L'effet "retour du soldat" favorise les garçons

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L'effet "retour du soldat" est un phénomène démographique mal compris, notamment observé après les deux guerres mondiales : le taux de naissance de garçons tend à augmenter dans les quelques années suivantes. On ne sait pas s'il s'agit d'un phénomène biologique, social ou purement statistique.


Tous les commentaires (25)

a écrit : Je viens de lire ça aussi et j'aurais intuitivement pensé le contraire (plus on est petit, et moins on a de chance de se prendre une balle ou un éclat d'obus, plus facile de se cacher dans un trou, la tête ne sort pas du haut de la tranchée, etc). J'aurais aussi pensé qu'un homme grand a besoin de plus de calories et d'eau pour vivre qu'un homme petit, ce que manquaient cruellement les poilus.
A noter que cette étude a été faite par un Japonais qui a étudié le cas des soldats anglais durant la première guerre mondiale d'où mon focus sur cette période là.

Quelqu'un aurait une explication ?
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Apparement comme la personne dont, vous citez le commentaire. Vous n'avez pas compris l'anecdote initiale.
Celle-ci fait allusion à une augmentation du nombre de naissances des garçons après les deux guerres mondiale, comme si ces naissances visaient à remplacer les soldats morts durant la guerre, or vous faites allusion à la taille des hommes, même si celle-ci a augmentée, mais pour d'autres raisons, notamment une alimentation plus riche, en aucun cas votre remarque n'a un rapport avec l'anecdote.

a écrit : Apparement comme la personne dont, vous citez le commentaire. Vous n'avez pas compris l'anecdote initiale.
Celle-ci fait allusion à une augmentation du nombre de naissances des garçons après les deux guerres mondiale, comme si ces naissances visaient à remplacer les soldats morts durant la guerre, or vo
us faites allusion à la taille des hommes, même si celle-ci a augmentée, mais pour d'autres raisons, notamment une alimentation plus riche, en aucun cas votre remarque n'a un rapport avec l'anecdote. Afficher tout
Sinon il faut lire les sources.

a écrit : Les grands font plus de garçons ?
C'est une vraie question car je n'ai jamais entendu ça pendant mes études. Aurais tu des liens intéressants ?
Les seuls liens que je peux te donner sont les sources de l’anecdote ^^’
Je n’ai fait que balancer les grandes infos des sources, me sentant intrigué
Je n’ai pas non plus trouvé de réelle confirmation, alors à prendre avec des pincettes..

a écrit : La différence entre corrélation et causalité.

la causalité se produit lorsqu'une variable en affecte une autre, tandis que la corrélation implique simplement une relation entre les deux variables.

En statistique, la corrélation est une mesure qui démontre à quel point deux variables sont
liées linéairement. C’est un outil utilisé dans la recherche pour exprimer les relations entre les variables sans faire de déclaration sur la cause et l’effet.

La causalité, d’autre part, est une mesure statistique de la relation entre deux variables où une variable est affectée par l’autre. Cela se produit lorsque la valeur d’une variable augmente ou diminue à la suite d’un changement dans l’autre variable.
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La causalité n’est pas une mesure statistique, elle est mise en évidence en démontrant le mécanisme de l’effet d’une variable sur l’autre.
La recherche de corrélation est intéressante pour guider la recherche de causalité : Si on constate une corrélation (par exemple entre la natalité en Alsace et la réintroduction des cigognes), on peut chercher s’il y a une relation de causalité (les cigognes, comme chacun sait, apportent les bébés !).
Mais si on on estime qu’il y a scientifiquement une relation de causalité entre deux phénomènes (par exemple le développement des réseaux sociaux et la criminalité), on vérifie s’il y a une corrélation : si oui, cela renforce le raisonnement scientifique, sinon, cela l’infirme. C’est comme cela notamment qu’on vérifie l’efficacité des médicaments : analyse de cohortes en double aveugle - princeps contre placebo ou autre thérapie.
Reste qu’une très forte corrélation dans le temps laisse supposer une causalité (par exemple, on a très longtemps prescrit de l’aspirine pour des pathologies cardiaques sans pouvoir démontrer le mécanisme de l’efficacité constatée statistiquement.).
On étudie aussi les biais qui pourraient faire croire à une causalité quand il y corrélation (par exemple il peut y avoir une cause commune : c’est le cas lors des grandes épidémies causes de phénomènes sans liens entre eux mais en corrélation forte : la mortalité croît alors que la circulation automobile baisse et inversement à la fin de l’épidémie).

J’ai lu quelque part (je crois plutôt que c’était dans une vieille vidéo d’e-penser) que la part femme/homme a toujours été équilibrée, du moins depuis les débuts du référencement de la population. Et que la biologie, la Nature, équilibre ce nombre (chez les Hommes, comme chez les autres animaux) pour assurer sa survie, grâce à une reproduction toujours possible.

On estime aussi le nombre de morts de WW1 à 19 millions de morts, dont 10 millions de militaires et 9 millions de civils. Nous pouvons imaginer qu’il n’y avait que des hommes militaires, et moitié d’hommes civils. Les pertes masculines seraient alors de 14,5 millions d’hommes tués lors de la WW1.

Si l’on part du fait que ces principes soient véritables, il est logique de penser que pendant l’après guerre, période où l’humanité a perdu beaucoup d’hommes, la Nature ait voulu maintenir l’équilibre femmes/hommes en laissant le soin aux cigognes d’amener des petits garçons dans les foyers.

En effet, il ne serait pas étonnant qu’un tel équilibre existe. Si le sexe a la naissance n’est qu’un hasard, nous aurions connus des époques, tout au long de notre Histoire, et même depuis les années 1900, ou le nombre d’humain appartenant à un sexe, dépasse largement l’autre. Cela seraient d’autant plus vérifiable de nos jours, les naissances étant bien mieux référencés, et bien plus nombreuses !