Les monuments aux morts en Alsace-Moselle, contrairement au reste de la France, ne possèdent pas le traditionnel "Mort pour la France" pour les soldats de la Première Guerre mondiale, mais l'inscription "À nos Morts". Faisant partie de l'Allemagne jusqu'en 1918, les soldats morts combattaient alors pour l'Allemagne et avaient sa nationalité.
Cependant, l'Etat français a accordé le droit aux soldats Alsaciens et Mosellans, morts pour l'Allemagne entre 1940 et 1945, d'avoir leur nom inscrit sur un monument ayant pour inscription "Mort pour la France", l'annexion n'étant pas reconnue officiellement.
Tous les commentaires (113)
tu donne une connotation péjorative la ou il y en a pas
Je m'auto corrige : un peu plus que 3 alsacien-mosellan était ds la Das Reich (14 selon wikipédia), et un seul a été condamné à mort pour traitrise (il était engagé volontaire). Les autres sont condamné a des travaux forcé, et gracié, le tout sur fond de polémique...
Il n'empêche que le fond de mon commentaire reste valable... C'est du passé, l'Alsace-Moselle était allemande, et touts les allemands n'étaient pas nazi. Personnellement j'estime que je n'ai pas a avoir honte ou a souffrir de ce que la génération des mes grand parents ou arrière grand parents ont fait, même en tant qu'alsacien.
Je pense qu'il faut savoir s'arrêter avec tout ces préjugés (je parle en connaissance de cause puisque je le vie au quotidien)
Et j'ai pas dis que c'est une région comme les autres, comme les bretons ou les corses et il y a certaines particularités même admis par la République qui le prouve. Qu'ils ont un sentiment d'appartenance plus régional que des parisiens je comprends c'est normal mais pas avant celui d'être français, plus maintenant, c'est une question de proportion.
Tu n'es pas responsable du fait que le dernier carré des défenseurs du bunker d'Hitler étaient des soldats (320 approx.), éléments français alsasciens de la division SS Charlemagne, rattachés à la division SS Nordland et commandés par l'Hauptsurmfürer Henri Fenet (Capitaine).
Soigné par les Russes et condamné à 20 ans de travaux forcés, il sera libéré en 1949.