Le prix de vente de l'Angélus de Millet, tableau vendu initialement pour une somme modique n’a cessé de grimper par la suite au détriment des héritiers de l'artiste qui vivaient dans la pauvreté. Le droit de suite fut ainsi créé en France en 1920 : il s'agit d'un pourcentage reversé à l’auteur ou ses héritiers sur les cessions ultérieures à la première vente faites par un professionnel. Ce droit est spécifique aux œuvres originales des arts graphiques et plastiques et s'applique aujourd'hui dans de nombreux pays.

Tous les commentaires (32)
La logique voudrait que l'artiste et sa descendance ne touche qu'un pourcentage de la plus-value réalisée par la revente
Une œuvre prenant subitement de la valeur rapportait tout de même une belle part a son auteur.
Une œuvre déjà très bien vendue rapportait moins si l'augmentation de son prix reste stable
Merci !
Pas du tout compris ton propos.
Avant, passé la première vente l'artiste ne touchait plus rien. Même en cas d'envolée des prix.
Maintenant, il touche un petit pourcentage capé à 12500€. S'il est mort, ses héritiers percevront la somme jusqu'à 70 ans après sa mort.
Oui ! Mais pendant 70 ans tous les héritiers peuvent se faire de l'argent avec un livre ou une chanson, parce que c'est un tableau, les heritiers auraient droit a rien ! alors que une croute de papa vendu a la concierge peut se vendre 1 million , le fils de la concierge lui, aurait le pactole parce que le roman de maman trouvé ds un tiroirs ferait un tabac en librairie une adaptation en plus, ou est la justice ? Le fils de la concierge devient millionnaire et le fils du peintre devient clochard
Ton peintre devenu célèbre n'aura pas peint qu'un seul tableau. Et si sa famille a décidé de tout vendre pour des cacahuètes, tant pis pour eux. De tout façon ils n'ont aucun mérite et ils auront déjà pris de l'argent au passage.
C'est a chacun de produire sa propre richesse. Faut arrêter de compter sur de l'argent tombé du ciel.
Si les enfants bénéficiaient systématiquement des accomplissements de leurs parents en quelques générations on aurait une famille toute puissante possédant le monde entier.
Les héritier peuvent se faire de l'argent avec un livre ou une chanson car 1) ils ne l'ont pas vendu à un étranger (ils possèdent les droits) et 2) les livres et chansons rapportent de l'argent par eux même en se vendant. Alors qu'au contraire un tableau est généralement vendu (ils n'ont plus les droits) et il ne rapporte pas directement de l'argent (sauf dans un musée) car c'est juste un gars qui a acheté le tableau et qui l'expose chez lui (la personne qui exposé doit payer les héritiers mais ne gagne rien contrairement aux livres et chansons qui se vendent)
Et la plus-value quand il le refourgue?
Oui enfin si vous vous séparez de votre œuvre c'est un peu dingue d'après aller demander des sous sur les prochaines ventes.
Donc plus de droits d'auteurs pour un livre ou une chanson apres le décès de l'auteur et ses héritiers gagneront aussi leur pain tout seuls
En soit les héritiers d'un chanteurs ne vendent pas les chansons. Ils les louent. Alors qu'un tableau est vendu (dans le sens définitif du terme)
Qu'est-ce qu'il y aurait de choquant ?
En quoi est-ce plus légitime/équitable de créer une "dynastie" d'héritiers rentiers ?
Dès lors que l'auteur a été rémunéré pour son travail.. Les enfants hériteront déjà des possessions de l'artiste.
Sa marcheuxpat poure moa, jeux comprentpat poure quoa