Bandō Mitsugorō VIII était un acteur très célèbre au Japon dans la seconde partie du XXe siècle. Aujourd'hui classé "trésor national vivant", il reste plus célèbre à l'étranger pour sa mort que son talent. Par bravade, il mangea au restaurant quatre foies de poisson-globe (fugu) contenant un poison mortel, et mourut quelques heures plus tard.
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Commentaires préférés (3)
Prenez en de la graine les Jackass !
D'ailleurs il me semble que puisqu'en manger est très risqué, une loi interdit l'empereur d'en prendre.
Oui je confirme l'empereur n'a pas le droit de manger le fugu
Tous les commentaires (42)
Prenez en de la graine les Jackass !
D'ailleurs il me semble que puisqu'en manger est très risqué, une loi interdit l'empereur d'en prendre.
Darwin Arwards dans 3...2...1....
Peut être grand par son talent mais petit par son intelligence. Tout ça pour prouver sa supériorité.
Oui je confirme l'empereur n'a pas le droit de manger le fugu
Je me souviens d’un documentaire , traitant de la préparation si particulière de ce poisson . (Nécessitant une validation de l’Etat afin de le servir au public)
Il faut le vouloir pour avaler 4 foies de poissons mortels ....il se prenait peut être pour une divinité
Pourquoi "Aujourd'hui nommé Trésor National Vivant" alors qu'il est mort...?
Le «aujourd'hui» a plus le sens de «désormais» il a été reconnu trésor national deux ans avant sa mort.Par contre je sais pas si on bascule dans l'ordre du trésor national mort ça pourrait faire l'objet d'une anecdote ;-)
En effet, il y’a confusion, il est né en 1906, est désigné par le gouvernement japonais en tant que trésor national vivant en 1973 et est décédé en 1975.
D’après Wikipedia, « Trésor national vivant (人間国宝, Ningen Kokuhō?) est une expression japonaise populaire qui désigne les personnes certifiées conservateurs de biens culturels immatériels importants »
Il a obtenu cette distinction de son vivant donc, et l’a gardé après sa mort.
Il est donc toujours aujourd’hui considéré comme Trésor National Vivant.
Du moins c’est ce que j’en comprends.
I
I
Aah cette anecdote me fait penser à l’épisode des simpson où notre cher Homer mange un fugu mal cuisiné :-) Cette série à vraiment bien contribué à ma culture générale, mine de rien !
la nouvelle d'Edgar Poe "le démon de la perversité" rend bien compte de ces pulsions autodestructrices, qui peuvent survenir chez n'importe qui et à n'importe quel moment.
Les chefs qui sont assermentés pour le préparer on d’ailleurs une formation qui est longue de 3 à 5. C’est juste incroyable.
Mais c’était apparement jusqu’en 2012, je sais pas comment ça se passe maintenant.
Pour en savoir plus, je vous invite à lire cet excellent article qui retrace toute l'histoire de la cuisine autour de ce poisson.
www.lemanger.fr/index.php/fugu-poisson-mortel/
Vous avez des sources ?
La loi n'interdirait pas plutôt de servir ça à l'empereur ?
Parce que dans les faits, je me dit que le cuistot a qui l'empereur lui ordonne un fugu risque de lui répondre " euh... ok... d'accord " plutôt que " ouhla, malheureux. C'est interdit. Vous êtes un bandit ! A moi la garde ! ".
Il me semble que le venin contenu dans son foie est la tetrodotoxine (similaire à celui de la veuve noire) qui est un puissant paralysant. Ce venin peut facilement faire passer quelqu un de vivant pour mort. Il existe un certain nombre de cas où les victimes ont reprises consciences après être déclarées mortes (dans leur cercueil, table d'autopsie etc...).
Depuis il existe, au Japon, un protocole spécifique pour les personnes intoxiquées par ce venin. Ce protocole prévoir en autre un temps d'observation relativement longs (plusieurs jours) avant la déclaration du décès.
Les cuisiniers doivent avoir un permis spécial pour le cuisiner (perso j’ai pas confiance mais bon...)
en Occident, nous avons la junk food, "nourriture" grasse, sucrée et remplie d'additifs chimiques toxiques, tout aussi dangereuse que le fugu, sauf qu'elle tue sur le long terme, et que nos "chefs" n'ont pas besoin de faire de très longues études pour savoir la préparer.
(humour facile, bon enfant, avec des relents de relativisme culturel, du genre "balayons d'abord devant notre porte", qui plaît beaucoup -> commentaire à 20 pouces levés minimum)
Est ce que c'est bon au moins ?
Ce qui me choque dans cette anecdote c'est le "par bravade"