C'est sans doute ce facteur, le fait de rester "entre-eux" pendant plus de deux siècles, qui a favorisé le développement d'une culture spécifique, caractéristique du Japon aujourd'hui.

Cela explique bien des choses sur la mentalité actuelle au Japon. En effet, contrairement aux jeunes européens auxquels on recommande d'avoir une expérience à l'étranger sur le CV, la tendance est inverse au Japon. C'est très mal vu par le monde du travail car un(e) jeune japonais(e) parti(e) découvrir une nouvelle culture est considéré comme un(e) traître "déjaponisé". C'est beaucoup plus difficile pour eux de trouver un travail à leur retour. Même les étudiants en langues étrangères rechignent à passer un an de le pays qu'ils étudient.

Sources: ma tante prof d'allemand depuis vingt ans à Tokyo et mes amies japonaises qui voyagent et sont vues comme "différentes", limite rebelles.

C'est sans doute ce facteur, le fait de rester "entre-eux" pendant plus de deux siècles, qui a favorisé le développement d'une culture spécifique, caractéristique du Japon aujourd'hui.

Le manga kenshin le vagabond raconte l'histoire d'un assassin qui tuait les politiciens pendant l'ère Edo , d'ailleurs, c'est l'ancien nom de TOKYO pendant cette période

D'ailleurs, Edo était le nom de l'ancienne capitale du Japon, sa capitale historique. Communément appelée Kyoto aujourd'hui.

Cela explique bien des choses sur la mentalité actuelle au Japon. En effet, contrairement aux jeunes européens auxquels on recommande d'avoir une expérience à l'étranger sur le CV, la tendance est inverse au Japon. C'est très mal vu par le monde du travail car un(e) jeune japonais(e) parti(e) découvrir une nouvelle culture est considéré comme un(e) traître "déjaponisé". C'est beaucoup plus difficile pour eux de trouver un travail à leur retour. Même les étudiants en langues étrangères rechignent à passer un an de le pays qu'ils étudient.

Sources: ma tante prof d'allemand depuis vingt ans à Tokyo et mes amies japonaises qui voyagent et sont vues comme "différentes", limite rebelles.

Le Sakoku a perduré de façon quasi intouchér pendant toute cette période (mise à part la signature de l'accord de ravitaillement en bois et en eau, mis en place en 1842, qui autorisait les bateaux étrangers à faire escale au Japon).

Le Sakoku est rompu lorsque le commodore Mathew Perry fait une démonstration de la puissance de feu des cannonières occidentales dans la baie d'Edo, le 8 juillet 1853, et ordonne l'ouverture des relations commerciales entre le Japon et l'occident.
Ces navires seront appelés par les japonais kurofune, les navires noirs.
Dès l'année suivante, Perry revient avec 7 nations occidentales, et force le Shogun à signer des "conventions de paix et d'amitié" avec elles ; c'est le traité de Kanagawa, qui enterre définitivement le Sakoku.

Ces accords arrachés par l'usage de la "politique canonnière" resteront un point d'achoppement dans les relations entre le Japon et l'Occident, et ce jusqu'à la fin de siècle.

C'est drôle mais je le savais déjà grâce à. . . One Piece ! Hey oui dans les derniers scan il y a certain anecdote sur cette époque.

Junica a écrit : Cela explique bien des choses sur la mentalité actuelle au Japon. En effet, contrairement aux jeunes européens auxquels on recommande d'avoir une expérience à l'étranger sur le CV, la tendance est inverse au Japon. C'est très mal vu par le monde du travail car un(e) jeune japonais(e) parti(e) découvrir une nouvelle culture est considéré comme un(e) traître "déjaponisé". C'est beaucoup plus difficile pour eux de trouver un travail à leur retour. Même les étudiants en langues étrangères rechignent à passer un an de le pays qu'ils étudient.

Sources: ma tante prof d'allemand depuis vingt ans à Tokyo et mes amies japonaises qui voyagent et sont vues comme "différentes", limite rebelles. Afficher tout D'ailleurs j'ai lu des blogs de ces étudiants japonais qui sont venue en France , et ils sont assez dégoûter de notre mentalité et de notre non respects envers nos établissements, en effets chez eux les élèves nettoient eux même leurs salle de cours ainsi que leurs toilettes et ont un immense respect envers les profs, chose qui ferait pas de mal chez nous d'ailleurs ...

Les japonais étaient plutôt tolérants en ce qui concernait les autres religions comme le catholicisme. Mais ça leur a pas plu que les portugais essayent d'imposer la leur par la force, d'ou l'interdiction de commercer avec les occidentaux. Seul les néerlandais, qui avaient su rester en bon termes avec le Shogunat, ont conservé l'autorisation de commercer à Nagasaki.

Cette ère a pris fin quand des navires américains ont forcé l'entrée d'un port en 1854, et le Japon s'est rouvert petit à petit. L'empereur a vu la possibilité de reprendre le pouvoir avec le soutien des occidentaux. La guerre éclate en 1866, avec les clans favorables à l'empereurs soutenus par les Britanniques d'une part, et ceux favorables au Shogun soutenus par les Français d'autre part.
La guerre se passe très mal pour les forces du Shogunat, qui perdent toutes les batailles en quelques mois, et ne possèdent plus que l'île d'Hokkaido. Le Shogunat déclare alors l'indépendance de l'île, qui devient la République d'Ezo, durant l'hiver et essaye de faire la paix avec l'empereur, sans succès. En 1867, l'éphémère République d'Ezo est envahi à son tour.

kreeperface a écrit : Les japonais étaient plutôt tolérants en ce qui concernait les autres religions comme le catholicisme. Mais ça leur a pas plu que les portugais essayent d'imposer la leur par la force, d'ou l'interdiction de commercer avec les occidentaux. Seul les néerlandais, qui avaient su rester en bon termes avec le Shogunat, ont conservé l'autorisation de commercer à Nagasaki.

Cette ère a pris fin quand des navires américains ont forcé l'entrée d'un port en 1854, et le Japon s'est rouvert petit à petit. L'empereur a vu la possibilité de reprendre le pouvoir avec le soutien des occidentaux. La guerre éclate en 1866, avec les clans favorables à l'empereurs soutenus par les Britanniques d'une part, et ceux favorables au Shogun soutenus par les Français d'autre part.
La guerre se passe très mal pour les forces du Shogunat, qui perdent toutes les batailles en quelques mois, et ne possèdent plus que l'île d'Hokkaido. Le Shogunat déclare alors l'indépendance de l'île, qui devient la République d'Ezo, durant l'hiver et essaye de faire la paix avec l'empereur, sans succès. En 1867, l'éphémère République d'Ezo est envahi à son tour. Afficher tout Les japonais tolérant envers les autres religions ? Maintenant peut-être, mais à l'époque les religions autre que le Shintoisme et Taoisme étaient interdites et fustigées assez violemment...

Ils ont peut-être développés une culture bien spécifique qui passionne certains d'entre nous aujourd'hui mais pendant cette période le Japon à également développé un retard technologique important et cette politique à favorisé la pauvreté et les inégalités. C'est en s'ouvrant au monde que le Japon à pu devenir la grande puissance démocratique que l'on connaît aujourd'hui... Des leçon à en tirer peut-être, notamment pour nos meilleurs ennemis (ou pire amis ?) les Anglais.

GuiGui17X a écrit : D'ailleurs, Edo était le nom de l'ancienne capitale du Japon, sa capitale historique. Communément appelée Kyoto aujourd'hui. Non, Edo est l'ancien nom de la ville de Tokyo, pas de Kyoto

Finalement, la réouverture du Japon vers le monde occidental s'est faite par la force... Toujours obligé de passer par des guerres pour obtenir des accords, et les pays occidentaux se font toujours passer pour les gentils au final... Résumé du monde d'aujourd'hui malheureusement.

Pomdpin a écrit : Les japonais tolérant envers les autres religions ? Maintenant peut-être, mais à l'époque les religions autre que le Shintoisme et Taoisme étaient interdites et fustigées assez violemment... C'est ce que je dit, c'était après que les portugais ont essayé "d'apporter Jésus", façon témoin de Jéhovah hardcore

Junica a écrit : Cela explique bien des choses sur la mentalité actuelle au Japon. En effet, contrairement aux jeunes européens auxquels on recommande d'avoir une expérience à l'étranger sur le CV, la tendance est inverse au Japon. C'est très mal vu par le monde du travail car un(e) jeune japonais(e) parti(e) découvrir une nouvelle culture est considéré comme un(e) traître "déjaponisé". C'est beaucoup plus difficile pour eux de trouver un travail à leur retour. Même les étudiants en langues étrangères rechignent à passer un an de le pays qu'ils étudient.

Sources: ma tante prof d'allemand depuis vingt ans à Tokyo et mes amies japonaises qui voyagent et sont vues comme "différentes", limite rebelles. Afficher tout C'est donc un des pays les plus racistes au monde. Les gens on beau fantasmer sur eux ils se trouvent mieux que les autres et moi ça bah ça passe pas!!!

Junica a écrit : Cela explique bien des choses sur la mentalité actuelle au Japon. En effet, contrairement aux jeunes européens auxquels on recommande d'avoir une expérience à l'étranger sur le CV, la tendance est inverse au Japon. C'est très mal vu par le monde du travail car un(e) jeune japonais(e) parti(e) découvrir une nouvelle culture est considéré comme un(e) traître "déjaponisé". C'est beaucoup plus difficile pour eux de trouver un travail à leur retour. Même les étudiants en langues étrangères rechignent à passer un an de le pays qu'ils étudient.

Sources: ma tante prof d'allemand depuis vingt ans à Tokyo et mes amies japonaises qui voyagent et sont vues comme "différentes", limite rebelles. Afficher tout Pire. Lorsque les japonnais sont trop longtemps partis travailler à l'étranger, ils sont mis dans une sorte de quarantaine du monde du travail pour les réhabituer

Terrevermeil a écrit : Ils ont peut-être développés une culture bien spécifique qui passionne certains d'entre nous aujourd'hui mais pendant cette période le Japon à également développé un retard technologique important et cette politique à favorisé la pauvreté et les inégalités. C'est en s'ouvrant au monde que le Japon à pu devenir la grande puissance démocratique que l'on connaît aujourd'hui... Des leçon à en tirer peut-être, notamment pour nos meilleurs ennemis (ou pire amis ?) les Anglais. Afficher tout C'est vrai que y a beaucoup de liens entre le Japon avec l'Occident, et le Royaume-Uni (et non pas l'Angleterre) avec l'Europe. A quoi bon étudier la géopolitique, l'économie, faire des débats...alors que Terrevermeil est là pour nous montrer le cas type qui résume à lui tout seul le monde moderne ? Terrevermeil président !

kreeperface a écrit : Les japonais étaient plutôt tolérants en ce qui concernait les autres religions comme le catholicisme. Mais ça leur a pas plu que les portugais essayent d'imposer la leur par la force, d'ou l'interdiction de commercer avec les occidentaux. Seul les néerlandais, qui avaient su rester en bon termes avec le Shogunat, ont conservé l'autorisation de commercer à Nagasaki.

Cette ère a pris fin quand des navires américains ont forcé l'entrée d'un port en 1854, et le Japon s'est rouvert petit à petit. L'empereur a vu la possibilité de reprendre le pouvoir avec le soutien des occidentaux. La guerre éclate en 1866, avec les clans favorables à l'empereurs soutenus par les Britanniques d'une part, et ceux favorables au Shogun soutenus par les Français d'autre part.
La guerre se passe très mal pour les forces du Shogunat, qui perdent toutes les batailles en quelques mois, et ne possèdent plus que l'île d'Hokkaido. Le Shogunat déclare alors l'indépendance de l'île, qui devient la République d'Ezo, durant l'hiver et essaye de faire la paix avec l'empereur, sans succès. En 1867, l'éphémère République d'Ezo est envahi à son tour. Afficher tout C'est intéressant, moi j'avais vu ça autrement, même si je n'ai pas de source à présenter.

Il me semblait que les occidentaux, américains en tête, ont voulu pousser le Japon a commercer avec eux, et comme le Japon a refusé, les ricains ont bombardé un port à coups de canons, forçant alors les japonais à coopérer (la bonne vieille méthode anglosaxonne quoi). Dans le folklore japonais, on appelle ça l'épisode des navires noirs, référence aux navires américains.

Du coup, les japonais ont réalisé qu'avec l'ère Edo, ils étaient tellement coupés du monde qu'ils ne faisaient absolument pas le poids sur la scène internationale arrivé le 19e siècle, et qu'à la moindre guerre, ils étaient morts dans le film. Et du coup, en quelques décennies, la société japonaise tout entière a changé, ce qui n'est pas allé sans heurts.

Pour ceux que ça intéresse aussi, le manga Samurai Champloo se situe à cette époque, avec pas mal d'anecdotes intéressantes à ce sujet !

Terrevermeil a écrit : Ils ont peut-être développés une culture bien spécifique qui passionne certains d'entre nous aujourd'hui mais pendant cette période le Japon à également développé un retard technologique important et cette politique à favorisé la pauvreté et les inégalités. C'est en s'ouvrant au monde que le Japon à pu devenir la grande puissance démocratique que l'on connaît aujourd'hui... Des leçon à en tirer peut-être, notamment pour nos meilleurs ennemis (ou pire amis ?) les Anglais. Afficher tout "Des leçon [sic] à en tirer peut-être, notamment pour nos meilleurs ennemis (ou pire amis ?) les Anglais."
Je ne comprends rien à ce commentaire: il y a peut-être une confusion entre Anglais et Britanniques, mais surtout:
- pas démocratiques? De quand datent la Magna Carta (d'accord, surtout à l'avantage des barons) et l'Habeas Corpus? Qui a inventé le régime parlementaire, où le monarque n'est qu'un symbole sans aucun pouvoir réel, sauf en temps de crise où il cristallise une valeur de défense?
- pas ouverts au monde? Alors qu'il fut un temps où l'Empire Britannique s'étendait sur un tiers ou un quart du monde, en surface et en population, avec des intérêts bien plus commerciaux que politiques, et en assimilant plus qu'écrasant les cultures locales, recette déjà employée par les Romains et les Incas.
Pourquoi l'anglais, malgré toutes ses imperfections, est-il maintenant devenu de fait la langue internationale? Peut-on en dire autant du japonais?