Comme leurs noms ne le laissent pas penser, les guerres fleuries, qui ont opposé les Aztèques aux cités voisines, étaient menées dans un but atypique. L'objectif n'était pas de tuer un maximum d'adversaires ou de conquérir des territoires mais de faire des prisonniers pour les sacrifier aux dieux par la suite. Les combats eux-mêmes étaient originaux puisque les guerriers (opposés en duel) essayaient d'attraper les cheveux de l'adversaire pour le ramener dans leur camps.
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Très peu de preuve pour savoir si cette anecdote est vraiment vraie
Ça me rappelle une autre anecdote ici qui disaient que les skinheads s'étaient à l'origine rasés pour ne plus se faire attraper les cheveux par la police montée.
Je lis dans les commentaires que se raser était pour les aztèques un déshonneur, mais qu'en est-il des personnes ayant naturellement une calvitie ? Un signe que les dieux vous avaient retiré tout honneur et qu'il fallait vous zigouiller ?
Aujourd'hui c'est l'argent, la popularité, la tenue qui sont plus valorisés
Un exemple qui illustre mieux, je pense: si je suis dans une course à pied et que celui devant moi trébuche à cause d'un supporter malveillant, je ne vais pas le doubler, je vais l'aider à se relever et le laisser passer devant moi. Ça c'est avoir de l'honneur. Ce n'est pas pour un gain de réputation que je le fais. Je le fais car je trouverai ça malpropre de gagner alors que je n'aurais pas dû.
Il fut un temps où les gens faisaient énormément de choses au nom de leurs dieux. Que ce soit construire des pyramides sur leur temps libre ou être sacrifié. Pour les guerriers, c’était un honneur de participer. Dans les peuples d’Amériques du sud et central (Aztèques, Maya, et j’en passe) mourir sacrifié n’était pas quelque chose à craindre, au contraire. C’était une façon de s’élever vers les dieux. Que tu capture ou que tu sois capturé, ce que tu faisait plaisait aux dieux. Y aller crâne rasé aurait sûrement été un affront et il est possible que, pour ne pas s’attirer les foudres des dieux, tes propres équipiers t’aient jeté dans le camps ennemi.