Le pou de langue (Cymothoa exigua) est un crustacé isopode marin, cousin du cloporte. C’est un parasite qui vit dans la bouche de certains poissons, dont il finit par remplacer la langue. Il commence par s’accrocher à la langue, pompe le sang qui l’irrigue, et la langue finit par s’atrophier. Le parasite se fixe alors sur les fibres musculaires restantes, remplaçant tout simplement la langue.
Commentaires préférés (3)
Un goa'uld buccal!
Je connaissais déjà ces bestioles mais je ne savais pas que c'était des parasites.
Quand je pechais plus jeune à la palangrotte, en remontant les poissons, la plupart avaient ces bestioles qui leur ressortaient de la bouche. Je pensais que c'était leur nourriture qui ressortait de leur bouche. Ça veut dire quand même que ce parasite touche énormément de poissons. Parceque c'était très courant.
NB : je parle au sens agrologique de terme. Au sens étymologique, on pourrait parler d'une symbiose parasitaire, mais ce n'est pas l'usage.
Tous les commentaires (41)
Charmante bestiole.
Un goa'uld buccal!
Je connaissais déjà ces bestioles mais je ne savais pas que c'était des parasites.
Quand je pechais plus jeune à la palangrotte, en remontant les poissons, la plupart avaient ces bestioles qui leur ressortaient de la bouche. Je pensais que c'était leur nourriture qui ressortait de leur bouche. Ça veut dire quand même que ce parasite touche énormément de poissons. Parceque c'était très courant.
Réponse à Agathe 33
Vivre en symbiose c'est quand les 2 ont à y gagner non?
Car dans ce cas je ne vois pas ce que gagne le poisson, excepté la douleur lente de l'atrophisation de sa langue.
Les sources disent qu'il s'agit de l'unique cas répertorié de parasitisme qui remplace complètement et de manière fonctionnel un organe.
Film d'horreur
Il devait donc s'agir d'autre chose :)
Au début c'est un parasite qui handicape son hôte en lui faisant perdre sa langue et en se nourrissant de son sang.
On est bien ici sur une relation parasitaire.
Par la suite, le pou, pour ne pas entrainer la mort de son hôte (ce qui signifierait sa propre mort), va complètement remplacer la langue du poisson et se nourrir uniquement de l'excès de mucus produit par la bouche.
C'est une symbiose car aucun des deux ne se gênent à ce moment la et ils sont gagnant-gagnant.
NB : je parle au sens agrologique de terme. Au sens étymologique, on pourrait parler d'une symbiose parasitaire, mais ce n'est pas l'usage.
Grave.
Non, tu as raison, c'était en Méditerranée. C'est vraiment bizarre parce que c'était exactement ça. Peut-être plus blanc, mais ça ressortait de la bouche des poissons. C'était comme des petits cloportes blancs mais plus durs.
Mais une fois la langue "disparu" le parasite devient un avantage : une prothèse.
C'est pour ça que je me permets de dire que c'est les 2 "à la suite."
Et j'ai précisé : "les deux à la suite".
Moi je dirais: au début, il y a de gros inconvénients, et ensuite, il n'y a aucun avantage. Même si ce parasite remplace totalement la langue du poisson, il ne lui apporte strictement rien de bénéfique.
Donc c'est du parasitage. Ce crustacé vit aux dépends de son hôte. Pas besoin de chasser, pas besoin de chercher sa nourriture, et ce n'est pas parce qu'il ne tue pas son hôte pour protéger sa propre vie que ca en fait un organisme symbiotique, bien au contraire.
Après, il y a pire comme parasite, j'en conviens, mais la symbiose, c'est ce qui se passe dans nos intestins, des colonies de microbes qui vivent en nous et qui ont besoin de nous pour vivre et sans qui nous ne pourrions pas vivre.
Si l'un meurt, l'autre aussi.
Conclusion: si les poissons avaient la possibilité de se débarrasser de cette saloperie, je suis certain qu'ils le feraient sans hésiter.