Le fondateur de la dynastie Ming fut un paysan orphelin

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Hongwu, le fondateur de la dynastie Ming, passa de paysan orphelin à empereur de Chine en quarante ans. Né en 1328, il perdit ses parents à l’âge de six ans. Recueilli dans un monastère, il devint moine, puis passa quelques années à mendier, avant de rejoindre les rebelles à vingt-quatre ans.

Il gravit rapidement les échelons et prit la tête d’une armée. Il entreprit la conquête des différentes provinces et fut proclamé empereur en 1368. Il dirigea le pays pendant près de trente ans et mourut en 1398.


Commentaires préférés (2)

On peut vraiment dire qu'il était parti de rien comme on peut souvent l'entendre dans certains cas.

L'ascenseur social n'était pas en panne à l'époque ^^'


Tous les commentaires (15)

On peut vraiment dire qu'il était parti de rien comme on peut souvent l'entendre dans certains cas.

L'ascenseur social n'était pas en panne à l'époque ^^'

D'après les médias , notre président est aussi parti de rien pour devenir président... "Sorti de nul part"

En tous les cas, le clochard en bas, ça fait bien 20 ans qu'il est là, mendiant quelques pièces.
D'ailleurs ça doit bien faire un mois qu'on ne le voit plus... Sans doute qu'il a eu enfin assez d'argent pour s'inscrire à un cursus HEC.
Croisons fort les doigts pour lui.

a écrit : D'après les médias , notre président est aussi parti de rien pour devenir président... "Sorti de nul part"

En tous les cas, le clochard en bas, ça fait bien 20 ans qu'il est là, mendiant quelques pièces.
D'ailleurs ça doit bien faire un mois qu'on ne le voit plus... San
s doute qu'il a eu enfin assez d'argent pour s'inscrire à un cursus HEC.
Croisons fort les doigts pour lui.
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Les médias ont toujours raison !

C'est comme les livres d'histoire...

Pour Le président ,OK ,c’est fait,mais concernant le clochard d’en bas ,à qui penses tu ?

a écrit : Pour Le président ,OK ,c’est fait,mais concernant le clochard d’en bas ,à qui penses tu ? au pauvre SDF (peut-être un ancien patron de PME qui a tout perdu ou simplement un retraité qui n a plus rien), comme il y en a beaucoup (trop)

a écrit : L'ascenseur social n'était pas en panne à l'époque ^^' Pour que l'ascenseur social fonctionne encore faut-il monter dedans.

Rares sont ceux qui accèdent à ce genre de destin parce que ça demande une force de caractère que peut de gens possèdent. Ça et un peu de chance évidemment.

a écrit : L'ascenseur social n'était pas en panne à l'époque ^^' Il ne l'est toujours pas quand on se bouge le fion

a écrit : Pour que l'ascenseur social fonctionne encore faut-il monter dedans.

Rares sont ceux qui accèdent à ce genre de destin parce que ça demande une force de caractère que peut de gens possèdent. Ça et un peu de chance évidemment.
La force de caractère nécessaire ne concerne que ceux qui on accès aux portes de ce fameux ascenseur social.

Celui qui rentre en apprentissage à 14 ans n'aura peut-être jamais le temps de lever les yeux pour s'apercevoir qu'une ascension est possible, et il en faut de la force pourtant, pour trimer 45 ans au SMIC.

Le déterminisme social est très puissant, et ne se limite pas à "avoir la force de caractère" nécessaire, penser ça dénote d'un mépris de classe terrible doublé d'une ignorance en psychologie et sciences humaines.

Le mythe de l'ascension qui serait accessible à tous est de toute façon irréalisable, dans un système qui est autant dépendant de ses classes populaires pour assouvir les besoins de classes moyennes et "supérieure".

Dans la conscience de cet équilibre, monter en classe sociale veut dire assumer (ou s'enfermer dans le déni) de passer d'une classe opprimée à une classe privilégiée, dépendante du travail de ses subalternes pour maintenir son niveau de vie, et c'est souvent la morale qui bloque l'ascension, plus que le manque de force.

Beaucoup de pauvres ne rêveront jamais de devenir banquiers, entrepreneurs, vendeurs, traders, avocats, commercials, promoteurs ou tout simplement patrons de qui que ce soit juste parce qu'ils perçoivent ces professions comme immorales.

a écrit : Exact, "Si c'est écrit, c'est que c'est ainsi".

Source : Coco Lapin youtu.be/kD3VXUiQgKw?feature=shared
Pour une anecdote à ce sujet, un ami me demande un jour mon avis sur un événement.
Je le lui donne mais il reste dubitatif.
Le lendemain, le rencontrant à nouveau, il me dit : « tu avais raison, c’est dans Ouest France aujourd’hui ».
Je n’ai rien ajouté mais c’est moi qui avais renseigné le journaliste qui m’avait interviewé la veille…

a écrit : Pour que l'ascenseur social fonctionne encore faut-il monter dedans.

Rares sont ceux qui accèdent à ce genre de destin parce que ça demande une force de caractère que peut de gens possèdent. Ça et un peu de chance évidemment.
Marcel Dassault disait « chacun a son bâton de maréchal dans sa musette » (chanson d’Yves Montand).

Ça demande aussi qu’il y ait de la place : Président de la République française, il y une place tous les 5 ans !
Il n’y pas techniquement de places pour tous le monde dans l’ascenseur et elles sont chères, au propre comme au figuré.

Pour que quelques uns montent, il faut que beaucoup restent en bas…
La concurrence est rude et tous ne possèdent pas les mêmes armes, intellectuelles et matérielles, quel que soit leur courage…

La force de caractère consiste le plus souvent (pas toujours) dans l’art d’écraser les concurrents pour se hisser dessus.

Il y a des exceptions, certes, mais elles sont rarissimes.

a écrit : La force de caractère nécessaire ne concerne que ceux qui on accès aux portes de ce fameux ascenseur social.

Celui qui rentre en apprentissage à 14 ans n'aura peut-être jamais le temps de lever les yeux pour s'apercevoir qu'une ascension est possible, et il en faut de la force pourtant, pou
r trimer 45 ans au SMIC.

Le déterminisme social est très puissant, et ne se limite pas à "avoir la force de caractère" nécessaire, penser ça dénote d'un mépris de classe terrible doublé d'une ignorance en psychologie et sciences humaines.

Le mythe de l'ascension qui serait accessible à tous est de toute façon irréalisable, dans un système qui est autant dépendant de ses classes populaires pour assouvir les besoins de classes moyennes et "supérieure".

Dans la conscience de cet équilibre, monter en classe sociale veut dire assumer (ou s'enfermer dans le déni) de passer d'une classe opprimée à une classe privilégiée, dépendante du travail de ses subalternes pour maintenir son niveau de vie, et c'est souvent la morale qui bloque l'ascension, plus que le manque de force.

Beaucoup de pauvres ne rêveront jamais de devenir banquiers, entrepreneurs, vendeurs, traders, avocats, commercials, promoteurs ou tout simplement patrons de qui que ce soit juste parce qu'ils perçoivent ces professions comme immorales.
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Il n'y aucun mépris là dedans, accéder a un destin extraordinaire comme celui dont il est question dans l'anecdote n'est pas donné à tout le monde, et ça n'est pas une histoire de classe. Circonstances, qualités/compétences intrinsèques, chance, conviction, rage de vaincre, etc. Rares sont ceux qui auront les qualités , les opportunités et feront les bons choix.

Ce n'est pas en suivant les règles et schéma préexistants qu'on accède à ce genre de destin. Ça demande un certain manque d'empathie de s'élever au dessus des autres, du charme, du charisme, narcissisme, certains traits de caractère qu'on retrouve chez les psychopathes notamment.. et aussi des compétences évidemment.

Et plus généralement, prendre l'ascenseur sociale consiste justement a changer de classe sociale grâce à ses efforts personnels. Or beaucoup attendent l'ascenseur comme le train. C'est pas comme ça que ça marche, faut s'arracher., se donner les moyens de ses ambitions.

a écrit : Marcel Dassault disait « chacun a son bâton de maréchal dans sa musette » (chanson d’Yves Montand).

Ça demande aussi qu’il y ait de la place : Président de la République française, il y une place tous les 5 ans !
Il n’y pas techniquement de places pour tous le monde dans l’ascenseur et elles sont ch
ères, au propre comme au figuré.

Pour que quelques uns montent, il faut que beaucoup restent en bas…
La concurrence est rude et tous ne possèdent pas les mêmes armes, intellectuelles et matérielles, quel que soit leur courage…

La force de caractère consiste le plus souvent (pas toujours) dans l’art d’écraser les concurrents pour se hisser dessus.

Il y a des exceptions, certes, mais elles sont rarissimes.
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Tout à fait. Il faut être bon, charismatique, donner tout ce qu'on a, savoir s'associer avec les bonnes personnes, écarter la concurrence et marcher sur les autres pour arriver en haut. Ça demande un lot de compétences, d'efforts et de sacrifices que peu de gens sont capables de fournir.

Et même si beaucoup de gens étaient capables, il n'y aurait pas de place pour tous, parce que comme tu le fait très justement remarquer, pour un qui s'élève il en faut des milliers voir millions qui restent en bas ou chutent.

Bon après ça c'est pour atteindre des sommets. Pour monter d'un ou deux crans dans l'échelle sociale on n'a pas besoin de tout ça, mais il faudra quand même donner de sa personne. Or souvent les gens qui s'indignent que l'ascenseur social est en panne n'ont jamais vraiment essayé d'exploiter les opportunités qui s'offrent à eux. Avant de parler de manque d'opportunités faut s'assurer de savoir reconnaître une opportunité. Bref, faut bosser pour avoir une chance de s'élever.

Il y a d’autres solutions pour « s’élever » et qui peut demander quelques efforts mais moindres : qu’on soit homme ou femme, épouser une personne riche ou en être l’amant•e ! Ou en hériter… Ou faire du chantage (ça peut être dangereux) ….
Tout ça parce que le « niveau social » est étroitement associé à la richesse.
Mais, sous l’ancien régime, on pouvait être noble et pauvre, d’un rang supérieur à un bourgeois riche…
Autres temps, autres mœurs !
Nota : je ne défends pas l’ancien régime pour autant.

Tout ça pour dire que la notion de s’élever socialement est une notion relative.
Perso, je ne me sens ni plus haut ni plus bas que quiconque.