La faim invisible fait chaque année des millions de morts

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De nos jours, plus d'humains meurent des conséquences d'un surpoids que d'un manque de calories. Et si environ 800 millions d'humains sont sous-alimentés, environ 2 milliards souffrent de "faim invisible" : ils mangent, mais mal, et manquent dangereusement de vitamines, d'oligo-éléments et de minéraux. On estime que la faim invisible est responsable d'un tiers des décès d'enfants dus à une sous-alimentation.

Cette "faim invisible" tue surtout dans les pays en développement, oú souvent on abandonne des modes d'alimentation traditionnels, mais sans pouvoir accéder économiquement à une offre alimentaire suffisamment variée.


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Selon les sources, "les effets de la faim invisible ne sont observables qu'à long terme : hausse de la mortalité maternelle et infantile, handicaps physiques, affaiblissement du système immunitaires et des facultés intellectuelles. La faim invisible tue ainsi chaque année 1,1 million d’enfants sur les 3,1 millions qui meurent chaque année de sous-alimentation.

Au-delà des conséquences sur la santé, (...) ce fléau amputerait ainsi le produit intérieur brut (PIB) de la plupart des pays en développement de 0,7 % à 2 %."

D'autres informations très intéressantes et alarmantes sont dans les sources.

Concernant l'obésité et l'augmentation de la mortalité liée à elle (maladies cardio-vasculaires,... ) il est vrai que cela est alarmant mais c'est la conscience collective qui doit évoluer pour améliorer ça.
C'est là la grande différence entre obésité et faim invisible : si l'obésité peut être vaincu par nous même (sans aide extérieure), la sous alimentation (et la faim invisible) ne peuvent disparaître qu'avec l'apport de moyens financiers et sociaux plus ou moins importants dans les pays concernés.

Sinon ça me fait penser à l'excellent documentation "SuperSize me" (il y a une petite dizaine d'annees) sur les fast food, les problèmes qui leurs sont attribués et l'addiction progressive à ce type de repas (ça a sûrement déjà été évoqué le temps que j'écrive)

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a écrit : Alors là je veux bien que tu m'expliques, j'ai pas tout compris, mais j'ai un peu peur que tu t'avances sur une pente glissante... En gros c'est simple, un mec qui a le RSA (moins de 500e par mois) ne va pas directement filer au rayon BIO ou chez Naturalia, acheter huile d'olive, oignons rouges, tomates cerises, avocat, jus de carotte, filet de sole, lieu noir, oeufs bio, quelques féculents, un petit comté et du pain complet... mais plutôt faire au plus efficace pour le moins cher et malheureusement le moins sain : steak par 20, purée, pommes de terres, pates, riz et sauce toute prête chez LIDL (non non un caddie rempli de légumes n'est pas donné chez LIdL et surtout ne dure pas longtemps)... et encore à partir du 20 du mois il va plus rester beaucoup de steak haché... glisse pas trop non plus hein la chute sera dure !!!!

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a écrit : En gros c'est simple, un mec qui a le RSA (moins de 500e par mois) ne va pas directement filer au rayon BIO ou chez Naturalia, acheter huile d'olive, oignons rouges, tomates cerises, avocat, jus de carotte, filet de sole, lieu noir, oeufs bio, quelques féculents, un petit comté et du pain complet... mais plutôt faire au plus efficace pour le moins cher et malheureusement le moins sain : steak par 20, purée, pommes de terres, pates, riz et sauce toute prête chez LIDL (non non un caddie rempli de légumes n'est pas donné chez LIdL et surtout ne dure pas longtemps)... et encore à partir du 20 du mois il va plus rester beaucoup de steak haché... glisse pas trop non plus hein la chute sera dure !!!! Afficher tout Pour avoir été au chômage pendant une longue durée, je peux confirmer tes propos, financièrement c'est pas facile tous les jours. Moins de 500 euros de RSA, pour une personne seule c'est un peu plus mais passons (plus les APL).

Par contre là où je ne suis pas d'accord : je n'ai pas de sources aussi je parle de ma propre expérience. J'ai moi aussi développé des problèmes nutritionnels qui ont conduit sur des ennuis de santé intestinaux. Après une opération un médecin m'a simplement conseillé de faire un potager sur mon "temps libre".
Eh bien j'ai remarqué que :
-Oui la malbouffe s'installe très vite malgré des hygiènes de vie parfois saines (je faisais aussi beaucoup de sport pour éviter de penser à ma situation)
-Oui à force de rester dans le canapé, ben on a la flemme de se lever, que ce soit pour changer de chaîne, aller chercher du boulot ou préparer à manger un repas équilibré.
-Oui les enseignes "cheap" comme Leader Price peuvent avoir des produits aussi sain voire plus que d'autres plus onéreux sans forcément aller taper dans le Bio à 10 balles le kilo de carottes. (Pour moi le Bio c'est une grosse farce et un effet de mode).
En conclusion, je suis d'accord, l'accès à la bonne bouffe est plus difficile, mais en se débrouillant (y a toujours possibilité de faire du black chez ton maraicher ou l'agriculteur du coin hein ! c'est encore le plus simple) ben tu peux t'en sortir, après c'est sûr il faut se mettre des coups de pieds au cul ça tombe pas tout seul (moi ça a été mes problèmes de santé)


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Selon les sources, "les effets de la faim invisible ne sont observables qu'à long terme : hausse de la mortalité maternelle et infantile, handicaps physiques, affaiblissement du système immunitaires et des facultés intellectuelles. La faim invisible tue ainsi chaque année 1,1 million d’enfants sur les 3,1 millions qui meurent chaque année de sous-alimentation.

Au-delà des conséquences sur la santé, (...) ce fléau amputerait ainsi le produit intérieur brut (PIB) de la plupart des pays en développement de 0,7 % à 2 %."

D'autres informations très intéressantes et alarmantes sont dans les sources.

Concernant l'obésité et l'augmentation de la mortalité liée à elle (maladies cardio-vasculaires,... ) il est vrai que cela est alarmant mais c'est la conscience collective qui doit évoluer pour améliorer ça.
C'est là la grande différence entre obésité et faim invisible : si l'obésité peut être vaincu par nous même (sans aide extérieure), la sous alimentation (et la faim invisible) ne peuvent disparaître qu'avec l'apport de moyens financiers et sociaux plus ou moins importants dans les pays concernés.

Sinon ça me fait penser à l'excellent documentation "SuperSize me" (il y a une petite dizaine d'annees) sur les fast food, les problèmes qui leurs sont attribués et l'addiction progressive à ce type de repas (ça a sûrement déjà été évoqué le temps que j'écrive)

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Les célèbres "profiteurs du système qui ne travaillent pas et qui profitent de RSA"comme certains aiment bien les appeler,et bien sachez qu'ils souffrent aussi de ce problème .. Quoique l'on en dise ..

a écrit : Les célèbres "profiteurs du système qui ne travaillent pas et qui profitent de RSA"comme certains aiment bien les appeler,et bien sachez qu'ils souffrent aussi de ce problème .. Quoique l'on en dise .. Alors là je veux bien que tu m'expliques, j'ai pas tout compris, mais j'ai un peu peur que tu t'avances sur une pente glissante...

a écrit : Alors là je veux bien que tu m'expliques, j'ai pas tout compris, mais j'ai un peu peur que tu t'avances sur une pente glissante... En gros c'est simple, un mec qui a le RSA (moins de 500e par mois) ne va pas directement filer au rayon BIO ou chez Naturalia, acheter huile d'olive, oignons rouges, tomates cerises, avocat, jus de carotte, filet de sole, lieu noir, oeufs bio, quelques féculents, un petit comté et du pain complet... mais plutôt faire au plus efficace pour le moins cher et malheureusement le moins sain : steak par 20, purée, pommes de terres, pates, riz et sauce toute prête chez LIDL (non non un caddie rempli de légumes n'est pas donné chez LIdL et surtout ne dure pas longtemps)... et encore à partir du 20 du mois il va plus rester beaucoup de steak haché... glisse pas trop non plus hein la chute sera dure !!!!

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a écrit : En gros c'est simple, un mec qui a le RSA (moins de 500e par mois) ne va pas directement filer au rayon BIO ou chez Naturalia, acheter huile d'olive, oignons rouges, tomates cerises, avocat, jus de carotte, filet de sole, lieu noir, oeufs bio, quelques féculents, un petit comté et du pain complet... mais plutôt faire au plus efficace pour le moins cher et malheureusement le moins sain : steak par 20, purée, pommes de terres, pates, riz et sauce toute prête chez LIDL (non non un caddie rempli de légumes n'est pas donné chez LIdL et surtout ne dure pas longtemps)... et encore à partir du 20 du mois il va plus rester beaucoup de steak haché... glisse pas trop non plus hein la chute sera dure !!!! Afficher tout Pour avoir été au chômage pendant une longue durée, je peux confirmer tes propos, financièrement c'est pas facile tous les jours. Moins de 500 euros de RSA, pour une personne seule c'est un peu plus mais passons (plus les APL).

Par contre là où je ne suis pas d'accord : je n'ai pas de sources aussi je parle de ma propre expérience. J'ai moi aussi développé des problèmes nutritionnels qui ont conduit sur des ennuis de santé intestinaux. Après une opération un médecin m'a simplement conseillé de faire un potager sur mon "temps libre".
Eh bien j'ai remarqué que :
-Oui la malbouffe s'installe très vite malgré des hygiènes de vie parfois saines (je faisais aussi beaucoup de sport pour éviter de penser à ma situation)
-Oui à force de rester dans le canapé, ben on a la flemme de se lever, que ce soit pour changer de chaîne, aller chercher du boulot ou préparer à manger un repas équilibré.
-Oui les enseignes "cheap" comme Leader Price peuvent avoir des produits aussi sain voire plus que d'autres plus onéreux sans forcément aller taper dans le Bio à 10 balles le kilo de carottes. (Pour moi le Bio c'est une grosse farce et un effet de mode).
En conclusion, je suis d'accord, l'accès à la bonne bouffe est plus difficile, mais en se débrouillant (y a toujours possibilité de faire du black chez ton maraicher ou l'agriculteur du coin hein ! c'est encore le plus simple) ben tu peux t'en sortir, après c'est sûr il faut se mettre des coups de pieds au cul ça tombe pas tout seul (moi ça a été mes problèmes de santé)

Et encore en France on est très bien lotis, notre héritage et culture gastronomique nous rendent assez exigeant ! Pas besoin d'aller loin pour voir la différence avec les ridicules rayons fruits&légumes d'Irlande ou des Pays-Bas. Loin de moi l'idée de faire des généralités, il "suffit" de savoir un peu cuisiner pour manger sainement à un prix raisonnable et ne pas succomber à la malbouffe bien souvent plus cher et néfaste.

a écrit : Et encore en France on est très bien lotis, notre héritage et culture gastronomique nous rendent assez exigeant ! Pas besoin d'aller loin pour voir la différence avec les ridicules rayons fruits&légumes d'Irlande ou des Pays-Bas. Loin de moi l'idée de faire des généralités, il "suffit" de savoir un peu cuisiner pour manger sainement à un prix raisonnable et ne pas succomber à la malbouffe bien souvent plus cher et néfaste. Afficher tout Voila tu as résumé mon propos, merci !
Est ce que en France on a une plus grande facilité à trouver des produits frais (légumes/fruits) ? Dans les autres pays je ne sais pas, mais je trouve qu'ici c'est assez simple (multiplicité des agricultures et des récoltes).

a écrit : Pour avoir été au chômage pendant une longue durée, je peux confirmer tes propos, financièrement c'est pas facile tous les jours. Moins de 500 euros de RSA, pour une personne seule c'est un peu plus mais passons (plus les APL).

Par contre là où je ne suis pas d'accord : je n'ai pas de
sources aussi je parle de ma propre expérience. J'ai moi aussi développé des problèmes nutritionnels qui ont conduit sur des ennuis de santé intestinaux. Après une opération un médecin m'a simplement conseillé de faire un potager sur mon "temps libre".
Eh bien j'ai remarqué que :
-Oui la malbouffe s'installe très vite malgré des hygiènes de vie parfois saines (je faisais aussi beaucoup de sport pour éviter de penser à ma situation)
-Oui à force de rester dans le canapé, ben on a la flemme de se lever, que ce soit pour changer de chaîne, aller chercher du boulot ou préparer à manger un repas équilibré.
-Oui les enseignes "cheap" comme Leader Price peuvent avoir des produits aussi sain voire plus que d'autres plus onéreux sans forcément aller taper dans le Bio à 10 balles le kilo de carottes. (Pour moi le Bio c'est une grosse farce et un effet de mode).
En conclusion, je suis d'accord, l'accès à la bonne bouffe est plus difficile, mais en se débrouillant (y a toujours possibilité de faire du black chez ton maraicher ou l'agriculteur du coin hein ! c'est encore le plus simple) ben tu peux t'en sortir, après c'est sûr il faut se mettre des coups de pieds au cul ça tombe pas tout seul (moi ça a été mes problèmes de santé)
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Oui enfin... les APL ne sont pas une prime au RSA voyons, ils diminuent le loyer mais ce dernier se répercute quand même sur ces 500e donc, en étant généreux, même avec le max d'APL c'est avec 400e par mois qu'il faut se débrouiller. Et je ne parle pas du luxe de l'électricité, du gaz ou da lubie de vouloir internet... (par anticipation : il y a des aides oui, mais il faut payer quand même).
Quoi qu'il en soit peu de RSI-stes que je connais ont la «place» pour se faire un potager, c'est pas l'envie qui manque...

Je suis d'accord avec toi, dans le hard discount on peut trouver de très bons produits et pas trop cher mais moi ma salade tomates, concombres, olives, fêta, huile d'olive et vinaigre de base ne me tiens pas longtemps au ventre...
C'est seulement pour ça que je dis que malgré l'illusoire opulence qu'on prête à ceux qui se complaisent dans le RSA moi je préfère l'ISF !

P.S. Dans le budget LIDL j'ai oublié d'ajouter la bouteille de piquette pour oublier un peu la situation (c'est un cercle vicieux, en plus de mal bouffer y a aussi la psyché qui en prend un coup) parce que bon, les benzodiazépines qu'octroie le luxe de la CMU c'est bien mais le vin... c'est tellement plus poétique !

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a écrit : Selon les sources, "les effets de la faim invisible ne sont observables qu'à long terme : hausse de la mortalité maternelle et infantile, handicaps physiques, affaiblissement du système immunitaires et des facultés intellectuelles. La faim invisible tue ainsi chaque année 1,1 million d’enfants sur les 3,1 millions qui meurent chaque année de sous-alimentation.

Au-delà des conséquences sur la santé, (...) ce fléau amputerait ainsi le produit intérieur brut (PIB) de la plupart des pays en développement de 0,7 % à 2 %."

D'autres informations très intéressantes et alarmantes sont dans les sources.

Concernant l'obésité et l'augmentation de la mortalité liée à elle (maladies cardio-vasculaires,... ) il est vrai que cela est alarmant mais c'est la conscience collective qui doit évoluer pour améliorer ça.
C'est là la grande différence entre obésité et faim invisible : si l'obésité peut être vaincu par nous même (sans aide extérieure), la sous alimentation (et la faim invisible) ne peuvent disparaître qu'avec l'apport de moyens financiers et sociaux plus ou moins importants dans les pays concernés.

Sinon ça me fait penser à l'excellent documentation "SuperSize me" (il y a une petite dizaine d'annees) sur les fast food, les problèmes qui leurs sont attribués et l'addiction progressive à ce type de repas (ça a sûrement déjà été évoqué le temps que j'écrive)
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Moi ça me fait plutôt penser à Monsanto qui s'appuie sur l'argument de sous alimentation/famine pour continuer à vendre leurs produits (qui sont tristement célèbres pour leurs effets cancérogènes , sans parler de la stérilité de leurs semences qui oblige les agriculteurs à en racheter continuellement). Alors qu'en réalité le problème réside plutôt dans la mauvaise répartition de la production alimentaire et aux mauvaises habitudes ( surconsommation surtout dans les pays émergents comme par exemple la Chine où consommer de la viande est devenu synonyme d'ascension sociale).

a écrit : Et encore en France on est très bien lotis, notre héritage et culture gastronomique nous rendent assez exigeant ! Pas besoin d'aller loin pour voir la différence avec les ridicules rayons fruits&légumes d'Irlande ou des Pays-Bas. Loin de moi l'idée de faire des généralités, il "suffit" de savoir un peu cuisiner pour manger sainement à un prix raisonnable et ne pas succomber à la malbouffe bien souvent plus cher et néfaste. Afficher tout Je ne vois pas trop le rapport car apparemment quand on parle de faim invisible il est plus question de diversité des aliments que de qualité. On peut donc très bien être exigeants vis à vis de la nourriture qu'on consomme et souffrir de carences alimentaires.

a écrit : Oui enfin... les APL ne sont pas une prime au RSA voyons, ils diminuent le loyer mais ce dernier se répercute quand même sur ces 500e donc, en étant généreux, même avec le max d'APL c'est avec 400e par mois qu'il faut se débrouiller. Et je ne parle pas du luxe de l'électricité, du gaz ou da lubie de vouloir internet... (par anticipation : il y a des aides oui, mais il faut payer quand même).
Quoi qu'il en soit peu de RSI-stes que je connais ont la «place» pour se faire un potager, c'est pas l'envie qui manque...

Je suis d'accord avec toi, dans le hard discount on peut trouver de très bons produits et pas trop cher mais moi ma salade tomates, concombres, olives, fêta, huile d'olive et vinaigre de base ne me tiens pas longtemps au ventre...
C'est seulement pour ça que je dis que malgré l'illusoire opulence qu'on prête à ceux qui se complaisent dans le RSA moi je préfère l'ISF !

P.S. Dans le budget LIDL j'ai oublié d'ajouter la bouteille de piquette pour oublier un peu la situation (c'est un cercle vicieux, en plus de mal bouffer y a aussi la psyché qui en prend un coup) parce que bon, les benzodiazépines qu'octroie le luxe de la CMU c'est bien mais le vin... c'est tellement plus poétique !
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Voila c'est ce que je voulais dire, c'est un espèce de cercle vicieux plus qu'un problème de précarité.
On est au chômage --> on se laisse aller ---> on arrive pas à s'en sortir ---> on se laisse encore plus aller...

Franchement les futurs coms ne me tombez pas dessus, je sais que c'est résumé à outrance.
La malbouffe, la perte de l'hygiène, l'alcoolisme, la délinquance ou tout ce que vous voulez en découle parfois.
Le coup de pied à donner pour sortir de ça est très très dur. Il faut souvent un déclic.

Pour l'histoire du RSA, honnêtement je connais pas. Ce que je sais c'est qu'à l'époque, au chômage, on avait à 2 à peu près 20 ou 40 euros de coté à la fin du mois.
Aujourd'hui en bossant tous les deux et avec un enfant et un crédit (connerie d'acheter :D) on clôt les mois rik-rak quand c'est pas dans le rouge !

Pour en revenir à l'anecdote (désolé. Bien que ce soit intéressant), de manière globale, un adulte moyen a un besoin moyen de 2500 kcal/j.

Or, selon cette carte (fiable ?) de 2007 (j'ai pas trouvé plus récent .... Même la FAO n'a pas de chiffres plus récents que 1998 ... hallucinant... ) on voit clairement un contraste Nord/Sud dans les Disponibilités Énergétiques Alimentaires (DEA) : univers-nature.com/wp-content/uploads/sous-alimentation-2007-faim-dans-le-monde.jpg mettant en évidence les 2 problèmes de l'anecdote.

Mais bon, la situation est en phase de progression (petite pointe d'optimisme) : de nombreuses assos (bien plus que vous ne pensez) agissent à leur manière et à leur échelle pour combattre la faim ou améliorer sa consommation que ce soit à Paris ou en Afrique (financement de jardins participatifs, d'irrigation pour les champs, aide à la pluriculture,... ) en cohérence avec les actions géopolitiques et le sommet de Rio (2012) avec l'objectif "Faim Zero" :

"La faim est d'abord politique. Elle a tjs été la conséquence de l'ignorance, de la guerre et de l'absence d'Etat, des conflits pour s'accaparer les ressources naturelles. Et dorénavant, elle est un sous produit de la mondialisation et de l'absence de contrôle public des multinationales" - José Graziano Da Silva, PDG de la FAO (Organisation des NU pour l'alimentation et l'agriculture)

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" dis moi ce que tu Mange je te dirai qui tu es "

Les rares fois que je vais au supermarché j'aime bien regarder ce que les gens achètent pour eux même ou pour leurs gosses et c'est assez surprenant de voir que certains parents achète encore du Nutella des chips ou des soda pour leurs enfants en pensant leur faire plaisir.

Mais avec un peu de recul, je me dis que fondamentalement c'est pas leur faute quand ça fait 40 ans qu'on vous matraque la tête à coups de spots publicitaires et qu'on vous le répète sans cesse que si vous aimez vos gosses vous devez leur acheter du Nutella et ces même parents ont un sentiment culpabilité si ils ne le font pas , exemple avec ma belle-sœur qui me dit qu'elle prend ce qui a de meilleures pour ces enfants sans savoir qu elle les empoisonnent.

Paradoxalement ces mes personnes passeront 45 mn à choisir la bonne huile de vidange pour leurs voiture en prenant soin de lire et de comparer toutes les huiles ...

On fait une confiance aveugle a des industriels pour notre alimentation N'est ce pas étrange ?
Une bonne partie de notre caddie peut être fait maison, gâteau, boisson, pâtes, sauces...certains me diront qu ils n ont pas le temps , c est d ailleurs ce que nous offrent les supermarchés, c est du temps disponible en achetant un produit prêt à consommer ou cuisiner, mais qui n a jamais passer 1h dans un hypermarché un samedi après midi coincer dans les bouchons à attendre de passer en caisse ? Si ce mme temps était consacrer à cuisiner on mangerais mieux.
Pour finir on a tous à 1h de chez nous un maraîcher ou un agriculteur prêt à vous vendre des produit de qualité sans passer par la grande distribution.

a écrit : Voila c'est ce que je voulais dire, c'est un espèce de cercle vicieux plus qu'un problème de précarité.
On est au chômage --> on se laisse aller ---> on arrive pas à s'en sortir ---> on se laisse encore plus aller...

Franchement les futurs coms ne me tombez pas dessus,
je sais que c'est résumé à outrance.
La malbouffe, la perte de l'hygiène, l'alcoolisme, la délinquance ou tout ce que vous voulez en découle parfois.
Le coup de pied à donner pour sortir de ça est très très dur. Il faut souvent un déclic.

Pour l'histoire du RSA, honnêtement je connais pas. Ce que je sais c'est qu'à l'époque, au chômage, on avait à 2 à peu près 20 ou 40 euros de coté à la fin du mois.
Aujourd'hui en bossant tous les deux et avec un enfant et un crédit (connerie d'acheter :D) on clôt les mois rik-rak quand c'est pas dans le rouge !
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Ah non je te tombe pas dessus c'était juste pour faire le lien faim invisible et manque de moyens (et parfois aussi manque d'éducation culinaire) Ce serait pas mal un petit cours par an sur la bouffe aux élèves.

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a écrit : Je ne vois pas trop le rapport car apparemment quand on parle de faim invisible il est plus question de diversité des aliments que de qualité. On peut donc très bien être exigeants vis à vis de la nourriture qu'on consomme et souffrir de carences alimentaires. Je t'invite alors à aller visiter des supermarchés à l'étranger, j'ai été très surpris de voir la pauvreté des choix et de la traçabilité.
En France avec les normes, règles et labels on s'en sort bien. Et quand je parle de savoir cuisiner je parle indirectement de la diversité de ce qu'on mange et justement éviter le pâtes - ketchup qui dépanne ^^
Pour moi diversité va de paire avec l'exigence - dans le cadre du supermarché - chez toi c'est différent !

a écrit : Les célèbres "profiteurs du système qui ne travaillent pas et qui profitent de RSA"comme certains aiment bien les appeler,et bien sachez qu'ils souffrent aussi de ce problème .. Quoique l'on en dise .. Pas de travail, pas de reconnaissance sociale, pas d'estime de soi, pas de fric, pas de projet et en plus ils souffrent de faim invisible...

Je suis sûr qu'en leur baissant leurs aides on les remettrait au travail ces dilettantes !

Un enfant meurt toute les 6 secondes de la faim.

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a écrit : Pour en revenir à l'anecdote (désolé. Bien que ce soit intéressant), de manière globale, un adulte moyen a un besoin moyen de 2500 kcal/j.

Or, selon cette carte (fiable ?) de 2007 (j'ai pas trouvé plus récent .... Même la FAO n'a pas de chiffres plus récents que 1998 ... hallucinant... ) on
voit clairement un contraste Nord/Sud dans les Disponibilités Énergétiques Alimentaires (DEA) : univers-nature.com/wp-content/uploads/sous-alimentation-2007-faim-dans-le-monde.jpg mettant en évidence les 2 problèmes de l'anecdote.

Mais bon, la situation est en phase de progression (petite pointe d'optimisme) : de nombreuses assos (bien plus que vous ne pensez) agissent à leur manière et à leur échelle pour combattre la faim ou améliorer sa consommation que ce soit à Paris ou en Afrique (financement de jardins participatifs, d'irrigation pour les champs, aide à la pluriculture,... ) en cohérence avec les actions géopolitiques et le sommet de Rio (2012) avec l'objectif "Faim Zero" :

"La faim est d'abord politique. Elle a tjs été la conséquence de l'ignorance, de la guerre et de l'absence d'Etat, des conflits pour s'accaparer les ressources naturelles. Et dorénavant, elle est un sous produit de la mondialisation et de l'absence de contrôle public des multinationales" - José Graziano Da Silva, PDG de la FAO (Organisation des NU pour l'alimentation et l'agriculture)
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Il me revient bien ce José!

En gros dans le monde on a un problème de faim, et en plus, de malnutrition, oú y a des gens qu'ont pas assez pour remplir le ventre, d'autres qu'on assez mais pour le remplir mal, ce qui génère des problèmes de santé, pis ensuite y a ceux qu'ont assez mais qui le remplissent mal quand-même. La dernière phrase de Da Silva va à mon sens autant pour la faim, que pour la "faim invisible", la faim invisible des pays pauvres ou la faim invisible des pays riches.

Ce "concept" c'est tout simplement la malnutrition. Seule nouveauté, elle touche aussi les pays développés.

Ca clash beaucoup avec la grande morale "les personnes au rsa ne peuvent pas manger autre chose que..." mais bizarement il y a beaucoup moins de commentaires de ces indignés sur l'anecdote précédente au sujet du cours de tennis privé en pelouse de l'embassade du Royaume Uni en plein Paris...