Hananuma Masakichi fut un sculpteur japonais du XIXe siècle, connu pour ses sculptures hyperréalistes. Son chef d’œuvre est une sculpture de lui-même : se sachant condamné par la tuberculose, il entreprit de laisser un double de sa personne à sa maitresse. Il reproduisit les moindres détails, jusqu’aux pores de sa peau, et incorpora de vrais cheveux et poils.
La statue est constituée de milliers de pièces de bois imbriquées, dont les jointures sont invisibles. Le sculpteur alla même jusqu’à se retirer des dents pour en doter la statue. Le résultat impressionna tout le monde, mais l’artiste mourut dans la pauvreté, dix ans plus tard.

Tous les commentaires (42)
Époustouflant ! Des artistes !!
Ils ont des outils et des techniques incroyables ! Ça a l'air tellement simple quand ils le font... Ils ont le geste sûr et la bonne force c'est vraiment épatant ! Merci pour tout ce partage de connaissances et de liens
Magnifique ! Merci !
En cherchant la matière de la sculpture (je n'ai pas trouvé mon anglais laisse trop à désirer.. Acier ?) j'ai découvert une autre sculpture intéressante.
www.demotivateur.fr/article-buzz/en-georgie-deux-immenses-statues-s-enlacent-decouvrez-l-histoire-derriere-cette-uvre-d-art--3591
Il y a tellement de choses incroyables !
J'avais déjà vu sur scmb images.. Mais je suis toujours bluffée..
Si j'ai bien compris il photographie son modèle, photoshope l'image puis passe des heures à peindre dans le moindre détail en jouant sur les lumières. J'aurais aimé savoir combien de temps il met pour finir une toile mais je n'ai pas trouvé. L'hyperréalisme c'est vraiment impressionnant. L'exploit est incroyable évidemment.. C'est tellement proche de la photographie.. De loin on ne voit pas la différence.. (Même de près je pense)
Yigal Ozeri travaille à la peinture à l'huile. Ceci peut être un désavantage, si les couches sont épaisses, ce qui ne semble pas être le cas.
Or, comme ses œuvres reposent surtout sur les détails de finition (permettant d'attraper -et bluffer ! - le regard du spectateur, par les touches de peinture représentant la lumière), ceci ne lui demande pas trop de temps en réalité.
De plus, le peintre fait très souvent usage de fonds défocalisés, où il n'est pas en obligation de respecter des règles strictes, au contraire de ce qu'il en serait pour les proportions du corps, du visage, de la chevelure et des vêtements des modèles. Les fonds de ses tableaux représentent en fait, bien plus de la moitié de la surface. Le travail minutieux en est autant plus réduit.
Un autre détail à son avantage : ses oeuvres sont peintes sur des grands formats. Ce qui est donc perçu comme un point infime sur un écran d'ordinateur ou de téléphone portable, est en réalité à une dimension bien supérieure. Néanmoins comme il semble être précis et minutieux dans l'exécution de ses tableaux, ce qui est déjà du très bon travail, devient de la pure perfection à une échelle bien moindre.
Un autre avantage, est que Yigal effectue des séries de tableaux à partir de chaque séance de photo (et vidéo) de la modèle. Il peut donc, en parallèle, peindre plusieurs tableaux à la fois, laissant le temps nécessaire à chaque couche de sécher, avant d'en appliquer sans crainte, la suivante. Ceci lui permet d'être bien plus productif, car il ne se trouve jamais en "chômage technique" par obligation de temps d'attente de séchage.
Encore un autre avantage pour lui: Yigal est depuis maintenant un certain nombre d'années, effectuant le même style de tableaux. Peut-être hésitant au début, il s'est très probablement maintenant (auto) formé, acquérissant à la perfection, bien des techniques propres à rendre son travail moins difficile. Somme toute, la seule difficulté qu'il pourrait trouver lors d'une nouvelle série, serait une innovation artistique qu'il ne maîtrise pas.
Ah, et pour conclure: Je le vois très bien, non seulement utiliser de très fins pinceaux, mais aussi ses propres doigts pour un rendu plus net, (ceci permet par exemple d'obtenir des surfaces "glacées"), mais aussi, une brosse à dent pour un effet moucheté ou pour la dispersion de la peinture, quand il veut représenter un dégradé ou encore lui appliquer un effet voilé.
Le "sopalin" est également un bon instrument de travail pour les peintres artistiques....
Ainsi qu'un bon liquide vaisselle ultra concentré, à la fin de journée de travail, pour laisser les pinceaux nets.
oui !!!!
J'ai également découvert cette statue aujourd'hui, par l'intermédiaire des propositions de vidéos, sur Youtube.
Il y en a une, similaire, représentant le buste de Kafka, à Prague.
youtu.be/UPR8s-Guhqw
Pour rester dans le domaine des sculptures mobiles, voici un petit cadeau:
youtu.be/kDHDeoMM82g
Pardon pour avoir zappé sur ta question à propos de la statue de l'oiseau de Jatayu.
Il est fabriqué en pierre taillée.
Autre petit détail : cette statue est dédiée aux femmes, chose qui me paraît notable à signaler, dans un pays où elles restent encore des citoyennes de rang inférieur pour beaucoup d'Indiens.
Merci beaucoup pour cette compilation sur cet artiste et sa technique ! JMCMB et un questionnement que j'avais depuis longtemps a trouvé des réponses
En pierre taillée... Ça doit peser lourd... Mais quand on voit la réalisation avec les plumes qui se couvrent les unes les autres comme une toiture c'est bien pensé.. Et je note que l'édifice est large et pas si haut, ce qui doit bien ancrer l'édifice dans le sol..
Il y a une pièce dans la tête de l'oiseau ? Qqn sait ?
C'est sûr que la condition des femmes en Inde n'est pas toujours envieuse. Je vais sûrement dire une grosse bêtise mais s'il y a des connaisseurs de l'Inde je suis toujours curieuse et avide de connaissance. Est-ce que dans le Kerala on peut s'attendre à ce que la condition de la femme soit un tout petit peu meilleure par rapport à d'autres régions du pays ? Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours pensé qu'entre le Sud et le Nord de l'Inde il y avait des différences notables de mentalités. Après je n'y suis jamais allée. L'Inde est tellement vaste... Entre le Ladakh et le Rajasthan j'avais déjà noté une nette différence dans les rapports sociaux, d'où peut-être ma croyance.
Merci pour les liens
Les sculptures d'Anthony Howe sont hypnotiques
Après de nouvelles recherches j'ai trouvé que la sculpture de l'oiseau
"est faite de béton compacté au rouleau (RCC), à l’exception des talons qui sont faits d’acier inoxydable."
J'ai donc également découvert l'existence du béton compacté au rouleau..
Les liens que j'ai trouvé (sur le Net en langue Espagnole) precisent que la statue est en pierre taillée. Il s'agit donc d'une erreur de leur part.
artsandculture.google.com/experiment/sgF5ivv105ukhA
Je crois que cela peut te plaire..
Non seulement celà me plaît...
Mais beaucoup !
C'est un véritable cadeau que tu m'offres.
Je ne sais comment te remercier.
(Je t'avoue que je suis ému)
Je pense qu'ils ont du apprendre ces techniques par nécessité. Nous pour faire tenir des planches, on y plante des clous. Mais les clous valaient de l'or avant l'ère moderne au japon. Par le hasard des choses, le fer est naturellement très rare sur l'île nippone. Il est même rapporté qu'après des incendies, des pilleurs cherchaient les décombres à la recherches de clous.
C'est ce qui explique aussi l'aspect unique de la lame des katanas. Elle est due à une technique de forge où le métal est plié sur lui-même des centaines de fois, dans le but d'économiser le matériau. Je pense que cette technique à la même origine que celle de l'anecdote : économiser du fer.
Sur certaines vidéos montrant les techniques de fabrication Japonaise en ébénisterie, il est possible de voir qu'il est également fait usage de très petits pieux de bois, afin de maintenir l'ensemble bien uni.
Somme toute, ceci ne fait que reprendre ce qui est également utilisé en charpenterie.
Parlant d'ailleurs de charpenterie. Sur plusieurs documentaires, il se précise que ces exigences de jointures parfaites à l'extrême sont issues de l'expérience acquise, afin de résister aux tremblements de terre. En effet: l'ossature des traditionnels édifices de bois, n'est (presque) pas fixée au sol. Lors de secousses telluriques, il est préférable que cet ensemble coulisse, afin d'absorber une grande partie de l'énergie, plutôt que de rompre.
Il est d'ailleurs fait analogie au roseau ou au bambou qui, tout comme eux, se plient mais ne rompent pas, lors de la torsion ou mise en tension structurelle.
Bonjour Tybs (si tu me permets l'abréviation, et si tu me permets le tutoiement pour la suite
J'imagine que ton message a bugué et qu'il y a une suite et donc je reste dans un suspense insoutenable sur ce que tu veux me dire. Au regard de ton profil et de ta photo, j'imagine que tu m'enseigneras les trucs et astuces des meilleurs charpentiers du monde !
C'est un peu comme les meubles But quoi
☺️
Désolé... Oui oui je suis déjà sorti
Pour faire court, parce-qu'en ce dimanche j'ai une flemme monumentale de tout réécrire :
- oui le sciage est plus efficace en utilisant toute la longueur de la lame et en faisant si possible des mouvements amples.
- et nous autres occidentaux utilisons des scies "à pousser" tandis que les Japonais utilisent des scies à denture inversée "à tirer" et gagnent donc largement en précision.
PS. J'ai un peu de mal à interpréter ton message... Soupçon d'ironie ?
Pas du tout ironique au contraire. C’était simplement de l’humour car j’ai eu au même moment de gros bugs sur le site (sûrement la mise à jour premium).
Tu devrais faire du complément sur les dents de scie une anecdote, c’est super intéressant ;). Je suis affreusement nul en bricolage et pourtant je m’entraîne. Malheureusement la théorie et la pratique sont deux choses bien distinctes.
Je peux prendre toutes les cotes imaginables, les découpes ne seront pas parfaites. Mon grand-père coupait ces planches à vue d’œil avec cotes prises au doigt.
On ne peut pas être bon partout, mais je suis partisan du fait qu'on a tous des dons, facilités, facultés, et que certains tombent pile poil dans leur domaine
Pour anecdotes :
- l'un de mes formateurs de charpente, vieux monsieur de 70 ans passionné, pourtant ancien comptable reconverti, corrigeait nos épures (dessins sur lesquels on modélise les assemblages et pièces d'un ouvrage) de maquettes avec un "gros" crayon de charpente et à l'oeil, et arrivait à être aussi précis qu'avec nos compas, critériums et autres règles.
- l'un de mes anciens collègues, chef d'équipe, arrimait les poutres à la grue, mesurait à vue depuis le bas leur emplacement, coupait à la tronçonneuse et "à la volée" et c'était toujours nickel. Pénible pour nous autres charpentiers normaux