L'effet Westermarck existe-t-il ?

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L'effet Westermarck est une théorie selon laquelle il existerait un mécanisme biologique inné chez l'humain permettant d'éviter l'inceste. Instinctivement, les enfants ne seraient pas attirés par les membres de leur famille afin de diversifier leur patrimoine génétique et éviter la consanguinité. Décrit par l'anthropologue Edward Westermarck, cet effet aurait été prouvé par plusieurs études de sociobiologie.

Cette inhibition de copulation aurait également été observée chez plusieurs espèces de singes.


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a écrit : Les éléphantes ne s'autorisent pas la copulation par un mâle trop âgé pour être certaines qu'il ne s'agit pas de leur géniteur C'est elles qui le dise ???

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a écrit : Une personne favorable à l'homosexualité mais pas à l'avortement peut être contre l'inceste parce que dans son échelle de valeur les enfants porteurs de trop de tares qui peuvent être issus de l'union devront naître.

Une personne pour l'avortement n'a plus cet argument.

Et c'est plus compliqué que la légalité de l'acte. Parce qu'a ce moment dans un pays comme la France qui a la loi Veil et le mariage pour tous, on devrait avoir le droit au mariage incestueux aussi et proteger ces gens de la stigmatisation.
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Bon ben j'aurai au moins deux points, un pour n'avoir pas utilisé la calculette et un autre pour avoir rendu mon devoir, enfin je suppose.

la philo, c'est pas vraiment mon truc mais je pense que tu le savais déjà... ^^

P.S, j'ai rien contre l'inceste au sens propre du terme car la liberté est essentielle à mes yeux, seule la reproduction incestueuse est risquée et donc risquer de donner une vie de merde à sa progéniture est un acte égoïste.
Je ne débattrai pas plus là dessus parce que je sais déjà que ce commentaire va m'attirer les foudres de la bienséance et de la morale, mais bon, j'ai donné mon point de vue. ;)

a écrit : Pourtant l'inceste fut et est encore pratiqué dans certaines régions du globe. Je ne comprends pas trop où veut-on en venir avec cette anecdote. J'ai même appris que dans certaines tribus, le père était le premier à faire l'amour à sa fille .
En effet, pour eux, de même que les parents apprennent aux enfants à parler et à chasser, il est normal de leur apprendre à faire l'amour avec leur futur mari. On ne nous a pas dit si c'était pareil pour le fils.

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a écrit : J'ai même appris que dans certaines tribus, le père était le premier à faire l'amour à sa fille .
En effet, pour eux, de même que les parents apprennent aux enfants à parler et à chasser, il est normal de leur apprendre à faire l'amour avec leur futur mari. On ne nous a pas dit si c'était pareil pour le fils.
Ca c'est chez les sauvageons de l'autre coté du mur.
ici on est civilisés, on demande la permission... ^^

P.S, de quelle tribu tu parle? Je suis curieux là parce qu'à ma connaissance, l'inceste a toujours été taboue sans forcément être interdit partout sur la planète depuis l'ère du sexe. ;)

a écrit : J'ai même appris que dans certaines tribus, le père était le premier à faire l'amour à sa fille .
En effet, pour eux, de même que les parents apprennent aux enfants à parler et à chasser, il est normal de leur apprendre à faire l'amour avec leur futur mari. On ne nous a pas dit si c'était pareil pour le fils.
Source s’il-te-plaît? Ou référence, nom de le tribue que tu évoques!?

a écrit : Difficile de prouver quoique soit en ce qui concerne les "sciences" dites molles, humaines et sociales tel que l'éthologie, la sociologie, la psychologie, l'anthropologie..etc.
Pour M. Westermarck, il s'agit d'une théorie car il a prouvé par l'expérience l'énoncé de son hy
pothèse. Pour ces détracteurs, il s'agit d'une hypothèse non fondée et non prouvée. Difficile de différencier l'inné de l'acquis par la simple observation du vivant.

On parle bien de "théories" freudiennes alors qu'il est bien difficile de savoir si elle sont vraies ou fausses. Dire qu'il s'agit d'erreurs sémantiques est vrai du point de vue de la science dure et malgré tout utilisé en science molle.
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Ça me choque toujours d'entendre parler de science dures et molles.
C'est absurde de placer une délimitation quelques part dans le continuum des sciences. Les maths sont par exemple la seule science exacte, n'en déplaise aux physiciens.

Les sciences humaines sont très disparates. La psychologie peut être aussi "dure" que la physique. D'ailleurs c'est une science du vivant qui se rapproche à bien des égards de la biologie. La psychologie cognitive est d'ailleurs rarement associées aux écoles doctorale de sciences humaines, et pourtant c'est de la psychologie. Il faut dire que la méthode expérimentale et les mesures utilisées en psychologie cognitives font très science "dure".

Quand on parle de psychologie, les premières pensée qui viennent à des non initiés sont l'aspect clinique et thérapeutique, et l'étude de cas. Mais il ne faut pas confondre la psychologie avec les courant psychothérapeutiques. C'est vrai que le citoyen non psychologue ne côtoie ceux-ci que dans le cadres des thérapies. Mais dans l'ombre il y a beaucoup de recherche fondamentale en psychologie. Ces recherches essaient au maximum de s'appuyer sur des expériences à la méthodologie stricte pour favoriser la réplication et éliminer les variables parasites, sur des échantillons de populations contrôlés et sur des statistiques poussées, qui quand elles sont bien réalisées sont tout ce qu'il y a de plus fiables.

Alors oui certaines mesures comme les mesures auto rapportées (par le sujet de l'expérience, donc subjective et dépendant de la conscience) ne sont pas aussi précises que des mesures physiques comme la masse, le volume.... Les inductions d'états affectifs ont des effets très variable d'une personne à l'autre ce qui n'est pas l'idéal scientifiquement. Et oui pour certains cas rare, les échantillons sont faible et il y a parfois de l'étude de cas uniques.

Mais en psychologie on utilise également les mesures physiologiques comme la conductance électrodermale, le rythme cardiaque, le rythme de respiration, le volume d'air expiré, la direction du regard et la dilation pupillaire, l'électromyographie qui mesure l'activité électrique musculaire...

En mesure non physiologique, on peut citer l'électroencéphalogramme (EEG), la Tomographie par émission de positron (TEP), l'IRM, la simulation par électrode, force exercée, injecter un anesthésiant dans un hémisphère pour le désactiver temporairement, injecter diverse substances (adrénaline, dopamine...),
Pour vérifier la causalité d'une zone cérébrale sur un comportement on peut utiliser la Transcranial Magnetic Stimulation qui inhibe ou active certaines zones du cerveau
...

La psychologie est une discipline encore assez jeune et elle pâtit beaucoup de l'ignorance des gens et de la grosse médiatisation psychanalytique du siècle dernier qui s'est ancrée dans l'imaginaire collectif. Le problème avec la psychologie, c'est qu'on pense savoir ce que c'est parce qu'on a entendu parler de Freud et qu'on a lu ce livre de psychanalyse il y a 20 ans, mais c'est très très loin d'être représentatif du domaine.

Après je ne me ferais pas l'avocat des autre sciences sur la pseudo échelle de dureté. Mais ces termes "science dure" ou "science molle" me font juste l'impression d'être une barrière fixée approximativement par méconnaissance pour s'auto-attribuer une légitimité de "vrai" scientifique parce que "J'étudie une science dure" et pour discréditer d'autres domaines "mous". En fait c'est le racisme entre domaines scientifiques

a écrit : Les Lannister désapprouvent ce savoir ! Les Targaryen aussi...

a écrit : Ça me choque toujours d'entendre parler de science dures et molles.
C'est absurde de placer une délimitation quelques part dans le continuum des sciences. Les maths sont par exemple la seule science exacte, n'en déplaise aux physiciens.

Les sciences humaines sont très disparates. L
a psychologie peut être aussi "dure" que la physique. D'ailleurs c'est une science du vivant qui se rapproche à bien des égards de la biologie. La psychologie cognitive est d'ailleurs rarement associées aux écoles doctorale de sciences humaines, et pourtant c'est de la psychologie. Il faut dire que la méthode expérimentale et les mesures utilisées en psychologie cognitives font très science "dure".

Quand on parle de psychologie, les premières pensée qui viennent à des non initiés sont l'aspect clinique et thérapeutique, et l'étude de cas. Mais il ne faut pas confondre la psychologie avec les courant psychothérapeutiques. C'est vrai que le citoyen non psychologue ne côtoie ceux-ci que dans le cadres des thérapies. Mais dans l'ombre il y a beaucoup de recherche fondamentale en psychologie. Ces recherches essaient au maximum de s'appuyer sur des expériences à la méthodologie stricte pour favoriser la réplication et éliminer les variables parasites, sur des échantillons de populations contrôlés et sur des statistiques poussées, qui quand elles sont bien réalisées sont tout ce qu'il y a de plus fiables.

Alors oui certaines mesures comme les mesures auto rapportées (par le sujet de l'expérience, donc subjective et dépendant de la conscience) ne sont pas aussi précises que des mesures physiques comme la masse, le volume.... Les inductions d'états affectifs ont des effets très variable d'une personne à l'autre ce qui n'est pas l'idéal scientifiquement. Et oui pour certains cas rare, les échantillons sont faible et il y a parfois de l'étude de cas uniques.

Mais en psychologie on utilise également les mesures physiologiques comme la conductance électrodermale, le rythme cardiaque, le rythme de respiration, le volume d'air expiré, la direction du regard et la dilation pupillaire, l'électromyographie qui mesure l'activité électrique musculaire...

En mesure non physiologique, on peut citer l'électroencéphalogramme (EEG), la Tomographie par émission de positron (TEP), l'IRM, la simulation par électrode, force exercée, injecter un anesthésiant dans un hémisphère pour le désactiver temporairement, injecter diverse substances (adrénaline, dopamine...),
Pour vérifier la causalité d'une zone cérébrale sur un comportement on peut utiliser la Transcranial Magnetic Stimulation qui inhibe ou active certaines zones du cerveau
...

La psychologie est une discipline encore assez jeune et elle pâtit beaucoup de l'ignorance des gens et de la grosse médiatisation psychanalytique du siècle dernier qui s'est ancrée dans l'imaginaire collectif. Le problème avec la psychologie, c'est qu'on pense savoir ce que c'est parce qu'on a entendu parler de Freud et qu'on a lu ce livre de psychanalyse il y a 20 ans, mais c'est très très loin d'être représentatif du domaine.

Après je ne me ferais pas l'avocat des autre sciences sur la pseudo échelle de dureté. Mais ces termes "science dure" ou "science molle" me font juste l'impression d'être une barrière fixée approximativement par méconnaissance pour s'auto-attribuer une légitimité de "vrai" scientifique parce que "J'étudie une science dure" et pour discréditer d'autres domaines "mous". En fait c'est le racisme entre domaines scientifiques
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J'ai lu ton commentaire avec beaucoup d'intérêt et je te remercie pour ce complément d'information très intéressant. J'ai fais le distinguo sciences dites "dures ou molles" dans le sens où elles sont caractérisées comme cela par certains et encore plus à l'époque de Westermarck et Freud. L'emploi du mot théorie est largement utilisé dans certain domaines scientifiques alors que selon sa définition exacte, il s'agirait d'hypothèses pour beaucoup (même si personnellement cette erreur sémantique ne m'embête pas trop car je préfère les termes de "loi" et "conjecture" pour parler de la réalité qui nous entoure).

Je te rejoins tout à fait dans le sens où utiliser une méthode et des outils scientifiques peut permettre de prouver des théories quelque soit le domaine étudié. Il existe effectivement des pans de la physique bien moins vérifiés et prouvés que certaines études sociales ou de psychologie.

Ce "racisme" existera toujours, tout comme les sections Scientifique se croient supérieures aux sections Littéraires, tout comme les prépa se croient supérieures aux élèves de faculté, tout comme les physiciens se croient supérieurs aux chimistes, tout comme les médecins se croient supérieurs aux dentistes, tout comme les ingénieurs se croient supérieures aux architectes, etc.. alors que tout ce beau petit monde ne fait pas du tout la même chose.

ils ont pas dû avoir le mémo dans le médoc...

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a écrit : N’est ce pas le cas ? L'humain est un animal. La phrase aurait du être soit :
- chez humains et les AUTRES animaux
Ou bien
- chez humains et les animaux non-humains.

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L'inceste chez les animaux n'est pas rare, petit exemple assez courant: les chats. La consanguinité chez les félins ne donne pas forcément des bébés en mauvaises santé, tout dépend de la race (www.ragdoll.asso.fr/index.php/sante/la-consanguinite)
Ensuite, chez les êtres humains, oui dans de rares tribus, le père initie sa fille au sexe... mais c'est donc purement traditionnel. Et on sait que certaines traditions ont pour origines de bêtes croyances... (je ne trouve pas de lien source, mais j'avais vu un documentaire sur Arte à ce sujet)
D'autre part, en Islande, l'île est tellement petite, qu'avant de se lancer dans une relation constructive, les jeunes de nos jours ont la possibilité de consulter leur généalogie afin d'éviter toute consanguinité ( geeko.lesoir.be/2013/04/25/islande-une-application-pour-eviter-la-consanguinite/)
Pour conclure, je pense que la prohibition de l'inceste n'est pas juste due à la morale de notre société contemporaine, mais aussi tout simplement grâce a notre instinct, certes un peu trop étouffé sous la modernité et les distorsions qu'elle peut apporter, mais auquel nous pouvons malgré tout encore faire confiance, heureusement.

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Il existe beaucoup d exception pourtant plus ou moins proche

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