Les Romains connaissaient très bien le béton, si bien qu'il surpassait même les performances de notre béton actuel. Des analyses au rayon X ont permis d'identifier la présence en strates d'un cristal appelé tobermorite alumineuse permettant de renforcer la résistance structurelle du béton, qui devient même plus résistant au fil du temps lorsqu'il est en contact avec de l'eau de mer.
Mais ce qui intéresse surtout les scientifiques, c'est le procédé de fabrication de ce béton, qui est bien moins émetteur de gaz à effet de serre que le procédé moderne (responsable à lui seul de 5% des émissions de gaz à effet de serre).
Commentaires préférés (3)
Il faudrait aller dans le passé pour faire plus solide et plus écologique alors ? Anecdote très surprenante qui nous apprends encore une fois que l'archéologie et l'histoire sont indispensable a la compréhension de notre monde. Aller dans le passé pour mieux sauter dans le futur !
La recette s'est ensuite perdue au cours du temps. La "redécouverte" du ciment (qui permet de faire le béton) est d'ailleurs attribuée à un français, Louis Vicat, à la fin du XIXe. Assez récent quand on pense que les romain et les egyptiens l'utilisaient il y a plus de 2000 ans.
Tous les commentaires (61)
Ils sont fous ces Romains !
Vu sur RMC découverte où il y a de très bon reportage dans le genre
Jlsd, le Panthéon de Rome, construit vers 216, a encore la plus grande coupole du monde en béton non armé: 43.3 m de diamètre, 4500 tonnes (la moitié de la tour Eiffel).
À partir de la base, les roches sont de plus en plus légères: travertine, terracota, puis tuf et pierre ponce.
Ce qu'il y a d'extraordinaire dans le ciment romain, c'est qu'il est hydraulique, c'est-à-dire qu'il durcit même plongé dans l'eau, ce qui a permis de faire facilement des ports et des ponts, et n'a pas peu contribué au développement de l'Empire.
Il faudrait aller dans le passé pour faire plus solide et plus écologique alors ? Anecdote très surprenante qui nous apprends encore une fois que l'archéologie et l'histoire sont indispensable a la compréhension de notre monde. Aller dans le passé pour mieux sauter dans le futur !
Il faudrait demander à Lafarge ce qu'il en pense
La recette s'est ensuite perdue au cours du temps. La "redécouverte" du ciment (qui permet de faire le béton) est d'ailleurs attribuée à un français, Louis Vicat, à la fin du XIXe. Assez récent quand on pense que les romain et les egyptiens l'utilisaient il y a plus de 2000 ans.
Dans le même style, c'est en analysant la muraille de chine que les scientifiques ont découvert que le ciment très claire utilisé était bien plus solide que celui que l'on connais, le secret? Du riz collant ajouté au mélange
Un exemple de plus prouvant que nous avons encore beaucoup à apprendre de l'Antiquité, cette période magnifique où sagesse et folie humaines ont atteint des sommets parfois encore indépassables...
Je me réjouis que la tentative non dissimulée de certaines huiles d'assassiner les langues anciennes à l'école n'ait pas totalement abouti. J'enseigne le latin depuis deux ans et les élèves eux aussi sont sensibles au génie de l'Antiquité. Il faut préserver cet enseignement, je le rappelle ouvert à tous, et donc non élitiste comme le prétendent certains.
Ce qui est bizarre c'est tout ce savoir faire qui c'est perdu au fil du temps. Comme si à une époque donnée l'humanité à subi une amnésie général. Un black out du savoir faire.
- Louis Vicat a vécu de 1786 à 1861. Cet X-Ponts a bien redécouvert le béton, mais sans pouzzolane, dans la première moitié du XIXème siècle;
- il est cité par Balzac dans "Le Curé de Village" (1841): "Il ne cherchait ni les honneurs, ni la gloire, mais son génie en a décidé autrement. Il voulait être poète, il sera l'inventeur du ciment artificiel. Grâce à ses découvertes, le Grenoblois Louis Vicat permettra l'audace la plus folle aux bâtisseurs de ce 19ème siècle en pleine mutation".
Il n'y a pas de continuité dans ce cas.
D’ailleurs, le nom même d'empire byzantin n’était pas utilisé a leur époque, ou ils se nommait "empire des romains". Malgré l'utilisation du grec au detriment du latin, ils se considéraient comme des romains, et non pas héritier de l'empire romain mais l'empire romain lui-meme