Les chapeaux de la garde royale britannique sont en peau d'ours véritable

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Le "bearskin" est cet imposant chapeau poilu que portent les soldats de la garde à pied royale britannique. Comme son l'indique, il est fait d'une peau d'ours véritable (un ours noir par chapeau est nécessaire). C'est le Canada qui, chaque année, fournit 100 peaux d'ours noirs au Royaume-Uni. La conception d'un tel chapeau coûte 650 £ et il peut durer plus de 80 ans.


Commentaires préférés (3)

Apparemment ce sont des peaux issues de ce que l'on appelle "régulation" de la population d'ours. Ils ne sont pas tués exprès, ce qui serait insupportable dans le cas de cette coiffe presque folklorique, d'aucuns diront vilaine et ridicule.
Les avis divergeront sur la nécessité de réguler la population d'ours, évidemment.
Ça promet de beaux débats !

a écrit : Effectivement,Beau sujet à réflection De ce que j'en sais, les ours noirs pullulent la bas, on en est forcément responsables en tant qu'humains mais le souci c'est qu'ils s'approchent de plus en plus des villes, où ils ne sont pas chassés et trouvent de la nourriture facile dans les poubelles qu'ils ont du mal à trouver dans la nature à cause du nombre, et ca commence à poser des problèmes.

On a le même souci en France avec les sangliers, ils deviennent trop nombreux et vont chercher à bouffer là où il y en a, la cohabitation est difficile, voir impossible avec ces grands animaux, je le répète, c'est avant tout un problème humain vu que c'est nous qui l'avons provoqué, ni nous n'existions pas, il n'y aurait pas de problème mais... que faire à part réguler?

Sujet délicat en tout cas, c'est clair.

a écrit : De ce que j'en sais, les ours noirs pullulent la bas, on en est forcément responsables en tant qu'humains mais le souci c'est qu'ils s'approchent de plus en plus des villes, où ils ne sont pas chassés et trouvent de la nourriture facile dans les poubelles qu'ils ont du mal à trouver dans la nature à cause du nombre, et ca commence à poser des problèmes.

On a le même souci en France avec les sangliers, ils deviennent trop nombreux et vont chercher à bouffer là où il y en a, la cohabitation est difficile, voir impossible avec ces grands animaux, je le répète, c'est avant tout un problème humain vu que c'est nous qui l'avons provoqué, ni nous n'existions pas, il n'y aurait pas de problème mais... que faire à part réguler?

Sujet délicat en tout cas, c'est clair.
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Les sangliers pullulent en France pour au moins 2 raisons :
- l’élimination des nuisibles (dont loups, lynx) pendant des décennies. Je ne rentrerai pas dans la discussion des raisons de cette élimination…
- le croisement fait par les sociétés de chasse des sangliers avec des truies : les portées sont passés de 4 à 5 marcassins à plus de dix…

Et nous nous ne nous résignons toujours pas à rétablir la chaîne alimentaire de toute cette faune…

Top chrono pour le départ de la polémique, à laquelle, je ne participerai pas…


Tous les commentaires (45)

D'ailleurs, ils ne doivent pas vendre la peau de l'ours avant de la mettre sur la tête^^

Brigitte bardot est-elle au courant ???

Apparemment ce sont des peaux issues de ce que l'on appelle "régulation" de la population d'ours. Ils ne sont pas tués exprès, ce qui serait insupportable dans le cas de cette coiffe presque folklorique, d'aucuns diront vilaine et ridicule.
Les avis divergeront sur la nécessité de réguler la population d'ours, évidemment.
Ça promet de beaux débats !

a écrit : Apparemment ce sont des peaux issues de ce que l'on appelle "régulation" de la population d'ours. Ils ne sont pas tués exprès, ce qui serait insupportable dans le cas de cette coiffe presque folklorique, d'aucuns diront vilaine et ridicule.
Les avis divergeront sur la nécessité de réguler
la population d'ours, évidemment.
Ça promet de beaux débats !
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Effectivement,Beau sujet à réflection

a écrit : Effectivement,Beau sujet à réflection De ce que j'en sais, les ours noirs pullulent la bas, on en est forcément responsables en tant qu'humains mais le souci c'est qu'ils s'approchent de plus en plus des villes, où ils ne sont pas chassés et trouvent de la nourriture facile dans les poubelles qu'ils ont du mal à trouver dans la nature à cause du nombre, et ca commence à poser des problèmes.

On a le même souci en France avec les sangliers, ils deviennent trop nombreux et vont chercher à bouffer là où il y en a, la cohabitation est difficile, voir impossible avec ces grands animaux, je le répète, c'est avant tout un problème humain vu que c'est nous qui l'avons provoqué, ni nous n'existions pas, il n'y aurait pas de problème mais... que faire à part réguler?

Sujet délicat en tout cas, c'est clair.

Depuis le Mexique jusqu'au Canada, il y a une population de 900 000 ours noirs.
La population est stable, ou en progression, dans tout le Continent Nord-américain, aussi l'espèce n'est pas du tout considérée comme étant en danger, par le CITES.

Au Canada, des permis de chasse sont attribués, afin d'en abattre 20 000 annuellement. Ceci permet de réguler cette population.
Deux raisons à celà: la protection des communautés humaines. La moitié des ours noirs vivent près des lieux habités, cherchant à se nourrir à partir des déchets laissés à leur portée. Une rencontre fortuite et désagréable peut toujours avoir lieu...
La deuxième est, pour des raisons économiques, la nécessité de chasser un quota d'ours dans les régions reculées, afin de pouvoir commercer tant la peau comme la chair de ces ursidés.
...oui, la viande d'ours se mange.
Si des lecteurs de SCMB du Québec passent par ici, merci de témoigner.

Même si les gardes de sa gracieuse majesté arrêtaient d'utiliser la fourrure d'ours noir pour fabriquer les "Bearskin"... ceci ne changerait rien. Il faudrait continuer à les chasser, pour réguler leur population.

Nous, Européens, vivons dans un Environnement où il n'y a pas -ou très peu- d'animaux pouvant représenter un danger pour notre intégrité.
Au Canada, même si les cas d'attaques, mortelles ou non- ne sont pas nombreuses, le risque n'est pas nul.
Voici les conseils donnés par les Autorités Québécoises, afin de s'en prémunir:
mffp.gouv.qc.ca/la-faune/securite-sante-maladies/vivre-securite-avec-ours-noir/

a écrit : De ce que j'en sais, les ours noirs pullulent la bas, on en est forcément responsables en tant qu'humains mais le souci c'est qu'ils s'approchent de plus en plus des villes, où ils ne sont pas chassés et trouvent de la nourriture facile dans les poubelles qu'ils ont du mal à trouver dans la nature à cause du nombre, et ca commence à poser des problèmes.

On a le même souci en France avec les sangliers, ils deviennent trop nombreux et vont chercher à bouffer là où il y en a, la cohabitation est difficile, voir impossible avec ces grands animaux, je le répète, c'est avant tout un problème humain vu que c'est nous qui l'avons provoqué, ni nous n'existions pas, il n'y aurait pas de problème mais... que faire à part réguler?

Sujet délicat en tout cas, c'est clair.
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Les sangliers pullulent en France pour au moins 2 raisons :
- l’élimination des nuisibles (dont loups, lynx) pendant des décennies. Je ne rentrerai pas dans la discussion des raisons de cette élimination…
- le croisement fait par les sociétés de chasse des sangliers avec des truies : les portées sont passés de 4 à 5 marcassins à plus de dix…

Et nous nous ne nous résignons toujours pas à rétablir la chaîne alimentaire de toute cette faune…

Top chrono pour le départ de la polémique, à laquelle, je ne participerai pas…

En France comme c'est que 100 chapeau ils auraient facturé 6500€.....et vive la France

Dans le cas de nos sangliers, il y a aussi l'expansion urbaine qui grignote toujours plus l'espace de vie des animaux, et qui forcément augmente cette cohabitation "forcée"

a écrit : Les sangliers pullulent en France pour au moins 2 raisons :
- l’élimination des nuisibles (dont loups, lynx) pendant des décennies. Je ne rentrerai pas dans la discussion des raisons de cette élimination…
- le croisement fait par les sociétés de chasse des sangliers avec des truies : les portées sont pa
ssés de 4 à 5 marcassins à plus de dix…

Et nous nous ne nous résignons toujours pas à rétablir la chaîne alimentaire de toute cette faune…

Top chrono pour le départ de la polémique, à laquelle, je ne participerai pas…
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Très intéressant toutes ces réactions, j'ai appris plein de choses.
Je me suis retrouvé face à un sanglier qui faisait mes poubelles en vacances sur la côte d'Azur, en pleine nuit, c'était pas super agréable. (Y'en avait tellement dans ce quartier qu'on aurait cru des chats errants). Alors un ours, j'imagine même pas.
Je me suis renseigné du coup, vite fait, sur les attaques d'ours. Elles sont en augmentation constante. 70 attaques par an au Canada, dont certaines mortelles bien sûr. D'ailleurs y'a un Américain qui a été tué en juin en Arizona, l'ours est venu le trouver jusque sur sa terrasse. Le bonhomme n'a pas été effrayé, ben il aurait dû.
Apparemment ce n'est pas si exceptionnel que ça.

a écrit : Depuis le Mexique jusqu'au Canada, il y a une population de 900 000 ours noirs.
La population est stable, ou en progression, dans tout le Continent Nord-américain, aussi l'espèce n'est pas du tout considérée comme étant en danger, par le CITES.

Au Canada, des permis de chasse s
ont attribués, afin d'en abattre 20 000 annuellement. Ceci permet de réguler cette population.
Deux raisons à celà: la protection des communautés humaines. La moitié des ours noirs vivent près des lieux habités, cherchant à se nourrir à partir des déchets laissés à leur portée. Une rencontre fortuite et désagréable peut toujours avoir lieu...
La deuxième est, pour des raisons économiques, la nécessité de chasser un quota d'ours dans les régions reculées, afin de pouvoir commercer tant la peau comme la chair de ces ursidés.
...oui, la viande d'ours se mange.
Si des lecteurs de SCMB du Québec passent par ici, merci de témoigner.

Même si les gardes de sa gracieuse majesté arrêtaient d'utiliser la fourrure d'ours noir pour fabriquer les "Bearskin"... ceci ne changerait rien. Il faudrait continuer à les chasser, pour réguler leur population.

Nous, Européens, vivons dans un Environnement où il n'y a pas -ou très peu- d'animaux pouvant représenter un danger pour notre intégrité.
Au Canada, même si les cas d'attaques, mortelles ou non- ne sont pas nombreuses, le risque n'est pas nul.
Voici les conseils donnés par les Autorités Québécoises, afin de s'en prémunir:
mffp.gouv.qc.ca/la-faune/securite-sante-maladies/vivre-securite-avec-ours-noir/
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Il y a quand même un humain qui s'est fait bouffé en Italie, et les troupeaux où tous les animaux sont massacrés pour UN "prélèvement" sont courants dans les Pyrénées
Et qu'on ne me dise pas que ce sont des animaux "locaux", se sont ou des espèces invasives (loup, chacal doré) ou des animaux importés à grand frais de pays de l'est par le gouvernement pour faire plaisir à es gens jamais contents de rien

a écrit : Il y a quand même un humain qui s'est fait bouffé en Italie, et les troupeaux où tous les animaux sont massacrés pour UN "prélèvement" sont courants dans les Pyrénées
Et qu'on ne me dise pas que ce sont des animaux "locaux", se sont ou des espèces invasives (loup, chacal doré) ou de
s animaux importés à grand frais de pays de l'est par le gouvernement pour faire plaisir à es gens jamais contents de rien Afficher tout
Pourquoi ne doit on pas vous le dire ? Le fait que nous les ayons chassé de France signifie t il qu'ils n'ont plus le droit d'y revenir ?
On a réussi à vivre à leur côté pendant des millénaires, pourquoi ne le pourrait on plus ?
Une espèce invasive est une espèce qui, déplacée de son milieu d'origine, trouve dans son nouvel habitat les conditions idéales pour proliférer, au depens d'espèces locales.
Est ce réellement le cas pour les 3 espèces citées ?

a écrit : Très intéressant toutes ces réactions, j'ai appris plein de choses.
Je me suis retrouvé face à un sanglier qui faisait mes poubelles en vacances sur la côte d'Azur, en pleine nuit, c'était pas super agréable. (Y'en avait tellement dans ce quartier qu'on aurait cru des chats errants). Alo
rs un ours, j'imagine même pas.
Je me suis renseigné du coup, vite fait, sur les attaques d'ours. Elles sont en augmentation constante. 70 attaques par an au Canada, dont certaines mortelles bien sûr. D'ailleurs y'a un Américain qui a été tué en juin en Arizona, l'ours est venu le trouver jusque sur sa terrasse. Le bonhomme n'a pas été effrayé, ben il aurait dû.
Apparemment ce n'est pas si exceptionnel que ça.
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Si l’on habite près d’un espace vert où pullule les sangliers, le bienfait de la proximité avec l’espace vert est-il effacé par la présence de sanglier ? (Oui je trouve toujours plein de liens bidons entre tes anecdotes :D).

Félicitations en tout cas, 3e en trois jours ;) et merci elles sont très enrichissantes !

a écrit : De ce que j'en sais, les ours noirs pullulent la bas, on en est forcément responsables en tant qu'humains mais le souci c'est qu'ils s'approchent de plus en plus des villes, où ils ne sont pas chassés et trouvent de la nourriture facile dans les poubelles qu'ils ont du mal à trouver dans la nature à cause du nombre, et ca commence à poser des problèmes.

On a le même souci en France avec les sangliers, ils deviennent trop nombreux et vont chercher à bouffer là où il y en a, la cohabitation est difficile, voir impossible avec ces grands animaux, je le répète, c'est avant tout un problème humain vu que c'est nous qui l'avons provoqué, ni nous n'existions pas, il n'y aurait pas de problème mais... que faire à part réguler?

Sujet délicat en tout cas, c'est clair.
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Toute ces histoires de régulation, tout cela c'est une histoire naturelle de toute façon, c'est comme ça que fonctionne un écosystème. Même les superprédateur doivent défendre leur place et donc tuer non pas pour se nourrir mais se défendre. Le sanglier dans façon d'agir en forêt si il tombe sur troupeaux de serf ou ce genre de gros gibier, il aura de lourde perte. Heureusement qu'il y a encore des chasseurs pour assurer cette régulation. Et ailleurs dans le monde c'est le même modèle.

a écrit : Apparemment ce sont des peaux issues de ce que l'on appelle "régulation" de la population d'ours. Ils ne sont pas tués exprès, ce qui serait insupportable dans le cas de cette coiffe presque folklorique, d'aucuns diront vilaine et ridicule.
Les avis divergeront sur la nécessité de réguler
la population d'ours, évidemment.
Ça promet de beaux débats !
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A quand la régulation de la population humaine dans ce cas ?...

Les Chinois l’ont fait longtemps avant d’abandonner la politique de l’enfant unique.

a écrit : Les Chinois l’ont fait longtemps avant d’abandonner la politique de l’enfant unique. Le cas chinois est intéressant car cette politique a été catastrophique car n'a pas fonctionné malgré les sanctions très lourdes et a poussé les familles à faire disparaitre les nouvelles nées sans droit de succession à la discrète, ce qui a créé un déficit féminin d'environ 60 millions de femmes par rapport aux hommes (ce qui n'est pas rien) mais cette loi a surtout été abrogée parce que... la population chinoise a elle aussi amorcé sa décroissance. Et ça, c'est pas bon pour le business.

Toujours le fric!

a écrit : Pourquoi ne doit on pas vous le dire ? Le fait que nous les ayons chassé de France signifie t il qu'ils n'ont plus le droit d'y revenir ?
On a réussi à vivre à leur côté pendant des millénaires, pourquoi ne le pourrait on plus ?
Une espèce invasive est une espèce qui, déplacée de son milieu
d'origine, trouve dans son nouvel habitat les conditions idéales pour proliférer, au depens d'espèces locales.
Est ce réellement le cas pour les 3 espèces citées ?
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On n'a pas vécu à leur côté volontairement, depuis Charlemagne, il y avait des "Lieutenants de Louveterie" dont le rôle était de protéger les populations des attaques de loups, et ils ont longtemps été rémunérés au scalp ou à la queue. On n"a pas chassé les loups de France, on les a éradiqué, au grand soulagement des populations rurales.
Et tu confonds : une espèce invasive n'est pas "déplacée", elle s'installe toute seule
Dans les Pyrénées (ce n'est pas qu'une montagne, ce sont aussi des exploitations agricoles) on s'est rappelé très rapidement pourquoi les anciens s'étaient débarrassés des ours, mais ça fait de beaux voyags en hélicoptère pour le ministre bobo bien "parisien" de l'environnement et son staff
Quand un ours slovène est relâché à coup (coût?) de centaines de milliers d'Euro, il ne revient pas, ce n'est pas la même population animale, c'est un envahisseur
Il y a 200 ans, le chacal doré ne se trouvait qu'en Asie, maintenant il s'attaque aux renards, aux blaireaux et aux belettes
Il y a la vie qu'on vit derrière son écran en pleurant sur les pauvres bêtes, et celle qu'on vit à la campagne, en découvrant un troupeau de moutons éventrés ou agonisants, et le gars de la préfecture, le chéquier à la main, qui te dit qu'il te dédommage tout de suite, mais qu'il ne faut rien dire à la presse

a écrit : Très intéressant toutes ces réactions, j'ai appris plein de choses.
Je me suis retrouvé face à un sanglier qui faisait mes poubelles en vacances sur la côte d'Azur, en pleine nuit, c'était pas super agréable. (Y'en avait tellement dans ce quartier qu'on aurait cru des chats errants). Alo
rs un ours, j'imagine même pas.
Je me suis renseigné du coup, vite fait, sur les attaques d'ours. Elles sont en augmentation constante. 70 attaques par an au Canada, dont certaines mortelles bien sûr. D'ailleurs y'a un Américain qui a été tué en juin en Arizona, l'ours est venu le trouver jusque sur sa terrasse. Le bonhomme n'a pas été effrayé, ben il aurait dû.
Apparemment ce n'est pas si exceptionnel que ça.
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L’homme qui a vu l’ours

a écrit : On n'a pas vécu à leur côté volontairement, depuis Charlemagne, il y avait des "Lieutenants de Louveterie" dont le rôle était de protéger les populations des attaques de loups, et ils ont longtemps été rémunérés au scalp ou à la queue. On n"a pas chassé les loups de France, on les a éradiqué, au grand soulagement des populations rurales.
Et tu confonds : une espèce invasive n'est pas "déplacée", elle s'installe toute seule
Dans les Pyrénées (ce n'est pas qu'une montagne, ce sont aussi des exploitations agricoles) on s'est rappelé très rapidement pourquoi les anciens s'étaient débarrassés des ours, mais ça fait de beaux voyags en hélicoptère pour le ministre bobo bien "parisien" de l'environnement et son staff
Quand un ours slovène est relâché à coup (coût?) de centaines de milliers d'Euro, il ne revient pas, ce n'est pas la même population animale, c'est un envahisseur
Il y a 200 ans, le chacal doré ne se trouvait qu'en Asie, maintenant il s'attaque aux renards, aux blaireaux et aux belettes
Il y a la vie qu'on vit derrière son écran en pleurant sur les pauvres bêtes, et celle qu'on vit à la campagne, en découvrant un troupeau de moutons éventrés ou agonisants, et le gars de la préfecture, le chéquier à la main, qui te dit qu'il te dédommage tout de suite, mais qu'il ne faut rien dire à la presse
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Chasser le loup au moyen âge pour conquérir son territoire ? Éradiquer le commissaire de ces sorcières qu'on brûlait à tour de bras ?
Si l'homme ne s'était pas pris pour le prédateur suprême qu'il n'est pas nous n'en serions pas la.
Quand aux troupeaux de moutons éventrés, peut-être par un canidé, mais certainement pas par canis lupus. Évidement que le signeur de chèque ne l'ouvre pas, il vaut mieux indemniser et calmer les esprits que d'engager des recherche adn et s'apercevoir au final que ce sont des chiens errants...
C'est étrange comme ces prédateurs sont orientés sur la France et beaucoup moins une fois passé les Pyrénées ou les Alpes.