Les électrochocs sont toujours utilisés en psychiatrie

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Une technique utilisée en psychiatrie, l'électroconvulsivothérapie, consiste à envoyer des décharges électriques dans le cerveau du patient, ceci afin de provoquer une crise d'épilepsie qui va améliorer son état. Cette méthode est toujours utilisée pour certains types de maladies (comme les dépressions sévères), notamment lorsque les médicaments sont inefficaces ou mal supportés. Elle est réalisée sous anesthésie générale.


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a écrit : Donc lorsqu'on fait intensément travailler nos méninges on provoque un échauffement de l'ensemble du système et une dilatation des vaisseaux qui doivent faire circuler une importante quantité de sang (pour essayer de maintenir une température pas trop élevée du bestiau). Suis-je dans le bon raisonnement, pas trop ou totalement à côté d'la plaque (d'échanges thermique, rire).
Corrigez-moi si ça vous semble nécessaire.
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Les méninges n'ont jamais servi à réfléchir. Il s'agit de la couche externe du cerveau et qui participe à le protéger lorsqu'il bouge dans la boite crânienne.

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Waouh... Je sais pas vous mais moi rien que le nom de cet thérapie m'a fait comme une décharge électrique.. !

a écrit : Les méninges n'ont jamais servi à réfléchir. Il s'agit de la couche externe du cerveau et qui participe à le protéger lorsqu'il bouge dans la boite crânienne. Elles sont au nombre de 3, la dure mere l arachoide et la pie mere si mes souvenirs sont bons

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a écrit : Vol au dessus d'un nid de coucouuuuu ! Ouiiiii ^-^ j'ai direct pensé à ça aussi :p

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est-ce que le patient est assis sur une chaise ?

a écrit : Les méninges n'ont jamais servi à réfléchir. Il s'agit de la couche externe du cerveau et qui participe à le protéger lorsqu'il bouge dans la boite crânienne. Oui, mais est-ce que l'activité du cerveau influe sur les méninges ou pas ? Mes connaissances techniques en de nombreux domaines ne me sont là d'aucun secours.
Donc, lors d'une bonne migraine ce pourrait être parce- qu'on m'a trop secouer la tête et donner trop de boulot aux méninges (plaisanterie).
Désolé si ma question vous parait naïve. Mais merci pour votre précision, anatomie et science humaine ne m'ont jamais vraiment passionné, trop de paramètres peuvent influencer les réactions. Alors qu'un organe mécanique ou un ensemble d'organes sont pour moi bcp + simples à appréhender.
Merci encore
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a écrit : est-ce que le patient est assis sur une chaise ? Je pense pas sinon la chaise volerais ou encore il pouvais mettre une chaise en fer

Et jusqu'à maintenant les chercheurs n'expliquent pas comment ces décharges améliorent l'État de certains patients. Et bien évidemment l'autre partie des patients sur qui les chocs ne fonctionnent pas, perdent une grande partie de leurs fonctions cognitives

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a écrit : Et jusqu'à maintenant les chercheurs n'expliquent pas comment ces décharges améliorent l'État de certains patients. Et bien évidemment l'autre partie des patients sur qui les chocs ne fonctionnent pas, perdent une grande partie de leurs fonctions cognitives . Ah ! Pas cool, là... donc, si ça ne fonctionne pas, c'est quasi un aller simple direct vers un état quasi végétatif...
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Utilisé par le passé sans anesthésie, cette pratique fut interdite puis remise au goût du jour il y a peu par un psychiatre, elle est maintenant beaucoup plus régulée et réalisée en phase de sommeil.

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a écrit : Et jusqu'à maintenant les chercheurs n'expliquent pas comment ces décharges améliorent l'État de certains patients. Et bien évidemment l'autre partie des patients sur qui les chocs ne fonctionnent pas, perdent une grande partie de leurs fonctions cognitives Je travaille en clinique comme infirmière. La sismotherapie est pratiquée deux fois par semaine ce qui me donne un peu de recul pour dire que non les patients ne reçoivent plus de curar et ne sont pas sanglés. Le curar provoquait plus de reactions allergiques et d'effets indésirables que de bénéfices. Certains patients pouvaient se réveiller encore curarisés et avoir l'impression d'être paralysés dans leur propre corps. Les troubles mnésiques ne concernent généralement que le jour de l'examen et sont transitoires. C'est mensongé de dire que les patients perdent une partie de leur fonctions cognitives et dangereux car cela effraie les patients pour qui parfois seule cette méthode peut soulager leur détresse psychique. Avec le développement de l'éthique au sein des soins depuis des décennies, on peut imaginer que cette technique, aussi barbare semble t-elle, a fait ses preuves et s'est améliorée.

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C'est sensé améliorer l'état du patient de lui envoyer des décharges électriques?!
Non mais dans quel monde on vit?! Où va-t-on?! J'aimerai bien savoir d'où cette donnée sort et qui est derrière tout ça...

C'est moi ou ce mot comporte 26 lettres ?

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a écrit : C'est sensé améliorer l'état du patient de lui envoyer des décharges électriques?!
Non mais dans quel monde on vit?! Où va-t-on?! J'aimerai bien savoir d'où cette donnée sort et qui est derrière tout ça...
Bien sûr. Tu peux commencer par cette méta-analyse, par exemple (revue de 26 essais et 50 rapports, une partie est en français).

onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/14651858.CD000076.pub2/abstract;jsessionid=5C3060BFC16B2EC76F38A4A49FC193EB.f04t03

Si tu veux sauter directement à la conclusion des auteurs :

"Les preuves identifiées dans cette revue suggèrent que l'ECT combinée à un traitement antipsychotique pourrait constituer une option chez les sujets schizophrènes, en particulier lorsqu'il est important d'obtenir rapidement une amélioration globale et une réduction des symptômes. Cela s'applique également aux sujets schizophrènes présentant une réponse limitée aux médicaments. Même si cet effet bénéfique initial pourrait ne pas perdurer à plus long terme, aucune preuve solide ne permet de réfuter l'efficacité du traitement chez les patients schizophrènes. La base factuelle relative à l'utilisation de l'ECT chez les sujets schizophrènes continue de s'étoffer mais, après plus de cinquante ans d'utilisation clinique, de nombreuses interrogations demeurent concernant son rôle dans la prise en charge de ce type de patients."

Entre les chiffres officiels de la psychiatrie et la réalité il y a des gouffres. Quand j'entends dire que ça n'est d'aucun danger pour le patient ça me laisse doucement rire. Ne l'anesthésiez pas, ne le sanglez pas et ne lui donnez pas de curare et on verra. Quand c'était exécuté sans anesthésie le nombre de patients perdant leurs capacités cognitives était grand. L'anesthésie ne change strictement rien faut pas déconner... Toute manière la psychiatrie n'est qu'une utopie et ne marche pas si bien qu'on nous le fait croire

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a écrit : Entre les chiffres officiels de la psychiatrie et la réalité il y a des gouffres. Quand j'entends dire que ça n'est d'aucun danger pour le patient ça me laisse doucement rire. Ne l'anesthésiez pas, ne le sanglez pas et ne lui donnez pas de curare et on verra. Quand c'était exécuté sans anesthésie le nombre de patients perdant leurs capacités cognitives était grand. L'anesthésie ne change strictement rien faut pas déconner... Toute manière la psychiatrie n'est qu'une utopie et ne marche pas si bien qu'on nous le fait croire Afficher tout Et qu'as-tu à fournir pour appuyer ce que tu affirmes ? Que la psychiatrie n'est qu'une utopie et tout le tintouin ? Sur quelles données factuelles ?

Quel est le rapport entre anesthésie et perte des capacités cognitives ?
Par quel mécanisme biologique une simple inconscience protègerait-t-elle de dommages neurologiques ?

a écrit : Étant infirmier en psychiatrie et faisant pratiquer cette méthode de façon régulière je peux vous garantir qu'il y a beaucoup plus de " bénéfices " que de "risques " lorsque l indication est bien respectée ( dépression sévère, maladie psy résistante aux traitements, délires chroniques etc ...) Cela améliore nettement la connexion inter-neuronale souvent déficiente dans ces pathologies. Par ailleurs il faut savoir que c est le traitement de première intention chez les personnes âgées , car beaucoup moins nocif à long terme que les médicaments psychotropes au niveau des effets secondaires ! Maintenant vous regarderais pas les prises courant de la même façon ! Afficher tout pour les personnes âgées les effets a long termes ne doivent pas être ceux qui posent le plus de problème... Si ?