur que la préface et la conclusion.
L'Eglise se sent trahi et joué lors de la publication par une personne qu'elle protégeait et qui ridiculise l'attribution de l'imprimatur. Le Pape, lui aussi, se sent trahi mais va tout de même essayer d'éviter un procès devant les juges, hélas il n'y parviendra pas.

Toutes les peines de Galilée seront commuées en des peines très douces, par exemple son obligation de récitation des psaumes de la pénitence une fois par semaine pendant un an, sera effectuée par sa fille religieuse. Des religieux continueront d'ailleurs de l'aider comme le père Ambrogetti qui écrira certains de ses ouvrages (Galilée étant aveugle).
De plus l'Eglise lui maintient ses deux pensions qu'elle lui versait… Alors, hein, ils ont été irrationnels/sévères sur certains points mais aussi beau joueur.

a écrit : Comme le référentiel actuel de base est notre planète, il est convenu de dire que la terre est au centre de notre univers "observable". Soit un rayon de 13,8 milliards d'années-lumière. A ne pas confondre avec l'univers, ou horizon, cosmologique qui, du fait de l'expansion de l'Univers, est de l'ordre d'un rayon de 46,5 milliards d'années-lumière.
Il suffit de déplacer le référentiel de base et chaque nouvel endroit (pourquoi pas Mars) deviendra à son tour un centre de l'univers observable.
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C'est ca, vu qu'une position est relative. Le centre de l'univers est nul part ou alors partout à la fois.

a écrit : Et pour compléter les idées reçues, Galilée a travaillé sur l'hypothèse de la terre n'étant pas le centre de l'univers et le fait que la Terre tourne sur elle-même et non pas sur si oui ou non la terre est ronde.

L'Eglise n'a d'ailleurs jamais attaqué Galilée sur la base de se
s travaux ou ses théories, il était un grand ami du pape Urbain VIII et de plusieurs grands religieux. Si l'Eglise et les autres adversaires scientifiques de Galilée l'ont attaqué c'est parce que Galilée était un peu provocateur et a voulu écrasé ses adversaires avec "Le Dialogue" en demandant l'imprimatur ; la validation de ses travaux par l'Eglise elle même.
Sauf que Galilée est conscient que certains de ses arguments sont un peu provocateurs (le personnage de Simplicio) et/ou manque de preuve, du coup notre scientifique ne montre au cardinal chargé de donner ou non l'imprimatur que la préface et la conclusion.
L'Eglise se sent trahi et joué lors de la publication par une personne qu'elle protégeait et qui ridiculise l'attribution de l'imprimatur. Le Pape, lui aussi, se sent trahi mais va tout de même essayer d'éviter un procès devant les juges, hélas il n'y parviendra pas.

Toutes les peines de Galilée seront commuées en des peines très douces, par exemple son obligation de récitation des psaumes de la pénitence une fois par semaine pendant un an, sera effectuée par sa fille religieuse. Des religieux continueront d'ailleurs de l'aider comme le père Ambrogetti qui écrira certains de ses ouvrages (Galilée étant aveugle).
De plus l'Eglise lui maintient ses deux pensions qu'elle lui versait… Alors, hein, ils ont été irrationnels/sévères sur certains points mais aussi beau joueur.
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Merci vraiment Raspa. Je n'avais en tête que ce qu'on y a mis au collège, comme à la plupart d'entre nous. C'est toujours bon d'avoir un son de cloche légèrement différent.

a écrit : Petit rappel pour dire qu'au moyen-age, a peu près tout le monde (y compris l'Eglise) considérait que la terre était ronde, et pas plate. Le débat a surtout eu lieu durant l'antiquité et était clos durant le moyen age, et le seul débat qui restait vraiment actif était celui de la taille de la Terre. En effet, si on se rappelle aujourd'hui de l'estimation faite par Eratosthène, d'autres savant comme Posidonios ou Ptolémée avaient fait d'autres estimations donnant un rayon plus petit. Au contraire, d'autres savants comme Al-Biruni ont réussi a être encore plus précis.
En plus de la circonférence de la Terre, une autre variable était la taille du continent Eurasien, mal évalué.
Le globe en question tombe dans ce piège, il se base justement sur les estimations de Ptolémée/Posidonios et surévalue la taille de la méditerrané et de l'Asie, ce qui fait que l'océan Atlantique est assez petit.
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Merci pour ces précisions :)

Un détail pas extrêmement important mais que je rencontre tellement souvent ces derniers temps que le moment me semble venu de le souligner (et qui lui aussi pourrait permettre de se coucher moins bête ;) ): le verbe "se rappeler" est un verbe transitif direct, donc son complément d'objet n'a pas de préposition. Par conséquent, on se souvient bien "DE" l'estimation d'Eratosthène, en revanche on se rappelle l'estimation d'Eratosthène.

www.lefigaro.fr/langue-francaise/dictee/2017/03/25/37005-20170325ARTFIG00004-se-rappeler-de-ne-faites-plus-la-faute.php

a écrit : Merci pour ces précisions :)

Un détail pas extrêmement important mais que je rencontre tellement souvent ces derniers temps que le moment me semble venu de le souligner (et qui lui aussi pourrait permettre de se coucher moins bête ;) ): le verbe "se rappeler" est un verbe transitif direct, donc s
on complément d'objet n'a pas de préposition. Par conséquent, on se souvient bien "DE" l'estimation d'Eratosthène, en revanche on se rappelle l'estimation d'Eratosthène.

www.lefigaro.fr/langue-francaise/dictee/2017/03/25/37005-20170325ARTFIG00004-se-rappeler-de-ne-faites-plus-la-faute.php
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Ca tombe bien : cet article du Figaro cite le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales que j'utilise souvent comme référence, mais le journaliste du Figaro a lu l'article du CNRTL trop vite ! Si le CNRTL donne bien des exemples de construction sans "de" et dit bien au paragraphe III A. 5., comme le répète le journaliste, qu'on peut utiliser "de" suivi d'un infinitif, il dit également, un peu avant, en III A. 1. a) α), qu'on peut aussi utiliser "de" sans infinitif par analogie avec "se souvenir de" et il donne même un exemple : "je me rappelle de ce temps-là". Alors en effet, c'est préférable quand on sait que ce verbe appelle un COD, de dire "je me rappelle quelquechose" et "je me le rappelle", mais si jamais vous dites "je me rappelle de quelquechose" ou "je m'en rappelle", et quelqu'un vous fait la remarque en citant le CNRTL pour attester du bon usage, ou même en citant un article du Figaro qui cite lui-même le CNRTL comme référence, vous pouvez objecter à cette personne que le paragraphe III A. 1. a) α) de l'article sur "rappeler" du CNRTL dit que :

− [P. anal. avec se souvenir de] Se rappeler de, s'en rappeler. Mais je ne me rappelle pas de vous (...). Qu'y a-t-il pour votre service? (Raban, Marco Saint-Hilaire, Mém. forçat, t. 2, 1828-29, p. 209). C'est vrai, dit le père Chapdelaine, je me rappelle de ce temps-là. Il n'y avait pas une seule maison en haut du lac: rien que des sauvages et quelques chasseurs (Hémon, M. Chapdelaine, 1916, p. 75).

a écrit : Ca tombe bien : cet article du Figaro cite le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales que j'utilise souvent comme référence, mais le journaliste du Figaro a lu l'article du CNRTL trop vite ! Si le CNRTL donne bien des exemples de construction sans "de" et dit bien au paragraphe III A. 5., comme le répète le journaliste, qu'on peut utiliser "de" suivi d'un infinitif, il dit également, un peu avant, en III A. 1. a) α), qu'on peut aussi utiliser "de" sans infinitif par analogie avec "se souvenir de" et il donne même un exemple : "je me rappelle de ce temps-là". Alors en effet, c'est préférable quand on sait que ce verbe appelle un COD, de dire "je me rappelle quelquechose" et "je me le rappelle", mais si jamais vous dites "je me rappelle de quelquechose" ou "je m'en rappelle", et quelqu'un vous fait la remarque en citant le CNRTL pour attester du bon usage, ou même en citant un article du Figaro qui cite lui-même le CNRTL comme référence, vous pouvez objecter à cette personne que le paragraphe III A. 1. a) α) de l'article sur "rappeler" du CNRTL dit que :

− [P. anal. avec se souvenir de] Se rappeler de, s'en rappeler. Mais je ne me rappelle pas de vous (...). Qu'y a-t-il pour votre service? (Raban, Marco Saint-Hilaire, Mém. forçat, t. 2, 1828-29, p. 209). C'est vrai, dit le père Chapdelaine, je me rappelle de ce temps-là. Il n'y avait pas une seule maison en haut du lac: rien que des sauvages et quelques chasseurs (Hémon, M. Chapdelaine, 1916, p. 75).
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piting des fois vous me rappelez le premier roman que j'ai tenté d'écrire et que ma maman prof, a corrigé, 70 pages manuscrites, avec du rouge partout... j'ai eu -5000 points ^^

-Mais sinon , t'en a pensé quoi, môman, de l'histoire?
-Heuuu... ca parlait de quoi?

^^

J'vous jure que c'est vrai hein, bon pas pour la note, mais pour la correction, c'est la vérité ;)

Prof un jour, prof toujours. :)

(elle arrive même a corriger le correcteur Word, c'est pour dire ce que je subis: ^^ )

a écrit : Et pour compléter les idées reçues, Galilée a travaillé sur l'hypothèse de la terre n'étant pas le centre de l'univers et le fait que la Terre tourne sur elle-même et non pas sur si oui ou non la terre est ronde.

L'Eglise n'a d'ailleurs jamais attaqué Galilée sur la base de se
s travaux ou ses théories, il était un grand ami du pape Urbain VIII et de plusieurs grands religieux. Si l'Eglise et les autres adversaires scientifiques de Galilée l'ont attaqué c'est parce que Galilée était un peu provocateur et a voulu écrasé ses adversaires avec "Le Dialogue" en demandant l'imprimatur ; la validation de ses travaux par l'Eglise elle même.
Sauf que Galilée est conscient que certains de ses arguments sont un peu provocateurs (le personnage de Simplicio) et/ou manque de preuve, du coup notre scientifique ne montre au cardinal chargé de donner ou non l'imprimatur que la préface et la conclusion.
L'Eglise se sent trahi et joué lors de la publication par une personne qu'elle protégeait et qui ridiculise l'attribution de l'imprimatur. Le Pape, lui aussi, se sent trahi mais va tout de même essayer d'éviter un procès devant les juges, hélas il n'y parviendra pas.

Toutes les peines de Galilée seront commuées en des peines très douces, par exemple son obligation de récitation des psaumes de la pénitence une fois par semaine pendant un an, sera effectuée par sa fille religieuse. Des religieux continueront d'ailleurs de l'aider comme le père Ambrogetti qui écrira certains de ses ouvrages (Galilée étant aveugle).
De plus l'Eglise lui maintient ses deux pensions qu'elle lui versait… Alors, hein, ils ont été irrationnels/sévères sur certains points mais aussi beau joueur.
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Pour moi l'Eglise a tout de même attaqué Galilée sur ses théories puisqu'il a été forcé de les rétracter lors de son procès. Ce qui a certainement aidé à la légèreté des sentences, on peut rajouter aussi qu'il fut astreint à résidence pour le restant de ses jours.
Mais en tous cas c'est certain que tout cela est bien plus clément que ce qu'on a souvent entendu à propos de cette affaire, prise régulièrement comme exemple pour démontrer l'obscurantisme de l'Eglise

Sinon le continent antarctique ne figure pas non plus sur le globe Erdapfel.

a écrit : Pour moi l'Eglise a tout de même attaqué Galilée sur ses théories puisqu'il a été forcé de les rétracter lors de son procès. Ce qui a certainement aidé à la légèreté des sentences, on peut rajouter aussi qu'il fut astreint à résidence pour le restant de ses jours.
Mais en tous cas c'est cert
ain que tout cela est bien plus clément que ce qu'on a souvent entendu à propos de cette affaire, prise régulièrement comme exemple pour démontrer l'obscurantisme de l'Eglise

Sinon le continent antarctique ne figure pas non plus sur le globe Erdapfel.
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En fait, c'est l'inverse, c'est Galilée qui a, si l'on peut dire, attaqué l'église, en remettant en cause certains dogmes.

Il a été précisé au dessus qu'il n'a fait que tenter de démontrer qu'on est de la merde dans l'univers, à une époque où la religion était loi, l'homme au sommet, et la femme ferme sa gueule et va faire le ménage et la bouffe (je ne me lasse jamais de regarder Isabeau et François d'Arc ^^)

a écrit : Petit rappel pour dire qu'au moyen-age, a peu près tout le monde (y compris l'Eglise) considérait que la terre était ronde, et pas plate. Le débat a surtout eu lieu durant l'antiquité et était clos durant le moyen age, et le seul débat qui restait vraiment actif était celui de la taille de la Terre. En effet, si on se rappelle aujourd'hui de l'estimation faite par Eratosthène, d'autres savant comme Posidonios ou Ptolémée avaient fait d'autres estimations donnant un rayon plus petit. Au contraire, d'autres savants comme Al-Biruni ont réussi a être encore plus précis.
En plus de la circonférence de la Terre, une autre variable était la taille du continent Eurasien, mal évalué.
Le globe en question tombe dans ce piège, il se base justement sur les estimations de Ptolémée/Posidonios et surévalue la taille de la méditerrané et de l'Asie, ce qui fait que l'océan Atlantique est assez petit.
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Tout ces gens qui réfléchissent à ça alors que moi toutes mes copines qui m'ont toujours dit "c'est pas la taille qui compte" quelle perte de temps ...

a écrit : Ca tombe bien : cet article du Figaro cite le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales que j'utilise souvent comme référence, mais le journaliste du Figaro a lu l'article du CNRTL trop vite ! Si le CNRTL donne bien des exemples de construction sans "de" et dit bien au paragraphe III A. 5., comme le répète le journaliste, qu'on peut utiliser "de" suivi d'un infinitif, il dit également, un peu avant, en III A. 1. a) α), qu'on peut aussi utiliser "de" sans infinitif par analogie avec "se souvenir de" et il donne même un exemple : "je me rappelle de ce temps-là". Alors en effet, c'est préférable quand on sait que ce verbe appelle un COD, de dire "je me rappelle quelquechose" et "je me le rappelle", mais si jamais vous dites "je me rappelle de quelquechose" ou "je m'en rappelle", et quelqu'un vous fait la remarque en citant le CNRTL pour attester du bon usage, ou même en citant un article du Figaro qui cite lui-même le CNRTL comme référence, vous pouvez objecter à cette personne que le paragraphe III A. 1. a) α) de l'article sur "rappeler" du CNRTL dit que :

− [P. anal. avec se souvenir de] Se rappeler de, s'en rappeler. Mais je ne me rappelle pas de vous (...). Qu'y a-t-il pour votre service? (Raban, Marco Saint-Hilaire, Mém. forçat, t. 2, 1828-29, p. 209). C'est vrai, dit le père Chapdelaine, je me rappelle de ce temps-là. Il n'y avait pas une seule maison en haut du lac: rien que des sauvages et quelques chasseurs (Hémon, M. Chapdelaine, 1916, p. 75).
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Merci aussi, pour ces précisions. Néanmoins, le consensus général en dépit des deux exemples hautement isolés du paragraphe que vous citez (et qui tiennent plus lieu de curiosités voire de licences d'auteur que d'usage commun) est de ne pas mettre de préposition après un verbe transitif direct pour annoncer son complément d'objet... Disons que c'est une tradition qui se perpétue, une sorte de code geek du littéraire, l'équivalent grammatical de l'élégance d'un code informatique. On peut faire autrement, bien sûr, et ce n'est pas bien grave, mais c'est moins élégant ! (Totalement arbitraire certes).

Petite anecdote: Erdapfel veut dire pomme de terre en allemand.