Les Quasars sont les objets célestes les plus lumineux recensés à ce jour dans l'Univers. Certains Quasars ont beau être situés à des milliards d'années-lumière de la Terre, ils sont si lumineux qu'en les observant, on a l'impression qu'il sont aussi proches qu'une étoile située à quelques milliers d'années-lumière. Leur luminosité varie dans le temps et ils sont alimentés par un trou noir supermassif.
En illustration, un Quasar pris par le téléscope Hubble, situé à 2,44 milliards d'années-lumière !
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La notion d'horizon que tu évoques n'a rien à voir directement avec le big bang.
Sachant que le big bang a eu lieu il y a ~13,77 * 10^9 années, nous ne pouvons observer l'univers que dans un rayon de 13,77 * 10^9 années-lumières autour de nous. La raison est que la lumière provenant d'une source plus lointaine n'aurait tout simplement pas eu le temps de nous parvenir.
On parle d'univers observable.
Concernant le big bang et cette notion fort peu intuitive (comme souvent en physique astronomique et quantique) que le temps a débuté à ce moment-là, il faut prendre un autre exemple pour se faire une meilleure idée.
On prend donc la terre (qui est quasi-sphérique).
Admettons que quelqu'un veuille marcher en direction du nord, il voyagera donc jusqu'au pôle nord et une fois arrivé à destination, continuer dans une direction ou une autre le fera fatalement redescendre vers le sud.
On pourrait considérer le temps de cette manière: c'est-à-dire non pas comme une dimension linéaire mais comme un objet fini ou limité, comme une parabole dont le début est son sommet puis on suis la courbe vers l'infini et au delà...
Ce n'est donc pas qu'on ne sache rien sur le temps (ou notre univers) d'avant le big bang, c'est juste qu'il n'y a rien à savoir puisque notre univers n'existait pas!
Après, pour se rassurer, la théorie des multivers avancée par la théorie des cordes est très intéressante, on y découvre alors que l'univers serait une corde (D-brane) comme les autres qui flotterait dans une sorte de "super-espace". Notre univers ne serait alors pas "tout ce qui existe", il coexisterait avec "tous les univers possibles".
Concernant le temps dans ce "super-espace", mes connaissances s'arrêtent là mais je peux supposer que niveau contre-intuitif, y a de quoi être servi aussi ^^'
1) L'espace. Qui est donc forcément non-fini puisqu'il avait à l'instant du big bang la taille d'une tête d'épingle.
Qu'est ce qui se passe si des aventuriers de l'espace vont aussi loin que possible, toujours tout droit, jusqu'au tréfonds de l'univers?
Il n'y a pas de théorie ou de loi qui permette de répondre à coup sûr à cette question mais on peut supposer que la réponse est la même que celle apportée dans mon précédent message sur le temps: on ne va pas plus au nord qu'au pôle nord.
Ainsi, même en gardant le cap, nos aventuriers tourneraient fatalement en rond au fil des milliards d'années que durerait leur voyage. Notre univers ne serait alors pas inscrit dans une trame linéaire en trois dimensions: il prendrait la forme d'une sphère ou d'un tore ou d'un autre objet replié sur lui-même.
2) La fin de l'univers.
Là, il existe trois possibilités décrites par les théoriciens.
- Le BIG CRUNCH
Un big bang inverse. Après la phase d'expension, l'univers se rétracterait de plus en plus rapidement, jusqu'à imploser en grands fracas.
Cette hypothèse est déjà démentie par les observations, l'univers étant en expension accélérée!
- Le BIG FREEZE
Dans cette hypothèse, l'univers, en expension accélérée, fini par atteindre une densité infiniment petite. Les sources d'énergie se consument et refroidissent et la température générale tend vers le zéro absolu: 0 K.
C'est la favorite.
- Le BIG RIP
Là, il faut parler de l'énergie noire. L'énergie noire serait une énergie constante et uniforme dans tout l'univers qui expliquerait l'expension accélérée de l'univers (la seule gravité devant au contraire la ralentir).
Dans le cas où la proportion d'énergie noire par rapport à l'énergie totale de l'univers serait très élevée (disons 90%), elle déchirerait progressivement toutes les structures de l'univers: les super-amas, les amas, les galaxies, les systèmes solaires, puis les étoiles, les planètes gazeuses, telluriques, les comètes... puis les molécules, les atomes, jusqu'aux particules fondamentales.
Si j'ai bien compris, la lumière émise serait donc liée à la vitesse extrême des particules qui sont éjectées du trou noir ?
Ma seule déception, c'est qu'à choisir entre les anecdotes que j'avais proposer (quasar , pulsar, magnetar , blob lyman alpha, NAG et dragon rouge ) c'est sûrement elle que j'aurais posté en dernier personnellement ^^
Cette énergie est due avant tout au trou noir supermassif (dans l'ordre de plusieurs milliards de masses solaires) qui consommerait l'équivalant de dix masses solaires de gaz par an (jusqu'à mille pour les plus brillants)!!
À ce rhytme, ceci explique que les quasar aient une petite durée de vie et qu'on en observe que à plusieurs milliards d'années-lumières.
D'après la théorie des cordes, les lois physique et ses constantes (Planck notamment) sont des propriétés intrinsèques de l'univers, qu'on pourrait considérer comme des dimensions repliées sur elles-mêmes de la taille de la longueur de Planck (des milliards de fois plus petit que les particules élémentaires).
Pour expliquer qu'il y ai plus de 4 dimensions (ce qui n'est franchement pas intuitif), la théorie explique que pendant l'ère de Planck (temps pendant lequel toutes les forces et formes d'énergie étaient unifiées, juste après le big bang, pendant un temps de l'ordre de 10^-43 seconde), toutes les dimensions, y compris les dimensions spatiales, étaient "enroulées sur elles-mêmes. Ensuite, les dimensions spatiales se seraient déroulées sous l'effet de l'énorme énergie libérée, tandis que les autres seraient restées telles quelles.
Voir l'article wiki sur les dimensions supplémentaires, qui est au passage plus que très complet -> fr.m.wikipedia.org/wiki/Théorie_de_Kaluza-Klein
Pour la théorie des cordes:
fr.m.wikipedia.org/wiki/Théorie_des_cordes
Rien à voir donc avec un trou blanc qui lui est juste un "vieux" trou noir ayant inversé son mode de fonctionnement après avoir atteint une limite critique de densité.
Le trou noir supermassif au centre du quasar continue, lui, d'englober de la matière à une cadence gargantuesque: jusqu'à l'équivalent de mille masses solaires de gaz par an!
C'est moi ou on dirait un oeil...? Flippant quand même!
Tu peux consulter les sources pour avoir plus de précisions.