Cymothoa exigua, le parasite qui remplace un organe

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Le pou de langue (Cymothoa exigua) est un crustacé isopode marin, cousin du cloporte. C’est un parasite qui vit dans la bouche de certains poissons, dont il finit par remplacer la langue. Il commence par s’accrocher à la langue, pompe le sang qui l’irrigue, et la langue finit par s’atrophier. Le parasite se fixe alors sur les fibres musculaires restantes, remplaçant tout simplement la langue.


Tous les commentaires (41)

a écrit : Il prend l'excès de mucus, donc rien d'handicapant.

Et j'ai précisé : "les deux à la suite".
ce qui pousse forcément le poisson à produire plus de mucus.

CQFD. :)

Accessoirement, ça doit les gêner pour parler.

a écrit : Accessoirement, ça doit les gêner pour parler. Purée...désolé. même pas dix commentaires par an (je devrais prendre des leçons...) Mais le peu de fois où je me rappel c est... Juste bravo. (J ai déjà dit que j aimais Kafka du coup forcement ce type de commentaire m interpelle: les 2% de muets sur les locuteurs en Belgique me sont restés en mémoire^^).

a écrit : ce qui pousse forcément le poisson à produire plus de mucus.

CQFD. :)
Qui parlait déjà d aimer "foutre le bordel gentillement "?!
^^

a écrit : Au début oui, il n'y a aucun avantage.

Mais une fois la langue "disparu" le parasite devient un avantage : une prothèse.

C'est pour ça que je me permets de dire que c'est les 2 "à la suite."
Donc si je suit ton raisonnement, tu choppe un ténia, t'es en symbiose avec lui du moment qu'il te permet de retrouver la ligne, mais quand ça te rends malade il devient un parasite ?

a écrit : Il prend l'excès de mucus, donc rien d'handicapant.

Et j'ai précisé : "les deux à la suite".
Les deux à la suite ? Sauf que le deuxième est la conséquence du premier.

Dans le cas présent, le poisson apporte le mucus, qu'il doit produire en surplus, pour nourrir le parasite. Et qu'apporte celui-ci au poisson à part une langue fonctionnelle en moins et une prothèse qu'il a lui-même engendré ? Le fait de pouvoir manger ?
Mais il n'en avait pas besoin avant lui.

Comme le dit @Nicontrarié, notre flore intestinale est un bel exemple de symbiose.

a écrit : Donc si je suit ton raisonnement, tu choppe un ténia, t'es en symbiose avec lui du moment qu'il te permet de retrouver la ligne, mais quand ça te rends malade il devient un parasite ? Parfois je me demande si les gens sont bêtes ou font exprès...

Tu ne tires aucun avantage d'un ténia
...

Pour le poisson le mal est fait. Une fois la langue perdu il ne peut plus se nourrir et donc il doit mourir.
Or le pou remplace sa langue à partir de ce moment là et ne lui pique plus rien. Il ne le fait pas tomber malade.

Pour reprendre ton exemple : si tu as un ténia qui bouffe ton intestin puis le remplace et ne te pique plus rien quand il le remplace on peut parler de partir de ce moment ma sune certaine symbiose.
Symbiose particulière car en effet de base tu n'en as pas besoin mais une fois que la parasite a mangé ton intestin la tu en es besoin. Ce parasite ne te piquant plus rien et ne rapportant rien de négatif mais au contraire de permet de vivre.

De base c'est et ça reste un parasite, mais il devient en symbiose a partir du moment où il remplace ta langue et ne t'apporte que du positif et plus de négatif.

a écrit : ce qui pousse forcément le poisson à produire plus de mucus.

CQFD. :)
Bah lit sur ce pou... c'est ce que je fait avant de commenter.

Le poisson ne produit pas plus.

a écrit : Parfois je me demande si les gens sont bêtes ou font exprès...

Tu ne tires aucun avantage d'un ténia
...

Pour le poisson le mal est fait. Une fois la langue perdu il ne peut plus se nourrir et donc il doit mourir.
Or le pou remplace sa langue à partir de ce moment là et
ne lui pique plus rien. Il ne le fait pas tomber malade.

Pour reprendre ton exemple : si tu as un ténia qui bouffe ton intestin puis le remplace et ne te pique plus rien quand il le remplace on peut parler de partir de ce moment ma sune certaine symbiose.
Symbiose particulière car en effet de base tu n'en as pas besoin mais une fois que la parasite a mangé ton intestin la tu en es besoin. Ce parasite ne te piquant plus rien et ne rapportant rien de négatif mais au contraire de permet de vivre.

De base c'est et ça reste un parasite, mais il devient en symbiose a partir du moment où il remplace ta langue et ne t'apporte que du positif et plus de négatif.
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Raspa, si je te scie les jambes (en anesthésiant, je ne suis pas un monstre) et qu'ensuite je passe ma vie à te porter, tu vas vraiment me trouver sympathique et altruiste ?

Après, comme le précise Lflfelf, pour les poissons atrophiés de la langue à la naissance, c'est de la symbiose. Et comme aucune étude scientifique non financée par le FLC (Front de Libération des Cloportes) n'a étudié la proportion de ce type de poisson, le doute reste permis d'un intérêt général de cette bête dans le monde des poissons ^^

a écrit : Parfois je me demande si les gens sont bêtes ou font exprès...

Tu ne tires aucun avantage d'un ténia
...

Pour le poisson le mal est fait. Une fois la langue perdu il ne peut plus se nourrir et donc il doit mourir.
Or le pou remplace sa langue à partir de ce moment là et
ne lui pique plus rien. Il ne le fait pas tomber malade.

Pour reprendre ton exemple : si tu as un ténia qui bouffe ton intestin puis le remplace et ne te pique plus rien quand il le remplace on peut parler de partir de ce moment ma sune certaine symbiose.
Symbiose particulière car en effet de base tu n'en as pas besoin mais une fois que la parasite a mangé ton intestin la tu en es besoin. Ce parasite ne te piquant plus rien et ne rapportant rien de négatif mais au contraire de permet de vivre.

De base c'est et ça reste un parasite, mais il devient en symbiose a partir du moment où il remplace ta langue et ne t'apporte que du positif et plus de négatif.
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Je me pose la même question à ton sujet, c'est pourquoi je te formule une question pour te poussé à réfléchir (bien que ce soit un échec). C'est quand même pas compliqué il suffit de lire l'étymologie du mot. La symbiose n'implique pas forcément que ce soit profitable aux deux organismes... Un parasite qui va vivre en toi toute votre vie est en symbiose avec toi, même s'il t'es délétère.
Donc dans le cas présent le fait qu'il remplace la langue de l'autre poisson ne définit que le type de symbiose mais non le fait que ça en soit une ou non.

a écrit : Bah lit sur ce pou... c'est ce que je fait avant de commenter.

Le poisson ne produit pas plus.
Apparemment ce que tu ne comprends pas, c'est que ce parasite n'apporte rien au poisson, dès le départ, et que les deux au bout d'un moment ne peuvent pas survivre l'un sans l'autre, sauf que le poisson vivait très bien avec sa langue d'origine.

Prenons l'exemple du ténia: imaginons, il vient, se développe, mange tes intestins et les remplace, t'appelle ca une symbiose???

Visiblement toi oui, moi non, mais au début, si tu en a la possibilité, tu ne prendrai pas un médicament pour le tuer, le ténia, avant qu'il ait tout boulotté? Sois honnête. ;)

Ce pou vit quand même au dépend de son hôte même après, le poisson fait tous les efforts pour trouver à manger, et cette bestiole, tout en étant en sécurité dans sa bouche, elle fait quoi, elle lui sert à remplacer sa langue qu'il a lui même bouffée???
Pas d'accord! Point. :)

Mais c'est pas grave de ne pas être d'accord, ca arrive souvent ici et ca met l'ambiance. ^^

a écrit : Au début oui, il n'y a aucun avantage.

Mais une fois la langue "disparu" le parasite devient un avantage : une prothèse.

C'est pour ça que je me permets de dire que c'est les 2 "à la suite."
Est-ce que tu te considérerais avantagé si on te coupe la jambe et qu'on te la remplace par une prothèse ?

a écrit : Parfois je me demande si les gens sont bêtes ou font exprès...

Tu ne tires aucun avantage d'un ténia
...

Pour le poisson le mal est fait. Une fois la langue perdu il ne peut plus se nourrir et donc il doit mourir.
Or le pou remplace sa langue à partir de ce moment là et
ne lui pique plus rien. Il ne le fait pas tomber malade.

Pour reprendre ton exemple : si tu as un ténia qui bouffe ton intestin puis le remplace et ne te pique plus rien quand il le remplace on peut parler de partir de ce moment ma sune certaine symbiose.
Symbiose particulière car en effet de base tu n'en as pas besoin mais une fois que la parasite a mangé ton intestin la tu en es besoin. Ce parasite ne te piquant plus rien et ne rapportant rien de négatif mais au contraire de permet de vivre.

De base c'est et ça reste un parasite, mais il devient en symbiose a partir du moment où il remplace ta langue et ne t'apporte que du positif et plus de négatif.
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Tu t'entêtes et t'as tord, patator !

a écrit : Et du commensalisme ? En commençant par de l'amensalisme, pourquoi pas.

a écrit : Est-ce que tu te considérerais avantagé si on te coupe la jambe et qu'on te la remplace par une prothèse ? Et si on t'enlève ton cerveau et on le remplace par un cerveau de poisson, tu pourrais réfléchir à ce qui se passe dans la nature sans tout ramener à l'homme ? La langue du poisson n'est pas inervée comme celle de l'homme, son alimentation n'est pas la même, il ne sait même pas qu'il a un parasite dans la bouche, ce n'est pas comparable.

a écrit : Est-ce que tu te considérerais avantagé si on te coupe la jambe et qu'on te la remplace par une prothèse ? Tout dépend de la prothèse...

Si on améliore mes performances avec des prothèses qui me rendent fortes.., ou si la prothèse est un animal sympa, accroché à mes genoux, et qu'il mange les crottes par terre...ça peut être un avantage...

Bon, sinon, le poisson n'a très certainement pas conscience qu'il n'a plus de langue, il vit super bien avec son parasite...le parasite remplace la langue et vit très bien comme ça : c'est de la symbiose.

a écrit : Tout dépend de la prothèse...

Si on améliore mes performances avec des prothèses qui me rendent fortes.., ou si la prothèse est un animal sympa, accroché à mes genoux, et qu'il mange les crottes par terre...ça peut être un avantage...

Bon, sinon, le poisson n'a très certainement pas
conscience qu'il n'a plus de langue, il vit super bien avec son parasite...le parasite remplace la langue et vit très bien comme ça : c'est de la symbiose. Afficher tout
En biologie, il faut un bénéfice réciproque pour parler de symbiose. Dans le cas présent, même si le poisson ne se rend compte de rien, seul le crustacé en tire un bénéfice.
Comme dit précédemment par @yolo-swag, c'est plutôt du commensalisme où seul l'hôte fourni la nourriture au commensal.