François 1er fut contaminé par la syphilis à cause d'un mari jaloux : sachant que sa femme était la maîtresse du roi, Jean Ferron décida de se venger. Pour cela, il fréquenta de nombreuses prostituées dans le but de contaminer sciemment sa femme, qui à son tour contamina le roi, qui finit par mourir de la maladie.
Commentaires préférés (3)
Cela dit les sources donnent l'anecdote comme douteuse: un scénario écrit plusieurs décennies après la mort du roi.
"Maladie vénerienne", maladie de Vénus, une expression qui correspond mieux aux dénominations d'alors qu'à nos propres termes très techniques que sont papillomavirus et compagnie... On était tout à fait capable de comprendre que des maladies s'attrapaient en couchant avec des malades, et qu'on pouvait les transmettre à son tour une fois infecté. D'où le nom.
Le loup était caché dans la bergerie, en gros.
Tous les commentaires (37)
Est-ce que ça compte comme du Karma ?
D’une pierre deux coups !
Et lui, qu'est il devenu ?
La notion même de microbe n existait pas à cette époque, il est alors difficile de croire que tout cela était prémédité...
Cela dit les sources donnent l'anecdote comme douteuse: un scénario écrit plusieurs décennies après la mort du roi.
"Maladie vénerienne", maladie de Vénus, une expression qui correspond mieux aux dénominations d'alors qu'à nos propres termes très techniques que sont papillomavirus et compagnie... On était tout à fait capable de comprendre que des maladies s'attrapaient en couchant avec des malades, et qu'on pouvait les transmettre à son tour une fois infecté. D'où le nom.
Cette anecdote me paraît peu crédible.
D'abord par le côté machiavélique du plan puis par son côté hasardeux.
On peut d'ailleurs lire dans les sources que le Roi est apparemment mort de septicémie.
Le loup était caché dans la bergerie, en gros.
Par contre rien n'est machiavélique pour un homme amoureux.
Et ça se pratiquait encore au début de XXeme siècle
Ouai, toujours est il qu'il était obèse. Pas sur que la syphilis est eu sa peau.
Le conditionnel aurait été plus approprié. On parle de diagnostic médical avec 500 ans de délai...
D'une part c'est un peu tiré par les cheveux (que le jaloux ait eu l'idée du plan et l'ait exécuté est une chose, qu'il ait fonctionné en est une autre), et ca implique quand même que le mec se condamnait lui-même, drôle d'idée...
D'autre part c'est assez peu cohérent avec la physiopathologie de la syphilis. Des analyses paleopathologiques (citées sur wikipedia notamment) font plutôt état d'une septicémie consécutive à une fistule ano-génitale. La syphilis tuait avant tout par son atteinte neurologique, ce qui ne semble pas du tout être le cas ici.
Qu'il n'y ait pas eu de connaissance concernant les microbes à cette époque, aucune importance. Que ce plan vous paraisse machiavélique, tiré par les cheveux, n'ayant aucune chance de fonctionner , peu importe. Que François 1er ne sois pas mort de la syphilis, mais d'une septicémie, ce n'est pas le sujet. Que cela vous semble peu plausible qu'un mari jaloux prenne le risque de mourir pour éliminer sa femme infidèle et son amant, fût-ce le roi, aucun intérêt.
Vous semblez ignorer que la jalousie d'une personne trompée, homme ou femme, a le pouvoir de développer d'une manière extraordinaire l'imagination. Le fait que François 1er ne sois pas mort des manigances de cet homme, ne saurait prouver qu'il n'a pas essayer cette vengeance, aussi sournoise qu'auto-destructrice.
Cette anecdote, véridique ou pas, a été utilisé par Frédéric Dard dans l'un de ses romans, dans les années 70 ou 80 je ne sais plus exactement, "L'histoire de France selon Bérurier". Ce qui bien sûr, ne prouve pas non plus sa réalité historique.
Peut on donc la considère comme la première arme bactériologique ?
Moi je dis, ça sent la grosse excuse quand sa femme la chopé!
"Non mais je suis allé voir les prostitués uniquement pour attraper la syphilis, afin de la refiler au roi, c'est pas du tout ce que tu crois!" ^_^'
D'ailleurs avait-elle le choix à l'époque d'être sa maîtresse ou pas?
Certes la méthode a changé c'est comme quand on donne son sang.
Mais ça s'appelle toujours une saignée.