Owen Coffin sacrifié volontaire

Proposé par
le
dans

Lors du naufrage du baleinier Essex en 1820, les survivants tirèrent au sort celui qui serait mangé pour assurer la survie des autres. Le sort tomba sur le jeune Owen Coffin. Le capitaine, son cousin, voulut se sacrifier à sa place, mais Coffin refusa et fut sacrifié. Sur 20 hommes il y eut 5 survivants.


Commentaires préférés (3)

Cette histoire fait un peu penser à l'accident d'avion en montagne, avec une équipe de rugby (en Colombie de mémoire... pas sûr).
Eux au moins avaient attendu que les gars meurent pour se poser la question de savoir s'il fallait les manger ou non ! Bonjour l'ambiance quand tout le monde est vivant et qu'on décide qui va être mangé :)

C'est dans le but de pouvoir donner plus de chances de survie aux naufragés ( de baleiniers et autres embarcations), que les Autorités Néo-zélandaises ont, au cours du 19eme siècle, fait introduire des espèces animales domestiques sur plusieurs îles Australes inhabitées. Vaches, cochons, lapins, poules, chèvres et moutons, - et même des chats ! - furent introduits sur ces bouts de terre, afin de devenir un moyen de subsistance alimentaire, pour d'éventuels futurs naufragés.
Selon les îles et les cas, certaines espèces domestiques ne survivront pas... et d'autres prospèrent jusqu'à mettre en serieux péril, l'équilibre Écologique de certaines îles.
Le cas fut particulièrement frappant dans les îles Auckland ( au sud des terres principales de NZ),: où vaches et lapins réduisirent la végétation autochtone à ne plus être que l'ombre de soi-même.
À partir des années 90, les Autorités Néo-zélandaises prirent le taureau par les cornes ( on ne peut pas mieux dire), et mirent en place des programmes d'erradication de ces troupeaux redevenus sauvages, parfois accompagnés d'actions de sauvetage de quelques spécimens. En effet, la sélection naturelle en a fait des espèces à part.

L'un de ces naufragés sur les Îles des Terres Australes, fut le Français François Édouard Raynal, qui dans une autobiographie, racontera sa survie pendant 20 mois, sur ce bout de terrain éloigné de tout.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_%C3%89douard_Raynal

Vous pouvez assez facilement trouver des références Net ( presque toutes en Anglais), tant sur ces introductions d'espèces étrangères dans ces biotopes spécifiques, tout comme les méthodes employées récemment, pour leur redonner leur aspect originel et préserver la Biodiversité.

Posté le

android

(115)

Répondre


Tous les commentaires (58)

Et le gars s'appelle Owin Coffin (cercueil en anglais).

a écrit : Il était un petit navire.... Heureusement, la chanson fini mieux que ce pauvre Owen Coffin... ;)

Cette triste histoire rappelle également le naufrage de la frégate Méduse, qui fut cependant plus coûteuse et désastreuse en vies humaines.

Posté le

android

(11)

Répondre

Cette histoire fait un peu penser à l'accident d'avion en montagne, avec une équipe de rugby (en Colombie de mémoire... pas sûr).
Eux au moins avaient attendu que les gars meurent pour se poser la question de savoir s'il fallait les manger ou non ! Bonjour l'ambiance quand tout le monde est vivant et qu'on décide qui va être mangé :)

a écrit : Il était un petit navire.... La comptine est directement tirée de cette histoire

C'est dans le but de pouvoir donner plus de chances de survie aux naufragés ( de baleiniers et autres embarcations), que les Autorités Néo-zélandaises ont, au cours du 19eme siècle, fait introduire des espèces animales domestiques sur plusieurs îles Australes inhabitées. Vaches, cochons, lapins, poules, chèvres et moutons, - et même des chats ! - furent introduits sur ces bouts de terre, afin de devenir un moyen de subsistance alimentaire, pour d'éventuels futurs naufragés.
Selon les îles et les cas, certaines espèces domestiques ne survivront pas... et d'autres prospèrent jusqu'à mettre en serieux péril, l'équilibre Écologique de certaines îles.
Le cas fut particulièrement frappant dans les îles Auckland ( au sud des terres principales de NZ),: où vaches et lapins réduisirent la végétation autochtone à ne plus être que l'ombre de soi-même.
À partir des années 90, les Autorités Néo-zélandaises prirent le taureau par les cornes ( on ne peut pas mieux dire), et mirent en place des programmes d'erradication de ces troupeaux redevenus sauvages, parfois accompagnés d'actions de sauvetage de quelques spécimens. En effet, la sélection naturelle en a fait des espèces à part.

L'un de ces naufragés sur les Îles des Terres Australes, fut le Français François Édouard Raynal, qui dans une autobiographie, racontera sa survie pendant 20 mois, sur ce bout de terrain éloigné de tout.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_%C3%89douard_Raynal

Vous pouvez assez facilement trouver des références Net ( presque toutes en Anglais), tant sur ces introductions d'espèces étrangères dans ces biotopes spécifiques, tout comme les méthodes employées récemment, pour leur redonner leur aspect originel et préserver la Biodiversité.

Posté le

android

(115)

Répondre

a écrit : La comptine est directement tirée de cette histoire Cette comptine n’est-elle pas tirée justement du naufrage de La Méduse ? Il me semble avoir entendu cette information sur France Culture.

a écrit : Cette histoire fait un peu penser à l'accident d'avion en montagne, avec une équipe de rugby (en Colombie de mémoire... pas sûr).
Eux au moins avaient attendu que les gars meurent pour se poser la question de savoir s'il fallait les manger ou non ! Bonjour l'ambiance quand tout le monde est vi
vant et qu'on décide qui va être mangé :) Afficher tout
Plus exactement d'une équipe de Rugby d'uruguay, se rendant au Chili. Ceci eut lieu en octobre 1972, dans les Andes.

fr.m.wikipedia.org/wiki/Vol_571_Fuerza_A%C3%A9rea_Uruguaya

Posté le

android

(10)

Répondre

Le film "Au cœur de l'océan" raconte cette histoire qui est aussi l'histoire de Mobydi

Posté le

android

(10)

Répondre

a écrit : Cette histoire fait un peu penser à l'accident d'avion en montagne, avec une équipe de rugby (en Colombie de mémoire... pas sûr).
Eux au moins avaient attendu que les gars meurent pour se poser la question de savoir s'il fallait les manger ou non ! Bonjour l'ambiance quand tout le monde est vi
vant et qu'on décide qui va être mangé :) Afficher tout
Bonjour l'ambiance quand tout le monde est en bonne santé, et qu'il faut en désigner un pour aller acheter de quoi bouffer pour la semaine...

Histoire décrite dans le film Au Cœur de l'Océan

Posté le

android

(3)

Répondre

Y a un truc que je pige pas. Y a as du matos de pêche normalement dans les canots pour éviter ça ? Pauvre petit franchement ça fait de la peine. Même à deux siècles de distance. Et même si c'est méchant de tuer des baleines, bande de bâtards.

a écrit : Cette histoire fait un peu penser à l'accident d'avion en montagne, avec une équipe de rugby (en Colombie de mémoire... pas sûr).
Eux au moins avaient attendu que les gars meurent pour se poser la question de savoir s'il fallait les manger ou non ! Bonjour l'ambiance quand tout le monde est vi
vant et qu'on décide qui va être mangé :) Afficher tout
C'etait dans la partie argentine des Andes. Il y eu finalement 16 survivants sur les 45 personnes a bord.

Posté le

android

(4)

Répondre

a écrit : Heureusement, la chanson fini mieux que ce pauvre Owen Coffin... ;)

Cette triste histoire rappelle également le naufrage de la frégate Méduse, qui fut cependant plus coûteuse et désastreuse en vies humaines.
Le naufrage de la Méduse.

Si vous voulez avoir un résumé allez sur les podcasts de radio classique et cherchez « Frank Ferrand raconte » -le naufrage de la méduse.

C’est comme si vous y étiez.

Cette émission est géniale.

a écrit : Y a un truc que je pige pas. Y a as du matos de pêche normalement dans les canots pour éviter ça ? Pauvre petit franchement ça fait de la peine. Même à deux siècles de distance. Et même si c'est méchant de tuer des baleines, bande de bâtards. Il y a peu de poissons au milieu de l'océan, et quand il y en a, ils sont souvent énormes. Quand à "c'est méchant de tuer les baleines", c'est pas plus méchant que de tuer autre chose, et si les baleines n'ont pas disparu, c'est parce que c'est l'exploitation du pétrole qui les a sauvées. Les baleines étaient rarement consommées, on les chassait essentiellement pour transformer leur graisse en huile de lampe.

Enfin, je vais pas polémiquer, c'est une histoire affreuse, d'ailleurs c'est dit dans les sources, c'est une baleine qui a volontairement attaqué le navire et la fait couler, elle n'a fait que se défendre.

Franchement si je meurs de faim et que quelqu'un me propose de se sacrifier je dirai non

Posté le

android

(0)

Répondre