Au début de la Première Guerre mondiale, les avions étaient dépourvus d'armement et simplement affectés à des missions d'observation et de reconnaissance. Cependant, le 5 octobre 1914, un pilote et un mécanicien français abattirent un avion allemand à la mitrailleuse. Ce fut la première victoire aérienne.
Tous les commentaires (48)
L'Histoire de l'Aviation de René Chambe (paru le 30/05/1972) une encycopédie assez complète ou il y a tout et rien, et surtout TOUT (jusqu'en 72 bien sur :D)
Et d'ailleurs j'ai pas retrouvé le prussien touché par un coup de fusil :/ mais je continue mes recherches
J'ai aussi quelques lettres ou cartes postales chez mes parents de G. Guérin, qui parle un peu des tirs fratricides "volontaires" ou involontaires (je rappelle qu'on est aussi aux prémisces de la DCA et qu'il a fallu quelques temps pour la.... disons, "régler")
en particulier des tirs venant de fusils des tranchées francaises ou alliées sur leurs avions, expliquées par les Etat major, comme des tirs "d'affolement".
Ce qui était plausible au début du conflit, mais moins en 1917.
Le conflit s'éternisant, les soldats étaient un peu jaloux des "nobles aviateurs" qui pataugeaient pas dans la gadoue.
A noter aussi que la plupart des aviateurs sont des officiers de cavalerie (le commandant de Rose, papa de la chasse française vient de la cavalerie), accentuant ainsi les rivalités grade/sans grade et cavalerie/infanterie...
J'ai, en relisant cette encyclopédie, retrouvé quelques passages interessants que je vous partage ici :
Quand, dans le précédent commentaire je parlais de promiscuité, il faut savoir qu'au début, les équipages (pilote et observateur/tireur) sont à moins de 10m pour se faire la peau, largement de quoi croiser le regard de l'autre à travers les lunettes...brrr
A la fin de la guerre, dans les explorations du "no man's land", c'est plusieurs centaines de carcasses d'avions qui seront retrouvées, souvent avec l'équipage, parfois même des témoignages du ou des aviateurs qui étaient encore vivants mais n'ont pu revenir dans leurs lignes...
Comme on en a parlé :
Petit mot de Guynemer : "Je reste accroché à mon adversaire, comme si je rageais"
Fonck : La moyenne de tir pour abattre un avion pour Fonck est de : 5 ou 6 balles. Pas plus. Il réussi même l'exploit d'abattre 6 avions en 1 journée. Incontestable : ils tombent tous les 6 dans les lignes françaises.
Jamais eu une égratignure et il a traversé toute la guerre "sans jamais recevoir une seule balle dans [son] avion"
Bourjade le chasseur de Drachen, on en a pas parlé, mais j'aime beaucoup : Père Blanc (missionaire), il totalise 28 victoires sur 76 combats aériens, dont 27 Drachen. Pour la petite histoire à chaque victoire, il tenait sa mitrailleuse d'une main, et donnait l'absolution de l'autre.
Et le pompon pour moi : la division aérienne de liaison d'infanterie : des espèces de barjots casse-cous qui volaient en rase mottes au milieu des tirs de DCA et des obus d'artillerie (oui oui) afin de renseigner au plus près l'infanterie et l'artillerie des positions et mouvements ennemis.
Et attention, quand je dis "renseigner", au début, y avait pas la radio, donc c'était : fusée de couleurs et mouvements d'ailes pour l'avion, et grand panneau posé à terre pour les soldats au sol. Je vous dis pas le bordel.
Certainement, les divisions où les pertes ont été les plus lourdes, tant les dangers étaient nombreux.
Voila désolé pour le pavé, en espérant que cela soit aussi interessant pour vous ;)
EDIT :
Au fait, si tu parlais du nombre de tués, tous corps de combattants confondus, ce sont bien les aviateurs qui ont payé le plus lourd tribut : 55000 morts. Ce n'est pas "énorme" par rapport aux pertes d'autres corps (comme l'infanterie) mais en pourcentage c'est très au dessus ;)
Sur les 24 premiers As, 12 ont survécu à la guerre, 6 seulement en vie avant la 2eme GM...
Moi j'aimerais que on m'explique ce qu'est une mitrailleuse et une mitraillette.... Un fusil mitrailleur et un pistolet mitrailleur je connais, mais le reste non . Merci
secouchermoinsbete.fr/75265-une-arme-a-feu-inventee-au-tout-debut-du-xxe-siecle-est-toujours-utilisee-par-certains-pays?page=3#other-comments
Page 3 des commentaires : Celui de mosebema et le mien
Si tu as la flemme, en résumé :
Mitrailleuse : arme, souvent lourde, autorisant un grand nombre de coups de gros calibres. Souvent montées sur avions ou chars et souvent adaptées en version piéton (Fusil mitrailleur, exemple la très connue M60 américaine)
Mitraillette = Pistolet mitrailleur tout simplement, pareil mais en plus "léger" et moins de munitions.aussi : des armes automatiques qui tirent des munitions de petits calibres (exemple la MP5)
Voila ;)
Le pistolet mitrailleur, c'est encore autre chose, c'est tout simplement une mitraillette qui se tient à une seule main (Uzi), un genre de minitraillette quoi. ^^
En gros, deux pilotes, sous-officiers allemands, pendant la 2nde guerre mondiale, se font abattre par des pilotes français. Les soldats français récupèrent les deux hommes au sol. Ils les amènent à l'hôpital pour essayer de les sauver. Attention, ils sont faits prisonniers, c'est sûrement pour les faire parler.
L'un d'eux meurt de ses blessures. Les pilotes français vont donc informer les Allemands, via un message écrit largué derrière les lignes ennemies, que les 2 pilotes ont été capturés, ils donnent leurs identités, et que l'un d'eux est mort malgré les soins.
Les Allemands avaient fait la même chose peu de temps avant.
Ce que j'avais aimé dans le message des pilotes français adressé à l'état-major allemand, c'est qu'ils avaient écrit à propos des 2 sous-officiers allemands:"ils ont fait leur devoir".
Puis comme dirait Barbossa : « le code est plus un guide général qu’un véritable règlement… »
Il faut une base pour comparer mais reconnaître qu'elle n'a pas grand sens n'est pas non plus à mon humble avis une torture de reconnaître ça.
Je ne vais pas comparer le lancer de javelot sur la même base, les règles n'étant plus les mêmes. Ça n'aurait pas de sens. Pourtant c'est bien la même discipline.
Le mieux serait de ne pas faire de comparaison du tout, là j'adhère à ton propos.
Le calibre utilisé par presque tous les fusils d'assaut n'est pas le 5,57,mais le 5,56. La différence est faible certes mais en France elle est énorme car un particulier ne peut pas posséder une arme de ce calibre (calibre d'arme de guerre) en revanche il peut avoir un 22 long rifle qui lui est de calibre 5.55.
Pour le combat rapproché comme tu le dis, ce calibre n'est pas très efficace, trop petit et trop puissant il passe à travers les corps sans stopper net l'adversaire. On lui préfère donc le 9 mm Parabellum ou des calibres de diamètres équivalents qui mettent l'ennemi hors de combat même si la blessure n'est pas mortelle.
La 1ere GM est une guerre atypique, la technologie y prend une place importante dès les premiers jours, mais comme toute nouvelle technologie elle a besoin de rodage et de mise en place de code/regle
L'aviation en fait partie
Je rappelle que la plupart des pilotes, toutes nationalités confondues se connaissaient bien avant guerre, beaucoup étaient amis ou connaissances (éleve/instructeur comme j'ai dit plus haut) mais avaient aussi échangé déja des idées sur tout ce qui concerne l'aviation.
On parle parfois de Garros qui involontairement a refourgué la technologie du tir à travers l'hélice, en étant capturer avec son avion doté de cette technologie, mais en fait c'est oublié qu'avant guerre :
le sergent mécanicien allié Alkan (l'inventeur) et Fokker (pareil qu'Alkan mais coté allemand) se connaissaient et ainsi, Fokker en s'inspirant du travail d'Alkan a très bien pu mettre ces connaissances pré-guerre à l'oeuvre et cela a permis (et c'est véridique) d'aller plus vite en besogne en améliorant même la formule des pignons d'angle une fois l'avion sous la main... C'est extrapoler je sais, mais pourquoi pas ;)
La guerre s'éternisant il est vrai que cela est devenu pas anecdotique, mais plus rare, les saluts aux morts, les commémorations de l'ennemi sont devenues mal vues, comme dit plus haut, ca ne plaisait pas à l'EM de mettre la vie et le matériel en danger pour feter l'ennemi, de plus les nouveaux venus était fraichement débarqués dans l'aviation et n'avaient que peu de contacts
Mais le fait est, qu'une fois la guerre terminée, les aviateurs, anciens ennemis, se sont remis à travailler ensemble plus facilement (aéropostale)
Durant la 2GM cet esprit n'existait plus.
L'anonymat des combats aériens, la distance de tir augmentée, les combats plusieurs dizaines d'avions parfois. Tout ca a "tué" cet esprit.
Il y a juste quelques faits par ci par là, un chasseur qui escorte un bombardier ennemi jusque dans ses lignes, ou un pilote tournant en rond autour d'un parachutiste pour s'assurer de son atterrissage.
Bref j'arrete là désolé pour les pavés ;)
Un peu comme le passage du respect mutuel d’une infanterie à l’autre sous Napoléon à cette guerre des tranchées. Finalement c’est la guerre qui a vu naître la fin des batailles rangées et « honorables ».