L'interruption de 80 % à 90 % du trafic aérien lors de la pandémie de COVID a eu un effet inattendu : la baisse de la fiabilité des prévisions météorologiques. L'ensemble des données collectées par les différentes sondes des avions est en effet une source précieuse de données pour les météorologues.
Commentaires préférés (3)
Depuis que le terme ‘Covid’ est apparu, 99% des personnes disaient « le covid ».
Comme dit par un autre commentaire, la justification du féminin vient d’une règle qui n’est pas vraiment une règle étant donné qu’elle n’est pas générale et ne s’applique pas à tous les acronymes.
Pour ce que cela intéresse il y’a une vidéo de linguisticae qui en parle :
youtu.be/L78FkTtwKw4
Tous les commentaires (59)
*La COVID
A croire qu’on peut tout de même réaliser quelques trucs tous ensemble en tant qu’humanité globale.
Ok, donc c'est parce qu'il n'y a plus d'avions dans le ciel que je passe mon temps à rentrer trempé à moto depuis 2 semaines.
Je l'avais pas vu venir celle-là.
Depuis que le terme ‘Covid’ est apparu, 99% des personnes disaient « le covid ».
Comme dit par un autre commentaire, la justification du féminin vient d’une règle qui n’est pas vraiment une règle étant donné qu’elle n’est pas générale et ne s’applique pas à tous les acronymes.
Pour ce que cela intéresse il y’a une vidéo de linguisticae qui en parle :
youtu.be/L78FkTtwKw4
La covid (parce que le d de Covid signifie disease qui veut dire (une) maladie)
...
Sinon, superbe anecdote !
La météo est un sujet passionnant, et qui pose un gros problème à cause de la nature chaotique de la dynamique étudié.
En gros, la caractéristique d'un système chaotique est que n'importe quels deux points très proches vont s’éloigner l'un de l'autre au bout d'un temps typique assez court (bon, ca et le fait que le système est borné).
En pratique pour la météo, ca veut dire que si on prend des conditions initiales (mesure de l'humidité, de la pression atmosphérique, et de tout un tas de trucs) et qu'on le rentre dans un modèle prédisant la météo, une petite erreur au début amènera des résultats complétement différent au bout de quelques jours (peut-être 5, 10, 15 jours, mais pas beaucoup plus).
La malédiction de ce genre de système est qu'ils sont typiquement logarithmique dans le rapport précision/prévision. En gros, si on est 1000 fois plus précis, on n'aura même pas un temps de "bonnes" prévision 10 fois plus long.
Bien entendu, si on parle de"bonne" prévisions pendant un temps typique, c'est bien "bon" par rapport au modèle. Le fait que ce dernier soit une approximation simplifié de la réalité et puisse donc être faux est un autre problème, mais ça veut dire que même avec un modèle parfait, on serait fortement limité dans le temps (en tout cas pour des prévision exacte) en fonction de la précision des conditions initiales.
Autant la prévision est difficile à amélioré,autant à l'inverse, une perte de précision sur les conditions initiales ne devrait pas être si dramatique pour les prévisions. D'ailleurs on dit que "L’impact sur la précision des prévisions pourrait être de l’ordre de 10%", et je serais curieux de savoir ce qui est entendu exactement ici, parle-t-on bien du temps caractéristique de prévision "sûre" qui serait 10% moins long que d'habitude ? Ou de la confiance moyenne qui aurait baisser de 10% ?
Covid n'est pas un acronyme. CoViD-19 est un acronyme. Un acronyme est écrit en majuscule (SNCF, FBI, NSA). On est donc face à un mot et de ce fait, l'accorder suivant une racine qui ne lui correspond plus ne rime à rien. On est face à un emprunt de l'anglais, d'accord, mais surtout face à un emprunt qui a toujours des règles dites de "motivation linguistique". Il faut voir que le masculin s'est imposé autour de covid (comme pour mes autres exemples au dessus et des centaines, voir milliers d'autres) partout dans la francophonie excepté au Québec où les emprunts de l'anglais sont féminisé.
Enfin, rappelons que cette règles visant a contrer l'usage pour mettre en avant une norme qui n'est déjà pas toujours respectée a été décidé par, roulement de tambour, une historienne de 90 ans. Oui, non pas un linguiste, à savoir quelqu'un sensé étudier les langues, leurs fonctionnements et leurs évolutions, non pas un lexicologue, qui est sensé étudier les langues dans leurs états actuels, mais bien par un historien.
N'oublions pas que l'académie est sensé fixer l'usage de la langue dans son dictionnaire (9 en presque 4 siècles, c'est peu). L'usage en France, en Belgique, en Suisse et j'en passe, c'est le covid.
N'oubliez pas que vous écoutez une instition qui a refusée jusqu'en 2019 que les noms de métier soient féminisé (tiens, juste quand les inégalités hommes femmes prennent de la place dans le débat publique), que c'est une institution non démocratique (secrétaire perpétuel et j'en passe), opaque (se cachant derrière certaines lois pour qu'on ne puisse lui demander ce qu'il advient de son budget, épinglé par la cour des Comptes), politisée et élitiste.
Pour en savoir plus sur qui est réellement l'académie nationale de la langue française et pourquoi c'est une organisation qui ne mérite pas l'intérêt qu'on lui donne, je vous conseillerais à la fois les vidéos de linguisticae, la simple page wikipedia de l'académie, mais aussi le livre "L'académie contre la langue française".
Donc voilà pourquoi dire le covid est plus logique que de dire la covid et pourquoi il ne faut pas toujours écouter une mamie de 90 ans qui te dit comment tu dois bien parler.
N'oubliez pas mes chers lecteurs, lorsque vous followez quelqu'un sur twitter, facebook ou autre, non, vous ne le suivez pas ! L'académie a dit que vous êtes un acolyte ! Et oui, cette même académie a traduit follower par "Acolyte des illustres"!
Sérieux, remettez ces vieux à la maison de retraite, arrêtez de les embêter avec des sujets dont ils ne connaissent rien et prenez de vrai spécialistes. Ca fait trop longtemps qu'on se traine cette casserole.
Entre autres conséquences du confinement mondial dû au Covid-19, l'on peut également citer une très nette amélioration des conditions d'écoute de l'activité sismique.
La baisse très sensible des activités humaines a conduit à la disparition casi complete du "bruit de fond".
Si l'observation de la diminution des émissions de polluants dans l'air, a déjà été amplement cité par les médias, il ne saurait tarder d'avoir des données démontrant que la baisse très nette du trafic aérien a également joué un rôle dans les températures moyennes, tant à l'échelle locale, nationale, continentale, voire mondiale.... Au grand dam des climatoseptiques.
Déjà en 2001, l'arrêt total des vols au dessus des États-Unis, suite aux attentats du 11-S, avait montré une augmentation transitoire des températures diurnes et une baisse des nocturnes, dans la région de New York.
COVID signifie COronaVIrusDisease (en effet sans genre en anglais) mais en français, ça devient la maladie du coronavirus.
Mais c'est insensé, il faudrait appeler ça la MCOVI pour être correct. Comme pour le SIDA : on dit pas que le AIDS que je sache.
Si en anglais, que je ne maîtrise absolument pas, n'a pas besoin de genre, nous si.
C'est très sérieux car ici on se prend le débat "le ou la" mais on a écrit COVID. Sur le site du gouvernement c'est COVID, le site de l'académie c'est covid, sur le site du ministère des affaires étrangère c'est Covid.
Sachant que tous les français disaient (et encore en grande majorité aujourd'hui) le covid mais que personne n'est d'accord sur comment l'écrire, est-ce qu'il n'aurait pas été plus intelligent de la part de mamie de trancher là dessus ?