Entre 1603 et 1867 au Japon s'est déroulée l'époque d'Edo. Le Shogun Tokugawa décida en 1603 de fermer les frontières de son pays afin de limiter au maximum l'influence occidentale : l'entrée du pays par des étrangers ou la sortie du pays par des Japonais étaient strictement interdites et susceptibles de peine de mort.
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Cela est magnifiquement expliqué dans le livre Soie d'Alessandro Barico. Une minorité d'occidentaux triée sur le volet pouvait tout de même commercer avec les Japonais. À lire !
Le Japon reste très fermé sur soi-même, comme j'ai pu le constater lors de voyages:
- inutile de demander son chemin dans une autre langue, l'homme de la rue (même du style jeune cadre dynamique) n'en parle pas un mot, pas même anglais ni chinois;
- pire, si l'on montre une carte en s'exprimant par gestes, comme il est déshonorant d'avouer son ignorance, on vous répondra n'importe quoi, même contre toute évidence, plutôt que rien. D'ailleurs le "non" n'existe pratiquement pas en japonais, c'est grossier, on ne peut répondre que par "oui" à une phrase impliquant une réponse négative;
- le triple système d'écriture est très complexe; il serait pourtant facile de le transcrire en caractères latins.
Comme le chinois l'a fait, où cependant la transcription est plus difficile à cause des tons et des homophonies - les universitaires n'utilisent plus qu'un clavier genre occidental, et l'on clique sur le caractère correct parmi ceux proposés par l'ordinateur.
Alors, pourquoi non? Deux amis interprètes me l'ont avoué franchement: "parce que nous ne voulons pas que n'importe quel étranger puisse lire nos textes".
Pour approfondir ce sujet, le roman "Les 7 Roses de Tokyo" est parfait, puisqu'il évoque la lutte d'un Japonais pour tenter d'empêcher les américains vainqueurs d'imposer les romajis de façon unilatérale.
Qu'il ne faut pas phantasmer sur le "magnifique Japon traditionnelle corrompu par l'occident
Qu'il y a un parallèle -très tiré par les cheveux je te l'accorde- sur le replis des britanniques et les inepties que j'entends de certains politiques d'outre manche. Un parallèle limité évidemment, je me sers plus de l'anecdote pour exprimer mon exaspération qu'autre chose.
Donc pas la peine de t'exciter comme ça, je ne dis rien de faux.
Je parle du Japon donc ton laïus sur la magna carta et l'habeas corpus est hors sujet, je ne parle des britanniques que pour faire un (très lointain) parallèle avec le brixit actuel c'est tout.
Pour les gens que ca intéresse, tapez "history of japan" sur Youtube :D
Excuse moi d'avoir été agressif, c'est juste que je trouve les hs pénibles, et les raccourcis extrêmes encore plus. Je pense aussi qu'il n'y a pas de modèle (protectionnisme ou libre marché) meilleur qu'un autre, tout dépend du contexte, de l'influence et des intérêts du pays, de ses relations avec les voisins...
Le Royaume-Uni me paraît au contraire très ouvert (par exemple les EU ont un protectionnisme plus important, et pas uniquement sur les fromages, avec leurs propres normes, des douanes contraignantes...et parfois même l'obligation de produire dans le Nafta pour pouvoir accéder au marché)
Autrement dis pour 2 lignes légèrement hors-sujets tu as fais deux commentaires hors sujets qui on conduit à deux commentaires pour te répondre hors-sujets...c'est dommage lorsqu'on n'aime pas ça à ce point.
Quant aux anglais ce sont nos cousins. Les dernières guerres on peut dire qu ils ont été nos meilleurs amis, on verra la prochaine :D
Est ce que ça correspond également à l époque où les armes à feu étaient interdites?
C'est drôle car le mot "Edo" en somali est une marque de respect que l'on attribue aux femmes âgées :) (je parle somali c'est pour ça )