Le titre du célèbre roman dystopique Fahrenheit 451 fait référence à la température en degrés Fahrenheit à laquelle le papier s’enflamme, soit environ 233 °C selon son auteur Ray Bradbury. Il aurait téléphoné au poste de pompiers le plus proche de chez lui qui lui aurait donné le nombre 451 comme température d'ignition du papier, et aurait alors appelé son roman ainsi.
La température d'auto-ignition du papier n'est cependant pas une donnée absolue, mais dépend de nombreux facteurs et varie considérablement selon la composition du papier et ses éventuels additifs qui peuvent en retarder la combustion.
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Les dystopies me passionnent vraiment beaucoup. Est ce que vous pouvez m'en conseiller d'autres ça serait vraiment très aimable.
Un monde effrayant car trop rationnel.
Il a popularisé le nom de "Utopie", les savants critiques n'ayant pas tous compris que c'était une satire, probablement inspiré de Platon, qui lui semblait parler sérieusement, hélas. Mais j'ai un doute à propos de cet auteur: si extraordinaire d'intelligence dans ses autres écrits, comment a-t-il pu écrire une énormité comme "la République"? Peut-être, presque sans doute, était-ce en réalité ironique, et moi aussi me suis laissé prendre. Je vais demander à ma prof de linguistique grecque à la Sorbonne.
Et le jour de cette anecdote, les forces armées d'Erdogan saccagent des bibliothèques en Turquie...
Pour résumé, le passeur c'est bien mais ça part en cacahuète.
Ce qui est intéressant dans le roman de Bradburry, c'est que ce futur aseptisé ne résulte pas d'une dictature voulant canaliser les foules... mais trouve son origine dans le politiquement correct.
De peur de blesser la moindre minorité (blacks, gros, roux ou tout autre) les gens ont amorcé ce processus par eux-même. Ils n'ont pas été asservis puis abrutis par des drogues. Ils ont décidé de ne plus avoir de libre arbitre et de se droguer pour cela afin de ne pas avoir de pensées qui pourrait nuire aux autres ou à eux-mêmes.
Y'a aussi "le livre machine" de P. Goy (que je ne conseille pas, même si l'idée est très louable, pour résumer : il s'agit de la "fabrication" d'une société humaine utopique par une IA et des robots etc -qui ont été conçus dans ce but- pour cause de divers problèmes et tentant d'être solutionnés ainsi -de souvenir, problème de ressources, de travail, ...- ). Ca peut donner une piste de réflexion en tout cas.
Et, selon moi, l'un des meilleurs livres dans le genre ; un bonheur insoutenable de Ira Levin. Ou comment on a fait une société dans laquelle le bonheur... est imposé.
En tout cas, il y a quantité de livres sur ce sujet maintenant (peut-être moins le cas avant). Les derniers romans SF suivent souvent ce courant de pensée, ou bien en sont proches (même si il y a des inégalités, la société se veut "parfaite" : pas mal des bouquins dits "pour ado' " sont sur ce registre). Ca n'a souvent pas la saveur des véritables réflexions qu'il y a dans ceux de l'âge d'or de la SF (et avant et après). Fahrenheit 451 est une perle (et aussi parce qu'il défend l'idée de lire, et des livres)
Je vous le conseille sincèrement. On suit l’histoire d’un couple à la recherche de leur fille disparu depuis quelques années dans une dystopie qui, je trouve, à l’air de se mettre en place sous nos yeux.
« Au milieu du xxie siècle, dans une société transformée par le marketing personnalisé, la privatisation des communes détenues par de grandes sociétés (LVMH, Orange, ...) et le désengagement total de l'État, Lorca Varèse est à la recherche de sa fille Tishka, disparue mystérieusement à l'âge de quatre ans. Après des mois de recherche vaine, sa femme Sahar Varèse tente de faire son deuil tandis qu'il est persuadé que leur fille est partie ou a été enlevée par les furtifs... »