L'union personnelle entre 2 Etats

Proposé par
le

Le terme d'union personnelle désigne l'union d'au moins deux Etats souverains en une entité politique dirigée par un unique chef de l'Etat. Les Etats d'origine conservent cependant leur souveraineté et leur intégrité territoriale. Ce fut par exemple le cas du Danemark et de la Norvège entre 1523 et 1814.


Commentaires préférés (3)

notons qu'actuellement c'est le cas des Royaume du Commonwealth avec la couronnes britanniques
fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_du_Commonwealth

Notons aussi que Andorre est en union personnelle partielle avec la France, puisque le président de la république est l'un des deux co-prince d'Andorre

Cela aurait pu être le cas (temporairement) pour le Royaume-Uni et la France lors de la seconde guerre mondiale. Une proposition de la reine et de Churchill.

a écrit : Cela aurait pu être le cas (temporairement) pour le Royaume-Uni et la France lors de la seconde guerre mondiale. Une proposition de la reine et de Churchill. Presque! C’était un roi!


Tous les commentaires (11)

notons qu'actuellement c'est le cas des Royaume du Commonwealth avec la couronnes britanniques
fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_du_Commonwealth

Notons aussi que Andorre est en union personnelle partielle avec la France, puisque le président de la république est l'un des deux co-prince d'Andorre

Une autre Union personnelle, fut aussi le cas entre le Danemark et l'Islande, entre 1918 et le 17 juin 1944, jour où l'île devient indépendante de Copenhague.

Est-ce que les colonies ou une autre forme de territoire occupé, voire un état d'un pays fédéral rentrent dans ce cadre ? J'imagine que ce terme exclue les pays qui ont une constitution commune (comme 2 états d'un ensemble commun, comme les EU, le RU, la Suisse, les EAU...), mais ce peut aussi être un terme générique à pas mal de régimes différents)

Cela aurait pu être le cas (temporairement) pour le Royaume-Uni et la France lors de la seconde guerre mondiale. Une proposition de la reine et de Churchill.

Était-ce le cas de l'Egypte antique, le Pharaon portait 2 tiares symbolisant chacune la haute et la basse Egypte?
Si quelqu'un sait?

a écrit : Était-ce le cas de l'Egypte antique, le Pharaon portait 2 tiares symbolisant chacune la haute et la basse Egypte?
Si quelqu'un sait?
Pas vraiment, car il aurait fallu que les deux états gardent leur souveraineté, par exemple leurs lois et leur parlement distinct.

a écrit : Cela aurait pu être le cas (temporairement) pour le Royaume-Uni et la France lors de la seconde guerre mondiale. Une proposition de la reine et de Churchill. Presque! C’était un roi!

Ce fut aussi le cas de l’Écosse et de l’Angleterre de 1603 (accession de Jacques VI d’Écosse au trône d’Angleterre) à 1707 (acte d’union, fondateur du Royaume-Uni).

a écrit : Ce fut aussi le cas de l’Écosse et de l’Angleterre de 1603 (accession de Jacques VI d’Écosse au trône d’Angleterre) à 1707 (acte d’union, fondateur du Royaume-Uni). Effectivement et pour cause, la dynastie de l'époque est celle des Stuart, famille écossaise arrivée sur le trône d'Angleterre (en plus de l'Écosse donc) à la mort d'Élisabeth Ière, sans héritier, et ce parce qu'ils s'entendaient bien et que la reine voulait éviter à tout prix une succession à problèmes. Ça tient à peu de chose franchement :)

Dans le même goût, on a une union personnelle entre la Grande Bretagne et la Saxe en la personne du roi George Ier (le roi qu'on voit apparaître dans Pirates des Caraïbes, oui on a les références qu'on a :D). Pareil, nouvelle dynastie à la mort de la reine Anne en 1707, on va chercher un saxon (qui ne parle qu'allemand d'ailleurs), et boum, la dynastie saxonne des Hanovre, puis Saxe Cobourg Gotha, devenus Windsor, jusqu'à aujourd'hui encore.

a écrit : Cela aurait pu être le cas (temporairement) pour le Royaume-Uni et la France lors de la seconde guerre mondiale. Une proposition de la reine et de Churchill. Le Royaume-Uni n'était pas gouverné à l'époque par une reine mais par George VI qui, du reste, n'a joué aucun rôle dans cette proposition d'union franco-britannique formulée par Jean Monnet et effectivement soutenue par Churchill.