L'œuvre d'Enid Blyton, prolifique auteur (plus de 600 livres publiés) et créatrice de Oui-Oui ou du Club des Cinq, paraît assez inoffensive. Pourtant, elle fait partie des auteurs qui ont été régulièrement bannis des bibliothèques publiques et programmes d'enseignements. On l'a en effet accusée de xénophobie, sexisme, snobisme, élitisme et même simplisme. Elle fut également accusée, devant son rythme de production faramineux (parfois cinquante livres par an), d'employer des nègres, ce qu'elle a toujours contesté.
Tous les commentaires (88)
À ce titre autant refuser "frigo" ou "scotch "
La féminisation des métiers, c'est comme pour n'importe quel nom , y'a le masculin et le féminin et ça c'est une règle qu'on est pas les seuls à utiliser
Et moi quand je dis que j'ai des negres dans ma cave on me traite de raciste et je finis en prison !
Bravo !
Bravo la France
Si ça te fais plaisir de voir cette langue transformée steak haché, tant mieux pour toi.
Positiver... et pourquoi pas "emmerdiser où cagettiser où coursiser, où tapiniser où peinturiser où maçonniser"... ouais pourquoi pas, prenons la grammaire et faisons la avaliser (du verbe Avaler) aux académiciens quoi ;)
Dire que dans les années 80 en CE1, on m'a cassecouillisé pour m'apprendrasse à écrivir correctementation, que de temps perduschiassasse! :(
-Sale petit pervers, on ne touche pas, on ne regarde pas et on y pense même pas.
-Ok, c'est interdit, j'ai compris.
30 ans plus tard...
-Pourquoi t'est célibataire comme un tiers de la population française?
-heuuu... chépo!
Autre chose, mettre un pain dans la gueule à la sale petite brute qui me martyrise depuis 1 mois c'est mérité, mais c'est interdit aussi. Cherche l'erreur.
Comme les noms de métiers: l'académie française avait volontairement supprimé les versions au féminin. Ce n'est pas anodin non plus. Et si aujourd'hui, les gens se battent pour harmoniser notre langue, la rendre moins sexiste, etc, ce n'est pas pour rien non plus.
En tant que femme, il est normal que je n'apprécie pas qu'il n'existe pas de genre féminin à mon métier, il n'y a pas de logique à ça et on sait qu'on peut y remédier, pourquoi ne pas le faire alors ?
Une langue évolue de façon naturelle comme vous dites, et un peu partout on voit apparaître des "auteure" etc, des "celleux/illes", d'ailleurs si ce débat a lieu c'est assez révélateur aussi. :)
En Allemand aussi, c'est un débat en cours, ils tentent également de faire une égalité des genres dans leur langue. Et je trouve ça super ! :)
Contrairement à tes exemples il a un sens nouveau, il ne remplace pas un mot existant ("coursiser "comme tu dis ça remplace juste "faire les courses", logique qu'il passe pas celui là )
Moui, 50 livres par an c'est pas mal, mais ce sont des OuiOui hein... pas comme si le scénario était à chaque fois un chef d'oeuvre de plus de 500 pages :)
Celleux, illes, personnellement je trouve ça moche, mais fort heureusement ce n'est pas moi qui décide de la langue^^. J'imagine que lorsque, par exemple, le nom du héros de littérature Renart a progressivement remplacé le terme de goupil, une bonne partie des lettrés de l'époque ont du bien grincer des dents, alors qu'aujourd'hui l'usage du nom renard nous parait totalement naturel et il ne viendrait à l'idée de personne d'employer exclusivement le mot goupil...
Je comprends très bien l'idée de féminisation de certains noms de métiers, mais pour moi c'est lié à la vision du genre masculin comme strictement masculin, alors que je le vois de mon côté comme ambivalent, masculin ou neutre selon l'usage, par conséquent je ne peux pas être d'accord avec vous là dessus (mais ça n'empêche pas d'avoir un échange constructif :) )
Pour moi, l'égalité hommes/femmes peut très bien s'atteindre sans avoir à modifier les usages de la langue (que ces modifications soient en bien ou en mal, personnellement je ne prend pas position)