dakeyras a écrit : C'est un de mes films préférés aussi. Anecdote amusante, il est tiré d'un livre et dans ce dernier, l'Acheron se nomme Norfolk et est un navire américain lors de la guerre d'indépendance des États-Unis mais cela aurait fait passer les USA pour les grands méchants de l'histoire aussi le méchant est devenu français dans l'adaptation. Afficher tout Oui je connaissais ce point, et franchement, vu la qualité du film, je leur pardonne completement le fait que la France soit (encore) un méchant de film !

C’était effectivement des fours construits sur les forts de défense maritime. Les gardes de ces cotes vivaient l’enfer , il restait seul ou en duo toute l’année a dormir sur de la paille avec très peu de vivre mais par contre beaucoup d’alcool, pour passer le temps on imagine . Tout ça pour prévoir si un bateau ennemi ou allié arrivait. D’ailleurs si un navire allié ne se manifestait pas comme tel; on le considérait comme ennemi et on tirait avec ces boulets chauffés . Les fours étaient ultra rudimentaires avec une sorte de gouttière en pierre qui amenait le boulet près du canon . Ça devait pas être une manœuvre évidente.

Source: un fort de défense avec le four à boulet que j’ai visité en Bretagne près de Crozon

Il y a quelques expressions qui proviennent de l'histoire de la marine militaire :

"En deux coups de cuiller à pot" :
La cuiller à pot est moins inoffensive qu'une cuiller puisqu'il s'agissait en fait ... d'un sabre de marine. Utilisé dans la vie courante pour trancher des cordages rapidement en cas de besoin, pour se défendre au quotidien ou en cas d'abordage. On l'a surnommée ainsi à cause de sa garde très enveloppante qui lui donnait l'apparence d'une cuiller.

"Un ange passe":
De la même manière l'origine de cette expression est beaucoup moins plaisante qu'au premier abord, car "ange" était le nom donné aux boulets chaînés, envoyé par canon sur les bateaux ennemis au niveau du pont, essentiellement afin de couper les cordages et voilures dans le but de les immobiliser. Croiser leur trajectoire n'étant pas non plus particulièrement recommandé aux marins, un solution pour les éviter était de se plaquer au sol, ce qui provoquait par là même un moment d'immobilité et de silence de la part de l'équipage. Je crois qu'on pouvait les reconnaître au sifflement particulier qu'ils produisaient.

Il y a aussi "sabord-ez", qui vient des sabords, à l'origine, il s'agissait d'ouvrir tous les sabords (les ouvertures dans la coque des navires pour y faire passer les bouches de canons, le mot "FEU" venait en général juste après: "feu aux canons"), utilisé maintenant pour faire couler un navire en faisant exprès une ouverture dans la coque.