Afin de ne pas avoir de problèmes avec l'Eglise, le célèbre écrivain François Rabelais signa certains de ses plus célèbres romans, comme Pantagruel ou Gargantua, avec le pseudonyme "Alcofribas Nasier" qui est une anagramme de son nom.
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Afin de ne pas avoir de problèmes avec l'Eglise, le célèbre écrivain François Rabelais signa certains de ses plus célèbres romans, comme Pantagruel ou Gargantua, avec le pseudonyme "Alcofribas Nasier" qui est une anagramme de son nom.
Commentaires préférés (3)
Problèmes avec l'Église, et pourtant il a été moine et curé (bénéficiaire de plusieurs cures). "Cure" n'a aucun rapport avec la médecine, mais il était médecin, d'où la précision de ses descriptions anatomiques.
On pouvait même être "abbé", bénéficiaire des revenus d'une abbaye, en restant laïc, voire mener une vie ouvertement peu édifiante.
C'est un peu comme pour Voltaire dont l'anagramme est celle de AROVETLI, forme latine de mon vrai nom AROUET + LJ (le jeune). L'église lui a refusé des obsèques...
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Problèmes avec l'Église, et pourtant il a été moine et curé (bénéficiaire de plusieurs cures). "Cure" n'a aucun rapport avec la médecine, mais il était médecin, d'où la précision de ses descriptions anatomiques.
On pouvait même être "abbé", bénéficiaire des revenus d'une abbaye, en restant laïc, voire mener une vie ouvertement peu édifiante.
Est ce que quelqu'un peut m'expliquer ce que signifie anagramme
C'est un peu comme pour Voltaire dont l'anagramme est celle de AROVETLI, forme latine de mon vrai nom AROUET + LJ (le jeune). L'église lui a refusé des obsèques...
Quand on voit les mésaventures de Copernic, à la même époque, sa prudence était plutôt bien inspirée...
En signe subtil de soutien envers l'écrivain je propose qu'on apporte tous un rab de lait accompagné d'un regard accusateur aux curés les plus proches.
Et même son style était moins choquant que maintenant, l'époque était très libre et bien plus proche des "choses de la vie". Même dans certains chapiteaux d'églises.
Les lais des troubadours, présentés généralement comme mièvres, sont parfois très explicites, et n'auraient pu être publiés au XIXème siècle; ce ne sont pas ceux qui figurent dans les manuels scolaires...
Sinon, on parle souvent du moyen Âge comme d'une époque obscure, pourtant il a vu naître l'humanisme, dont Rabelais faisait parti, et quelle belle pensée ! Bon c'était sur la fin de celui ci je le reconnais, mais tout de même.
Que la terre ne soit plus le centre du monde, pour de bon, était choquant: la Bible dit explicitement que "Josué arrêta le soleil", et pire, si la terre n'est qu'une planète comme les autres, pourquoi celles-ci ne seraient-elles pas habitées, et quelle serait la nature de ses habitants? Auraient-ils une âme? Contraire à la Genèse, de toutes façons.
L'auteur Boris Vian avec cette même méthode a le sien, Bison Ravi. :)
Je remercie l'apprentissage dans les cours de professeurs de Français au collège pour ces anecdotes de notre littérature.
Il avait des problèmes avec l'église car il a eu une censure.
www.finallyover.com/article-5417484.html donne bien d'autres anagrammes, dont un de votre Président: lardon hélas nocif.
Quant à qualifier d'obscure cette période (comme les "dark ages" en Grande Bretagne et Irlande), c'est faire un contre-sens: obscure pour nous, oui, parce que très peu en a survécu au temps, aux guerres, aux incendies.
Mais quand on voit les cathédrales, les manuscrits, la statuaire, la littérature fine et parfois caustique, les discussions de la Sorbonne conduites selon une rhétorique très subtile, le raffinement des armures, etc., il faut être aveugle pour en croire l'élite inférieure intellectuellement à la nôtre.
Pour reprendre la formule célèbre, nous sommes sur les épaules de géants.
Le haut moyen âge n'est pas le moyen âge central ni le tardif et au sein même de ces époques il y a des différences.
Par exemple on passe des invasions barbares à la renaissance carolingienne, puis aux invasions normandes et au développement de la féodalité et ainsi de suite.
l'abbaye laïque n'a rien à voir avec l'abbaye religieuse, il s'agit d'une étendue sur laquelle un seigneur construit une Eglise qu'il entretient pour en prélever la dîme, à la différence d'une abbaye, couvent ou monastère dirigé par un abbé.
Il ne s'agissait pas d'une charge ecclésiastique tenue par un laïc.
Abbé signifiant le père, du latin abbatus, de l'hébreu abba.
Dumas se serait donc trompé en confondant les deux institutions et en faisant d'Aramis un personnage religieux parce que abbé.
J'ai donc fait la même erreur en pensant que l'abbé laïc tirait ses revenus d'une abbaye religieuse :)
Je me coucherai moins bête