Les hommes peuvent être « sages-femmes » depuis 1982 seulement

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En France, le métier de sage-femme n’est ouvert aux hommes que depuis 1982. Cette accessibilité découle d’une directive européenne sur l’égalité d’accès aux emplois, qui condamne la discrimination sexuelle à l’embauche. Elle reste toutefois l’une des professions les plus féminisées, avec 97% de femmes pour 3% d’hommes.


Commentaires préférés (3)

Le mot sage-femme prête souvent à confusion, ce n'est pas la praticienne qui est sage, mais sa connaissance des femmes. La masculanisation du nom de cette profession ne peut donc être sage-homme, mais sage-femme homme ou encore maïeuticien, de maïeutique concept au départ philosophique qui consistait à faire naître par le dialogue les vérités cachées, et désigne aussi aujourd'hui l'obstétrique.

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Autres métiers genrés :

Charpentier(e) : 99,4% d'hommes
Menuisier(e) : 98,9% d'hommes
Ouvrier(e) en bâtiment : 97,9% d'hommes
Esthéticien(ne) : 97% de femmes
Auxiliaire de vie : 97,7% de femmes
Secrétaire : 97,6% de femmes

a écrit : Le mot sage-femme prête souvent à confusion, ce n'est pas la praticienne qui est sage, mais sa connaissance des femmes. La masculanisation du nom de cette profession ne peut donc être sage-homme, mais sage-femme homme ou encore maïeuticien, de maïeutique concept au départ philosophique qui consistait à faire naître par le dialogue les vérités cachées, et désigne aussi aujourd'hui l'obstétrique. Afficher tout Sinon, "un sage-femme" ca va tres bien, tout le monde comprend, et d'avis même de ceux que je connais, à ce niveau de consécration dans une branche bien particulière de la médecine, l'interessé s'en fiche un peu.


Tous les commentaires (75)

Le mot sage-femme prête souvent à confusion, ce n'est pas la praticienne qui est sage, mais sa connaissance des femmes. La masculanisation du nom de cette profession ne peut donc être sage-homme, mais sage-femme homme ou encore maïeuticien, de maïeutique concept au départ philosophique qui consistait à faire naître par le dialogue les vérités cachées, et désigne aussi aujourd'hui l'obstétrique.

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Si comme moi vous vous demandez si il faut dire sage-femme ou sage-homme pour un homme, et bien c'est sage-femme quand même.
En fait sagefemme (beurk) avec les récentes réformes de l'orthographe.
Certains préfèrent "maïeuticien" mais il y a débat, car ce mot aurait été sorti par l'académie française pour éviter à des hommes pratiquant cette profession d'être appelés sage-femme.
Car certains auraient pu s'en offusquer comme le signale Alain Peyrefitte en 1984 :
"L’appellation courante deviendrait risible, dès lors qu’on l’étendrait aux hommes".

Autres métiers genrés :

Charpentier(e) : 99,4% d'hommes
Menuisier(e) : 98,9% d'hommes
Ouvrier(e) en bâtiment : 97,9% d'hommes
Esthéticien(ne) : 97% de femmes
Auxiliaire de vie : 97,7% de femmes
Secrétaire : 97,6% de femmes

a écrit : Le mot sage-femme prête souvent à confusion, ce n'est pas la praticienne qui est sage, mais sa connaissance des femmes. La masculanisation du nom de cette profession ne peut donc être sage-homme, mais sage-femme homme ou encore maïeuticien, de maïeutique concept au départ philosophique qui consistait à faire naître par le dialogue les vérités cachées, et désigne aussi aujourd'hui l'obstétrique. Afficher tout Mince, je fais doublon !

Je suis allée un peu vite, la maieutique en tant que pratique des sages-femmes ne se résume pas à l'obstétrique, mais comprends aussi tout ce qui permet le suivi médical spécifique des femmes dans le cadre de la grossesse et de l'accouchement, comme en dehors de ce cadre.

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a écrit : Le mot sage-femme prête souvent à confusion, ce n'est pas la praticienne qui est sage, mais sa connaissance des femmes. La masculanisation du nom de cette profession ne peut donc être sage-homme, mais sage-femme homme ou encore maïeuticien, de maïeutique concept au départ philosophique qui consistait à faire naître par le dialogue les vérités cachées, et désigne aussi aujourd'hui l'obstétrique. Afficher tout Sinon, "un sage-femme" ca va tres bien, tout le monde comprend, et d'avis même de ceux que je connais, à ce niveau de consécration dans une branche bien particulière de la médecine, l'interessé s'en fiche un peu.

a écrit : Autres métiers genrés :

Charpentier(e) : 99,4% d'hommes
Menuisier(e) : 98,9% d'hommes
Ouvrier(e) en bâtiment : 97,9% d'hommes
Esthéticien(ne) : 97% de femmes
Auxiliaire de vie : 97,7% de femmes
Secrétaire : 97,6% de femmes
PDG du CAC 40 : 100% d'hommes

a écrit : Sinon, "un sage-femme" ca va tres bien, tout le monde comprend, et d'avis même de ceux que je connais, à ce niveau de consécration dans une branche bien particulière de la médecine, l'interessé s'en fiche un peu. Oui bien sûr, dans le langage courant on se passera de l'ajout de homme mais c'est comme pour la girafe mâle, on peut le dire si on a besoin de préciser

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a écrit : Si comme moi vous vous demandez si il faut dire sage-femme ou sage-homme pour un homme, et bien c'est sage-femme quand même.
En fait sagefemme (beurk) avec les récentes réformes de l'orthographe.
Certains préfèrent "maïeuticien" mais il y a débat, car ce mot aurait été sorti par l'
;académie française pour éviter à des hommes pratiquant cette profession d'être appelés sage-femme.
Car certains auraient pu s'en offusquer comme le signale Alain Peyrefitte en 1984 :
"L’appellation courante deviendrait risible, dès lors qu’on l’étendrait aux hommes".
Afficher tout
On en a déjà parlé sur une autre anecdote et c'est d'ailleurs comme cela que j'ai appris que le métier était ouvert aux hommes seulement depuis 1982.

Je reste toutefois sceptique sur cette explication quand on regarde l'historique étymologique du métier. J'ai plutôt l'impression que l'Académie a choisi de définir le terme femme dans sage-femme pour désigner la parturiente et non la praticienne dans l'idée de pouvoir rendre ce métier mixte.

L'origine du terme reste contestée. Si sage signifie "expert, habile", il n'est pas impossible que femme désigne la praticienne qui justement est habile dans son métier. Si sage signifie "doté de connaissance", il n'est pas impossible que sage-femme signifie "qui connait la femme" et donc femme désigne la parturiente.

a écrit : Autres métiers genrés :

Charpentier(e) : 99,4% d'hommes
Menuisier(e) : 98,9% d'hommes
Ouvrier(e) en bâtiment : 97,9% d'hommes
Esthéticien(ne) : 97% de femmes
Auxiliaire de vie : 97,7% de femmes
Secrétaire : 97,6% de femmes
Auxiliaire de puériculture : 99,7% de femmes

a écrit : PDG du CAC 40 : 100% d'hommes PDG du CAC 40 : 100% de gosses de riches
Vous avez mille fois plus de choses en commun avec n'importe quelle personne de votre classe sociale qu'avec les PDG du CAC 40 qui touchent en un mois ce que vous gagnerez en 10 ans.

Le débat de l’égalité de la représentation homme/femme dans ces milieux n'a donc plus rien à voir avec les quidams que nous sommes.

D'ailleurs, de manière générale, les inégalités homme/femme sont futiles comparées aux inégalités entre riches et pauvres sachant que sur ce site, nous sommes tous des pauvres.

C'est quand même fantastique de se dire qu'on jette 1/3 de notre production mondiale de nourriture quand 20 millions de personnes meurent de faim chaque année.
Une fois que toute l'humanité mangera à sa faim, aura un toit et un coin chaud pour dormir, bref que les richesses de ce monde seront mieux réparties, on pourra se prendre la tête sur les inégalités homme/femme, noir/blanc, blond/roux, gaucher/droitier ou autres bêtises.

En attendant, ces petites gueguerres brassent beaucoup de vent pour rien et focalisent les gens sur autre chose que le vrai problème de ce monde : la répartition des richesses.

On sera bien content contents quand il y aura autant d'informaticiennes que d'informaticiens pauvres, ou autant d'infirmiers que d'infirmières pauvres... Ben on sera toujours pauvre !

On peut peut-être imposer des quotas homme/femme, mais on ne peut pas changer de classe sociale.

a écrit : PDG du CAC 40 : 100% de gosses de riches
Vous avez mille fois plus de choses en commun avec n'importe quelle personne de votre classe sociale qu'avec les PDG du CAC 40 qui touchent en un mois ce que vous gagnerez en 10 ans.

Le débat de l’égalité de la représentation homme/femme dans ces mil
ieux n'a donc plus rien à voir avec les quidams que nous sommes.

D'ailleurs, de manière générale, les inégalités homme/femme sont futiles comparées aux inégalités entre riches et pauvres sachant que sur ce site, nous sommes tous des pauvres.

C'est quand même fantastique de se dire qu'on jette 1/3 de notre production mondiale de nourriture quand 20 millions de personnes meurent de faim chaque année.
Une fois que toute l'humanité mangera à sa faim, aura un toit et un coin chaud pour dormir, bref que les richesses de ce monde seront mieux réparties, on pourra se prendre la tête sur les inégalités homme/femme, noir/blanc, blond/roux, gaucher/droitier ou autres bêtises.

En attendant, ces petites gueguerres brassent beaucoup de vent pour rien et focalisent les gens sur autre chose que le vrai problème de ce monde : la répartition des richesses.

On sera bien content contents quand il y aura autant d'informaticiennes que d'informaticiens pauvres, ou autant d'infirmiers que d'infirmières pauvres... Ben on sera toujours pauvre !

On peut peut-être imposer des quotas homme/femme, mais on ne peut pas changer de classe sociale.
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Pff parles pour toi !

*regarde son compte en banque négatif*

Ah !
Oui...

a écrit : PDG du CAC 40 : 100% de gosses de riches
Vous avez mille fois plus de choses en commun avec n'importe quelle personne de votre classe sociale qu'avec les PDG du CAC 40 qui touchent en un mois ce que vous gagnerez en 10 ans.

Le débat de l’égalité de la représentation homme/femme dans ces mil
ieux n'a donc plus rien à voir avec les quidams que nous sommes.

D'ailleurs, de manière générale, les inégalités homme/femme sont futiles comparées aux inégalités entre riches et pauvres sachant que sur ce site, nous sommes tous des pauvres.

C'est quand même fantastique de se dire qu'on jette 1/3 de notre production mondiale de nourriture quand 20 millions de personnes meurent de faim chaque année.
Une fois que toute l'humanité mangera à sa faim, aura un toit et un coin chaud pour dormir, bref que les richesses de ce monde seront mieux réparties, on pourra se prendre la tête sur les inégalités homme/femme, noir/blanc, blond/roux, gaucher/droitier ou autres bêtises.

En attendant, ces petites gueguerres brassent beaucoup de vent pour rien et focalisent les gens sur autre chose que le vrai problème de ce monde : la répartition des richesses.

On sera bien content contents quand il y aura autant d'informaticiennes que d'informaticiens pauvres, ou autant d'infirmiers que d'infirmières pauvres... Ben on sera toujours pauvre !

On peut peut-être imposer des quotas homme/femme, mais on ne peut pas changer de classe sociale.
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Vous avez une définition étrange de la pauvreté. Si sont pauvres tous ceux qui ne gagnent pas des millions par an, en effet on est tous pauvre.
Pour ma part quand ma famille et moi pouvons nous loger, nous éduquer et nous nourrir sans avoir l'œil rivé sur le compte en banque, je ne me considère pas comme pauvre. Et même s'il reste des millions de gens qui n'ont pas cette chance, en revanche des millions d'autres répondent à cette définition.

Votre combat des inégalités sociales très riche vs pauvres vous honore, mais ça ne vous autorise pas à traiter tous ceux qui militent pour d'autres causes de pauvres naïfs qui n'ont pas compris la vraie priorité de la vie. Vous voyez le monde avec un prisme un peu trop déformant.

3 à 4% des hommes sont assistants sociaux. La grande majorité occupent des postes de direction.

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a écrit : PDG du CAC 40 : 100% de gosses de riches
Vous avez mille fois plus de choses en commun avec n'importe quelle personne de votre classe sociale qu'avec les PDG du CAC 40 qui touchent en un mois ce que vous gagnerez en 10 ans.

Le débat de l’égalité de la représentation homme/femme dans ces mil
ieux n'a donc plus rien à voir avec les quidams que nous sommes.

D'ailleurs, de manière générale, les inégalités homme/femme sont futiles comparées aux inégalités entre riches et pauvres sachant que sur ce site, nous sommes tous des pauvres.

C'est quand même fantastique de se dire qu'on jette 1/3 de notre production mondiale de nourriture quand 20 millions de personnes meurent de faim chaque année.
Une fois que toute l'humanité mangera à sa faim, aura un toit et un coin chaud pour dormir, bref que les richesses de ce monde seront mieux réparties, on pourra se prendre la tête sur les inégalités homme/femme, noir/blanc, blond/roux, gaucher/droitier ou autres bêtises.

En attendant, ces petites gueguerres brassent beaucoup de vent pour rien et focalisent les gens sur autre chose que le vrai problème de ce monde : la répartition des richesses.

On sera bien content contents quand il y aura autant d'informaticiennes que d'informaticiens pauvres, ou autant d'infirmiers que d'infirmières pauvres... Ben on sera toujours pauvre !

On peut peut-être imposer des quotas homme/femme, mais on ne peut pas changer de classe sociale.
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"on ne peut pas changer de classe sociale"
Mes deux parents sont pieds noirs. En 1962 mes grands parents sont arrivés en France avec comme seule richesse leur valise. A plus de 40 ans, pas de maison, de voiture, rien.
Mon grand-père maternel a été embauché comme contremaitre à l'usine. Mon grand-père paternel, policier était soupçonné d'appartenir à l'OAS, n'a pas eu le droit d'exercer, il a passé un diplôme de comptable. Et bien sur mes grand-mères étaient femmes au foyer.
Plutôt pas top comme classes sociales. Recommencer à zéro à plus de 40 ans (mais vraiment zéro, pas d'aide des parents, logés dans la famille métropolitaine, même pas de chez soit)
Aujourd'hui mes parents ont plusieurs maisons, dont la principale au bord de la mer sur la Méditerranée (vue à 180° sur la mer donc), ils partent (enfin, dans le monde d'avant) en voyage au bout du monde plusieurs fois par an.

Je suis ingénieur et gagne très bien ma vie, mon frère a fait Normal Sup' et ma soeur médecine.

Alors ce n'est pas facile en effet, il faut trimer et on n'a pas les mêmes chances que les gosses de riches, mais on peut changer de classe sociale. On n'est pas toujours obligé de pleurnicher en disant que c'est la faute du système si on en est là.

a écrit : Vous avez une définition étrange de la pauvreté. Si sont pauvres tous ceux qui ne gagnent pas des millions par an, en effet on est tous pauvre.
Pour ma part quand ma famille et moi pouvons nous loger, nous éduquer et nous nourrir sans avoir l'œil rivé sur le compte en banque, je ne me considère pas comme pa
uvre. Et même s'il reste des millions de gens qui n'ont pas cette chance, en revanche des millions d'autres répondent à cette définition.

Votre combat des inégalités sociales très riche vs pauvres vous honore, mais ça ne vous autorise pas à traiter tous ceux qui militent pour d'autres causes de pauvres naïfs qui n'ont pas compris la vraie priorité de la vie. Vous voyez le monde avec un prisme un peu trop déformant.
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Vous avez raison, je me suis un peu enflammé.

Néanmoins, je ne traite pas les autres de naïfs. Les gens utilisent leur temps de cerveau disponible pour mener le combat qui leur semble juste. Écologie, médecine, féminisme, gaspillage, éducation... On ne peut pas être sur tous les fronts !

Je fais juste constat que chaque problème de ce monde possède une solution et que cette solution implique systématiquement de l'argent. Malheureusement, cet argent est très équitablement répartit, ce qui freine toute initiative.

Même sans parler de la position du curseur riche/pauvre, vous trouvez moral que la personne la plus pauvre du monde meure de faim et que la personne la plus riche possède de quoi nourrir tout un pays ?
Que si vous gagnez 2000€ net par MINUTE depuis 2000 ans, il y a toujours des gens sur Terre plus riche que vous ?
Qu'on dise que "la crise économique risque de faire plus de mort que l'épidémie de Covid-19" ? Ce qu'on peut traduire par "on ne changera pas notre modèle économique malgré les morts qu'il produit".

Évidemment non. Mais entre ce problème là et les disparités homme/femme, avouez qu'il y a deux poids deux mesures. Ce n'est bien sûr que mon avis et le débat est ouvert :)

a écrit : "on ne peut pas changer de classe sociale"
Mes deux parents sont pieds noirs. En 1962 mes grands parents sont arrivés en France avec comme seule richesse leur valise. A plus de 40 ans, pas de maison, de voiture, rien.
Mon grand-père maternel a été embauché comme contremaitre à l'usine. Mon gr
and-père paternel, policier était soupçonné d'appartenir à l'OAS, n'a pas eu le droit d'exercer, il a passé un diplôme de comptable. Et bien sur mes grand-mères étaient femmes au foyer.
Plutôt pas top comme classes sociales. Recommencer à zéro à plus de 40 ans (mais vraiment zéro, pas d'aide des parents, logés dans la famille métropolitaine, même pas de chez soit)
Aujourd'hui mes parents ont plusieurs maisons, dont la principale au bord de la mer sur la Méditerranée (vue à 180° sur la mer donc), ils partent (enfin, dans le monde d'avant) en voyage au bout du monde plusieurs fois par an.

Je suis ingénieur et gagne très bien ma vie, mon frère a fait Normal Sup' et ma soeur médecine.

Alors ce n'est pas facile en effet, il faut trimer et on n'a pas les mêmes chances que les gosses de riches, mais on peut changer de classe sociale. On n'est pas toujours obligé de pleurnicher en disant que c'est la faute du système si on en est là.
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Votre exemple est tout à fait honorable, mais pour un qui réussit, combien échouent ?

Évidemment que, dans les faits, on peut changer de classe sociale. Mais ceci est de moins en mois vrai. Votre exemple ne serait peut-être pas possible en 2020 car à l'époque, un salaire de technicien suffisait à nourrir une famille et partir au soleil une semaine l'été, ce qui n'est clairement pas le cas aujourd'hui.

Les exemples des personnes qui sont passés de la classe sociale moyenne à la classe riche, ou de la riche à ultra-riche sont encore plus rares.

Je pourrais aussi utiliser votre biais cognitif pour dire que ma sœur est responsable d'une équipe de commerciaux dans une grande entreprise, et que donc il faudrait que les femmes arrêtent de pleurnicher en disant que les inégalités viennent du système, puisque celles qui ont vraiment envie d'être chef ou d'être payées plus que les hommes y arrivent.

Mais ce raisonnement n'est pas bon et ne doit pas être utilisé dans un débat sain, même si l'argument de fond s'avère véridique.

a écrit : Vous avez raison, je me suis un peu enflammé.

Néanmoins, je ne traite pas les autres de naïfs. Les gens utilisent leur temps de cerveau disponible pour mener le combat qui leur semble juste. Écologie, médecine, féminisme, gaspillage, éducation... On ne peut pas être sur tous les fronts !

J
e fais juste constat que chaque problème de ce monde possède une solution et que cette solution implique systématiquement de l'argent. Malheureusement, cet argent est très équitablement répartit, ce qui freine toute initiative.

Même sans parler de la position du curseur riche/pauvre, vous trouvez moral que la personne la plus pauvre du monde meure de faim et que la personne la plus riche possède de quoi nourrir tout un pays ?
Que si vous gagnez 2000€ net par MINUTE depuis 2000 ans, il y a toujours des gens sur Terre plus riche que vous ?
Qu'on dise que "la crise économique risque de faire plus de mort que l'épidémie de Covid-19" ? Ce qu'on peut traduire par "on ne changera pas notre modèle économique malgré les morts qu'il produit".

Évidemment non. Mais entre ce problème là et les disparités homme/femme, avouez qu'il y a deux poids deux mesures. Ce n'est bien sûr que mon avis et le débat est ouvert :)
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Le problème n'est pas qu'il y ait des très riches. le problème c'est qu'il y ait des très pauvres.

Ce n'est pas parce que Bill Gate, Ellon Munsk ou Jeff Bezos sont très riches que des soudanais meurent de faim, c'est parce que ce genre de pays est aux mains d'un pouvoir corrompu jusqu'à la moëlle . La quasi totalité des pays du monde pourraient empêcher la famine chez eux avec peu de volonté politique. Mais même quand on les aide à partir des pays riches, une partie colossale de cette aide est détournée. Ne plus avoir de très riches ne supprimeraient pas l'extrême pauvreté (je parle de gens qui meurent véritablement de faim) de ces pays.

Après reste le problème de la répartition des richesses au sein même des démocraties. Et là dessus je suis très pessimiste.

Cette particularité m’a d’ailleurs fait pleurer de rire quand mon beau-frère m’a raconté le premier contact qu’ils ont eu avant la naissance de leur fils : « bonjour, je suis Vincent, votre sage-femme ».

a écrit : Votre exemple est tout à fait honorable, mais pour un qui réussit, combien échouent ?

Évidemment que, dans les faits, on peut changer de classe sociale. Mais ceci est de moins en mois vrai. Votre exemple ne serait peut-être pas possible en 2020 car à l'époque, un salaire de technicien suffisait à nour
rir une famille et partir au soleil une semaine l'été, ce qui n'est clairement pas le cas aujourd'hui.

Les exemples des personnes qui sont passés de la classe sociale moyenne à la classe riche, ou de la riche à ultra-riche sont encore plus rares.

Je pourrais aussi utiliser votre biais cognitif pour dire que ma sœur est responsable d'une équipe de commerciaux dans une grande entreprise, et que donc il faudrait que les femmes arrêtent de pleurnicher en disant que les inégalités viennent du système, puisque celles qui ont vraiment envie d'être chef ou d'être payées plus que les hommes y arrivent.

Mais ce raisonnement n'est pas bon et ne doit pas être utilisé dans un débat sain, même si l'argument de fond s'avère véridique.
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Si tu suivais les conseils de JP Fanguin, et bah la question elle serait vite répondue.